Mille librairies
Selon la formule consacrée, nos livres sont disponibles dans toutes les bonnes librairies. Et grâce à la loi sur le prix unique du livre, il y a en France un tissu aussi riche que varié de librairies indépendantes de grande qualité. Ce sont ces librairies que nous avions envie de vous faire découvrir ici – dans une sorte de promenade où l’on rencontrera des personnalités bien trempées et des espaces singuliers où trouver son bonheur… de lire.
Coups de cœur des libraires
« Un soleil de plomb, une femme, une fille, un homme mystérieux et un reptile. C'est à peu prêt tout et c'est grandement suffisant pour que ce court roman imprime sa marque avec force. On se souviendra longtemps de cette petite ville, de ces âmes complexes et de tout ce qu'elles disent d'un certain monde, en si peu de temps. Surprenante et subtile, l'écriture comme on l'aime ! » Julie, Librairie Livre aux trésors (Belgique)
Des nouvelles qui nous en disent long sur le couple : les rapports de force, l’attirance, l’espérance, la déception…
On savait déjà que "l’amour est très surestimé", en voilà une parfaite illustration. » Maya, librairie Vivement Dimanche - L’Ainée — Lyon
« Un essai très intéressant et très documenté, historique et sociologique, plein de références, sur la condition des femmes noires à travers l’Histoire. » Corinne, Fnac Bellecour - Lyon
« Hubert Haddad s'empare de la figure de Marc Papillon de Lasphrise, poète du XVIeme siècle ayant véritablement vécu, et l'imagine traversant les époques poursuivant l'amour et la renommée. Une fable sublimée par l'écriture virevoltante de l'auteur et la verve de son personnage principal. » Nicolas, Fnac de Vannes
« Où et comment l'intelligence artificielle est-elle fabriquée ? Qui la finance et qui sert-elle ? À travers une série d’enquêtes approfondies, Kate Crawford déploie une cartographie exhaustive de l’IA : ses coûts et ses impacts environnementaux, sociaux et politiques. » Mustapha, Fnac Part-Dieu - Lyon
« Entre la beauté de l’apocalypse et l’imaginaire sans tabou, Appelez-moi Cassandre raconte la défense de l’Angola par les révolutionnaires cubains et l’apprentissage de la vie par les livres du jeune Rauli.
C'est l’effroi de la guerre. Le poids des fantômes sur l’âme des hommes. Le poids des fantômes sur les terres d’Angola.
C’est la violence qui se répand sur le corps des plus fragiles.
C’est l'amour des lettres, le salut par les mots, les mythes et les textes.
La langue de Marcial Gala est un souffle de sorcier, une rivière qui enfle en torrent. La digne cataracte d’un griot, d’un magicien. Sous l’égide des chants Homériques, Cassandre et ses visions qu’elle ne dit pas parce qu’on ne la croit pas, ce roman se déverse impétueux sur les rives surchauffées de l’initiation et de la guerre. Aussi impressionnant qu’une puissante crue, aussi magique qu’un conte. Aussi endiablé qu’une danse au bord d’un grand feu. » Fabien, Décitre Grenoble
« Belle lecture que cet entretien avec Aurélien Barrau qui remet l’art, la littérature, la poésie au premier plan. » Librairie Le Baron perché - Saint-Gengoux-le-national
« Exaltant !!! » La Machine à lire - Bordeaux
« Fleurs de dahlia
quarante mille variétés
mais pas une bleue
Évocations tour à tour flâneuses, charnelles, saisissantes, et parfois joviales ou macabres. Que ce soit à picorer ou en immersion, ces courts poèmes de tous les instants sont à savourer sans modération. » Alexandre, Librairie Port Maria
« Portes, ouvrez-vous ! Quel étrange et singulier roman que celui-là. Pékin période Corona-V, une famille sous un même toit, un jeune homme qui travaille dans la cybersécurité, abolisseur de vérité, rectificateur des torts faits au pouvoir dirigeant. Et puis le confinement, la perte de soi, les rues qui se vident, le pays qui s’emmurent dans toutes les convictions possibles, sujet à toutes les manipulation imaginables. Et l'envie de savoir ce qui se passe réellement derrière le Firewall numérique, cette grande muraille du Net tout-puissant. Et en même temps que le présent, c’est une chronique historique de l’illustre Pékin dont on découvre tour à tour les portes et les murs, et son cheminement vers la modernité. Sublime Pékin aux multiples histoires. Entre cynisme, humour et critique cinglante de nos systèmes de surveillance, de l’emprise des états sur ses citoyens, Les portes de la grande muraille se fait dystopie-autopsie d’un pays et de ceux qui l’habitent. Quelque part entre Barjavel, 1984 et la série 7 à la maison, une comédie douce-amère, un peu flippante, un peu grisante. » Fabien, Librairie Decitre - Grenoble
« Qui a ramené Doruntine ? est enfin rééditée. Et quel plaisir de (re)lire cette histoire qui puise dans la légende albanaise pour nous plonger dans un monde étrange où le surnaturel imprègne le récit. » Librairie Cheval vapeur - Vanves
« La jungle de Banerji, ses habitant.e.s, sa faune, sa flore et ses dieux m’ont envoûtée. L’écriture est belle. Assise à mon bureau, mon café a pris l’odeur du jasmin, j’ai vu le dieu Tarbaro se dressé devant ma porte, mes pâtes sont devenues de la farine de pois chiche et les miaulements de mon chat le feulement d’un tigre dans la nuit.
Le regard de Banerji sur le monde qui l’entoure — plantes, animaux humains et non-humains, lumière, ambiance — est d’une bienveillance telle que tout devient superbe.
Évidemment, quelques passages font un peu tiquer : regard sur les femmes, sur les castes, sur les « peaux noires » etc. Mais la postface permet de comprendre que ce qui semble être un vieux relent de pouvoir patriarcal et raciste n’est que le reflet d’une époque - et qu’en celle-ci, Banerji a les bras grands ouverts vers l’autre. » Laurence Lourdel, librairie Les Carnets d’Albert — Sallanches
« Ce roman nous plonge au cœur des conflits de la région Nord du Sri Lanka à travers l'histoire d'Ala, jeune femme à la détermination infaillible qui, à peine sortie de l'enfance, va rejoindre l'organisation armée des Tigres Tamoules dans un climat absolument inouï de tensions et de violences.Réchappée d'un attentat-suicide, elle écope d'une peine d'emprisonnement de 300 ans, verdict qui intervient après des mois de viols et de torture. Une existence passée à endurer le deuil, la souffrance, l'attente aussi de l'homme dont elle tombe amoureuse. Des épisodes de vie tronçonnés par la guerre et restitués ici avec une rage flamboyante ! » Antiope Librairie-Café (Annecy)
« Essayez donc d’encastrer des poupées gigognes dans le sens inverse… c’est flippant hein ? Eh bien Marcus Malte fait ça brillamment ! Son dernier roman tutoie la perfection, drague le sublime, déclenche une addiction à la lecture, enchante la fibre littéraire. On entre par la petite porte en découvrant le récit du beau-frère qui retrace la mort de Phily-Jo. Ça, c’est fait, on est bien. Jusqu’à ce qu’un jeune universitaire instille le doute en se replongeant dans l’affaire, aidé d’une avocate peu convaincue par les vérités trop évidentes. Là, on commence à baliser, surtout quand la frangine de la petite robe noire joue au bowling avec nos nerfs et dégomme nos conclusions. Vous l’avez compris, rien ne vous sera épargné, de la théorie du complot à la manipulation, de l’amour à la mort (amore). Cerise sur le gâteau, là où l’auteur lambda vous gratifie d’une chute, Malte, dans le bon ordre vous en offre au moins cinq… Chapeau bas !!! » Didier, Nouvelle Librairie Baume - Montélimar
« Embarquez sur L’étoile Absinthe, pour une aventure d’hommes et de femmes aux prises avec la vie, la passion et la mer.
Porté par l’écriture sensuelle de Jacques-Stephen Alexis, c’est avec tout votre corps que vous vivrez ce récit et affronterez les tempêtes.
Bonne lecture ! » Anne-Marie M., Librairie Atout Livre - Paris
« Road trip intérieur. Patchwork de réflexions, collage d'observations, plongée dans la psyché de l'écrivain, auto-dérision, considérations sur l'Amérique, clins d'oeils aux Baldwin, Whitman, Kerouac…
Ce livre est un amusant fouillis où l'on picore avec plaisir ! » Thomas, Librairie Le Pavé du Canal - Montigny-le-Bretonneux