Roman Prix littéraire de la Ville de Caen 2020
Grand Prix SGDL de littérature pour l’ensemble de l’œuvre
Lodz, 1941. Chaïm Rumkowski prétend sauver son peuple en transformant le ghetto en un vaste atelier industriel au service du Reich. Mais dans les caves, les greniers, éclosent imprimeries et radios clandestines, les enfants soustraits aux convois de la mort se dérobent derrière les doubles cloisons… Et parmi eux Alter, un gamin de douze ans, qui dans sa quête obstinée pour la vie refuse de porter l’étoile. Avec la vivacité d’un chat, il se faufile dans les moindres recoins du ghetto, jusqu’aux coulisses du théâtre de marionnettes où l’on continue à chanter en sourdine, à jouer la comédie, à conter mille histoires d’évasion.
Un monstre et un chaos fait resurgir tout un monde sacrifié, où la vie tragique du ghetto vibre des refrains yiddish. Comme un chant de résistance éperdu. Et c’est un prodige.
Poète, romancier, nouvelliste, dramaturge et essayiste, Hubert Haddad a reçu le Grand Prix SGDL de la littérature pour l’ensemble de son œuvre qui explore toutes les voies de la littérature, de l’art et de l’imaginaire. Après Palestine (Prix Renaudot Poche, Prix des cinq continents de la Francophonie), Le Peintre d’éventail ou Un monstre et un chaos, il livre avec L’Invention du diable un roman picaresque grandiose.
« L’essentiel de la mémoire tient dans les perceptions obscures. Il faudrait sans cesse recommencer la vérité – mais où est-elle passée ? C’était hier et c’est demain. Elle échappe, elle ne peut davantage accrocher le souvenir que la pure émotion vécue, évanescente. » Les coïncidences exagérées
Bonus
« Hubert Haddad signe
là son chef-d’œuvre. »
Claire Julliard, L’Obs
Les lectures de Claire Julliard« Cet ouvrage bouleverse.
La force de l’écriture,
la gravité de l’époque […],
la présence des personnages,
tout creuse le gouffre
qui sépare le bien du mal. »
« Hubert Haddad s’empare d’un sujet épouvantable et le traite avec dignité et émotion. Sa belle plume, ses longues phrases faites d’impressions et d’onirisme posent un décor en clair-obscur où se joue le destin d’une multitude impuissante, mais si désireuse de vivre. »
Élise Lépine, Transfuge
Les lectures d’Élise Lépine« Une grande œuvre tragique
et poétique. »
L’Humanité
« On ressort de ce chef-d’œuvre avec le sentiment de quelque chose d’accompli, d’une justice rendue à ceux qui résistèrent, non pas avec les armes à la main dans un vain sacrifice mais avec une volonté farouche de ne pas abandonner leur humanité aux chiens et aux bouchers. »
Michel, librairie Lucioles – Vienne
Les coups de cœur de la librairie Lucioles« Sublime d’humanité farouche. »
L’Express
« Hubert Haddad déroule un récit où il fait parler sa puissance romanesque. Ici, la fiction est au service de l’Histoire. »
Mohammed Aïssaoui, Le Figaro littéraire
Les lectures de Mohammed Aïssaoui« C’est un roman sur tout ce qui ne fait plus sens, tout ce qui devient cendres, tout ce qui est mensonge, avec cette musique de la langue que seul Hubert Haddad est capable d’écrire. »
Jean-François, librairie Saint-Christophe – Lesneven
Les coups de cœur de la librairie Saint-Christophe« Ce roman est d’une beauté
pénétrante et poignante. »
Betty, librairie La Buissonnière – Yvetot
Les coups de cœur de la librairie La Buissonnière« À la fois dubitatif, un peu honteux et débordant
d’une commisération mêlée de dédain, Chaïm Rumkowski
laissa sa pensée vagabonde s’interroger
sur ce qui différenciait le pauvre chaos des Juifs persécutés
de la mécanique huilée des persécuteurs.
Un chef, conclut-il. Les uns ne disposent que
d’un Dieu sans visage, les autres ont un Führer. »
Un monstre et un chaos, Hubert Haddad
« Un éblouissement littéraire, un roman
d’une force immense.
Ne l’oubliez pas,
n’oubliez jamais. »
Fanny, librairie Le Grenier – Dinan
Les coups de cœur de la librairie Le GrenierUn monstre et un chaos présenté par Tamara Weinstock au cours de l’émission de Brouillon de culture consacrée à Yom Hashoa.
« Le chatoiement d’un univers onirique et poétique profondément vivant, traversé par les mots, les prières et les chants yiddish de la vieille tradition hassidique ne fait que renforcer un réalisme des plus sordides et insupportables, celui de la barbarie. »
Les Liseuses de Bordeaux