Mille librairies
Selon la formule consacrée, nos livres sont disponibles dans toutes les bonnes librairies. Et grâce à la loi sur le prix unique du livre, il y a en France un tissu aussi riche que varié de librairies indépendantes de grande qualité. Ce sont ces librairies que nous avions envie de vous faire découvrir ici – dans une sorte de promenade où l’on rencontrera des personnalités bien trempées et des espaces singuliers où trouver son bonheur… de lire.
Coups de cœur des libraires


« Phily-Jo, inventeur altruiste d'une machine qui produit de l'énergie gratuite meurt brutalement. Une quête effrénée, labyrinthique et paranoïaque plonge le lecteur dans les engrenages de la manipulation. Marcus Malte signe son roman le plus captivant ! » Elodie, Ici Libraire - Paris

« Avec ce premier roman émouvant, l’Iranienne Nasim Marashi dresse le portrait de trois jeunes amies à l’heure des choix, dans une société tiraillée entre tradition et modernité, dont faire le choix de quitter l’Iran ou de rester.
Quand nous les rencontrons, Leyla est restée, alors que son mari est parti pour le Canada. Shabaneh n’envisage pas de partir. Rodja, elle, attend son visa pour continuer un doctorat à Toulouse.
Ce sont ces trois femmes, ces trois ”sortes de monstres” qui ne sont plus du même monde que leurs mères mais pas encore de celui de leurs filles qui nous racontent leur histoire, Nasim Marashi ayant choisi la voix de la polyphonie, merveilleuse manière d’ouvrir des fenêtres sur les non-dits, les secrets, et questionner l’amitié et ses aspérités.
Un récit sensible en deux saisons, un été et un automne, ponctué de fulgurances poétiques :
”Leyli ! Leyli ! M’avais-tu dit, je veux passer tout l’été sous l’automne de tes cheveux !” Tu avais ajouté : ”C’est pour moi que tes cheveux ont cette couleur, pour me rappeler l’automne au plein cœur de l’été.”
”Tu m’as dit de redescendre sur terre, de revenir dans la vraie vie. Je me suis figée sur place.
Mes pieds à moi étaient bien sur terre, ce sont les tiens qui s’apprêtaient à s’envoler à bord de ce maudit avion. Pour toi, c’était quelque chose, la vraie vie, mais ça n’avait rien à voir avec ma vie à moi.”
Amitié, amour, quête de liberté, un premier roman universel.
Une nouvelle pépite Zulma ! » Eline, librairie Cyprès — Nevers
« Une merveille ! » librairie Livre Sterling — Paris

« 1598 : près d’Amboise, Papillon de Lasphire se lasse de cette vie faite de combats et de libertinages : il décide donc d’écrire de la poésie, mais n’est pas poète qui veut. Pactisant avec le diable, il va traverser les siècles, nous faisant découvrir des périodes historiques et ce jusqu’à nos jours. Inspiré, sans doute, par le mythe de Faust, Haddad nous fait parcourir une épopée grandiose à travers des faits historiques (Papillon au milieu des Précieuses Ridicules, Papillon en prison avec Sade, Papillon survivant à la Commune, Papillon échappant à la Gestapo). La langue employée nous fait penser à Rabelais, l’humour et un brin d’ironie nous font souvent sourire. » François-Régis Sirjacq, Forum du livre — Rennes

« Formidable et libérateur !
Aux antipodes de l'exotisme, l’Afrique qui surgit de la plume virevoltante d’Abdelaziz Baraka Sakin brûle un peu la rétine. Cet écrivain soudanais ne montre aucune complaisance à l’égard des horreurs commises par les esclavagistes arabes et dénonce l’hypocrisie des nouveaux maîtres venus d’Europe. Sa force, c’est de savoir injecter magie, humour et sensualité dans la crudité du réel. Tout en faisant des emprunts aux mythes et aux récits oraux, La Princesse de Zanzibar doit être lu comme une incroyable histoire d’amour dont la liberté de ton fait rugir les censeurs.
Les livres d’Abdelaziz Baraka Sakin sont interdits dans de nombreux pays musulmans. Il connaît la douleur de l’exil depuis de nombreuses années. » Pascal Thuot, librairie Millepages – Vincennes

« Tiffany Watt Smith nous emmène à la découverte de notre intelligence émotionnelle à travers un inventaire de 154 émotions familières ou empruntées à d’autres cultures. » Michel, Librairie La Boîte à Livres (Tours)


A la mort de son père, Arezou a hérité d’une agence immobilière. L’incrédulité et les sarcasmes des débuts n’ont fait qu’un temps. En femme d’affaires moderne et avisée, elle a fait prospérer l’entreprise familiale qu’elle dirige désormais en toute complicité avec Shirine, conseillère et confidente avec qui elle partage le statut à la fois agréable et stigmatisant de célibataire.
Ajoutons qu’Arezou est divorcée d’un homme qui s’est rapidement avéré aussi imbuvable qu’il paraissait charmant à ses débuts et vous comprendrez qu’en plein cœur de Téhéran vivent aujourd’hui des femmes aussi modernes et heureuses que la plus commune des Parisiennes. Lorsqu’un jour un client particulièrement pénible fait appel à ses services, elle ne se doute pas que ce séduisant quadragénaire, serrurier de son métier, va remettre en question le tracé de l’interminable plaine que la vie semblait lui promettre.
Mais les conventions, même parmi les souches les plus éclairées de la société iranienne, sont d’un poids non négligeable. Coincée entre Ayeh sa fille, pur produit d’une jeunesse dorée à l’égoïsme forcené qui lui reproche sans cesse le divorce d’avec son père pour ce qu’il compromettrait un avenir brillant, le sien, et Mah-Monir, sa mère, riche héritière pour qui les apparences sociales sont tout et les sentiments particuliers rien, Arezou la divorcée a-t-elle droit à une seconde chance ? En femme libre et seule contre toutes, elle va décider d’y aller vers ce "vendeur de cadenas" comme l’appelle sa mère avec mépris. Et quand aux conséquences...Eh bien, quelles qu’elles soient, "On s’y fera" !
Voici un texte très vif, remarquable de légèreté, qui dit, entre rires et larmes, les tabous, les blessures profondes et les joies d’un pays que l’on ne connaît que trop par ce que nos clichés de 20h nous en disent. » François Reynaud, librairie des Cordeliers — Romans-sur-Isère

« Bienvenue en Égalie, dans une société matriarcale où notre jeune héros Pétronius, n'en peut plus de se battre avec les carcans de cette société: avoir une longue barbe, une petite verge, de l’embonpoint, porter un soutien-verge n'est pas tous les jours facile, mais apparemment il faut souffrir pour être beau... Écrit en 1977 et enfin traduit en France, ce roman norvégien renverse les codes et joue avec la langue. Drôle, inventif et féministe, impossible de ne pas rire en le lisant! » Librairie Les Champs Magnétiques, Paris

« Cette réédition est la bienvenue puisqu’elle remet en lumière une œuvre splendide que nous ne connaissions pas.
Pour cadrer très brièvement l’histoire et surtout ne pas trop en dire, Le Serpent des blés est l’histoire d’une rencontre, celle que font la jeune Macey et sa maman célibataire lorsqu’elle tombe sur Mitchell lors d’un pique-nique dans les collines de Pennsylvanie. Herpétologue vif et plein d’esprit, gentiment fantasque, Mitchell s’installe dans leur vie…
En un peu plus de 80 pages, T. M. RIVES tisse une histoire à facettes, pleine de tendresse, de sensations visuelles, de découvertes, de partages, mais où s’invitent aussi très délicatement des sentiments mêlés, plus complexes des relations humaines entre adultes.
Avec sa narration tout en virages, où le présent apparemment limpide éclaire ses zones d’ombres par des flashbacks qui s’invitent sans prévenir, où le paysage, brutalement, empli l’espace, le regard, marque de son immensité et de son rythme celui de l’écriture, où les liens que tissent les êtres humains déploient toutes leurs nuances, Le Serpent des blés nous marque de son empreinte dorée et chaude. De la chaleur pleine et mordante d’un soleil de midi, légèrement intrusive, celle qui s’immisce en nous pour darder ses rayons au dedans et faire son chemin longtemps encore après les dernières lueurs du jour.
Un grand et superbe texte de la littérature américaine contemporaine à lire absolument. » Andreas, Librairie Myriagone - Angers

Recommandation de Tatiana de la librairie Texture, Paris.

« Appelez-moi Cassandre moi aussi, car je savais dès que je l’ai ouvert à quel point j’allais l’adorer ! Et j’ai pas été déçue, voir c’était encore mieux que ce que j’espérais !
Un texte qui emporte tout avec lui comme une vague incroyable de beauté, un roman à la fois lyrique et décapant, lumineux et bouleversant, emportant et sublime, donc sublimant. Entre Cassandre piégée et Marilyn moquée, on suit le sensible Rauli de Cube à l’Angola, rejeté pour ce qu’il est et sait faire, lire l’avenir, son pouvoir de séduction dévastateur, et pourtant, il sait voir donc dire, rendre surpportable la réalité malgré tout, du palpable à l’imaginaire, tout est là, tout est dit et wouahou !!!!! Quel livre ! » Margot, Librairie Les Vinzelles (Volvic)


« Un roman d’aventure magistral jouant avec les codes du western, pour mieux les transposer dans un univers futuriste et nordique. Palpitant et dépaysant ! » Le Comptoir des lettres – Paris

« LE livre pour les amoureux des livres. À ceux qui aiment leur odeur, leur poids, leurs histoires, leur complexité ou au contraire, leur simplicité. On se retrouve dans les lignes d’Enis Batur, passionné… donc passionnant. C’est le cri d’amour du bibliomaniac. » Alexandra, Librairie Port Maria — Quiberon

« Être une femme et vouloir écrire. Être un homme et aimer les hommes. Être mère et se dévouer à sa famille. Ces personnages, forts d’une amitié indéfectible, sont des êtres à part, tentant de vivre leur vie malgré des climats peu propices. Ils font des choix, se résignent, mais ne perdent jamais espoir. D’une beauté exceptionnelle ! » Librairie Les Rebelles Ordinaires — La Rochelle

« Été 1976, Dany Laferrière arrive d’Haïti à Montréal qui étouffe sous la canicule et organise les Jeux Olympiques. C’est dans la moiteur d’un appartement du 3670 de la rue Saint-Denis qu’il écrit son premier roman : ce bijou. » Théodore Dillerin, librairie Le Comptoir des mots - Paris