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Decitre – Grenoble

Decitre – Grenoble
9-11 Grande Rue / 2, rue Lafayette
38000 Grenoble
04 76 03 36 36
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Coups de cœur des libraires

Dans le fossé

« Un enterrement qui vire au grotesque dans un bourg isolé de Bosnie, les pieds dans la boue, au sein d’une famille dont les membres sont tous plus foutraques les uns que les autres, une vision complètement déjanté de la famille et des traditions. 

Une délicieuse fantaisie des Balkans qui échauffe l’esprit, ragaillardi les corps, et défrise les zygomatiques. L’humour noir mord, la farce est belle. Franchement désopilant, follement dépaysant ! »

Fabien de la librairie Decitre à Grenoble

L’automne est la dernière saison

« Exploration intime de la notion de « Partir » à travers les vies de trois jeunes femmes iraniennes, Leyla, Shabaneh et Rodja, amies ultra soudées. Roman choral, où nous passons de point de vue en point de vue et qui nous dresse le portrait de la jeunesse iranienne contemporaine : doutes, espoirs, déceptions et réussites dans un pays où les perspectives d’avenir semblent compliquées. Voir s’en aller un être cher et en souffrir, rester « coincée » par obligation familiale, tout quitter pour faire ses études à l’étranger et vivre son rêve ? Superbe roman ! »

Camille de la Librairie Decitre à Grenoble

Couverture de Marzahn, mon amour de Katja Oskamp avec une bande.Marzahn, mon amour

« Une attendrissante et pleine de malice chronique de gens ordinaires, des histoires qui se dévoilent sous les mains d’une pédicure aux oreilles grandes ouvertes. Des coeurs bosselés, des pieds rongés par la vie, des vies heureuses et d’autres heurtées. Et, en creux, l’histoire de l'Allemagne réunifiée. L’est et l’ouest comme deux continents. Katja Oskamp écrit comme une mélodie, le doux ronron des habitudes, la chanson délicate d’un quartier peuplé d’anecdotes et d’existences creusées par des années de labeur.
Un roman doux et chaleureux, la vie dans la vie, l’humanité dans son intime vérité. Une authenticité qui touche et fait sourire.
Marzahn, mon amour, comme si souvent dans le catalogue des éditions Zulma, est un petit enchantement qui se garde tout près du coeur. » Fabien de la librairie Decitre – Grenoble

La Maison aux livres

« En gentleman bibliothécaire, Enis Batur nous convie à un voyage labyrinthique dans l’univers feutré de la littérature mondiale, dans le monde étrange tel que le considère les mordus de l’écrit, les bibliophiles obsessionnels, et autres lecteurs compulsifs. Avec une douce érudition et un amour sans bornes pour le livre, on déambule dans les mystères de l'âme archiviste et la magie toujours nouvelle procurée par l’ouverture d'un livre.

La maison aux livres est de ces textes d’une langueur palpable, d’une intemporalité tangible, un texte qui se diffuse avec le sacré et la folie des hommes, une douce folie que de conserver des livres déjà lus, et ceux qu’on lira plus tard si la vie pouvait durer éternellement.

On en sort le sourire ravi, l’œil pétillant de s’être reconnu parmi cette guilde des lecteurs guidé par les mots imprimés. On a croqué la pomme de l’histoire, on a lu un livre de plus que l’on se gagne de trouver une place dans sa bibliothèque personnelle. » Fabien Bernier, Librairie Decitre — Grenoble

Appelez-moi Cassandre

« Entre la beauté de l’apocalypse et l’imaginaire sans tabou, Appelez-moi Cassandre raconte la défense de l’Angola par les révolutionnaires cubains et l’apprentissage de la vie par les livres du jeune Rauli.
C'est l’effroi de la guerre. Le poids des fantômes sur l’âme des hommes. Le poids des fantômes sur les terres d’Angola.
C’est la violence qui se répand sur le corps des plus fragiles.
C’est l'amour des lettres, le salut par les mots, les mythes et les textes.
La langue de Marcial Gala est un souffle de sorcier, une rivière qui enfle en torrent. La digne cataracte d’un griot, d’un magicien. Sous l’égide des chants Homériques, Cassandre et ses visions qu’elle ne dit pas parce qu’on ne la croit pas, ce roman se déverse impétueux sur les rives surchauffées de l’initiation et de la guerre. Aussi impressionnant qu’une puissante crue, aussi magique qu’un conte. Aussi endiablé qu’une danse au bord d’un grand feu. » Fabien, Décitre Grenoble

L’étoile Absinthe

« Étoile filante et légendaire de la littérature haïtienne, Jacques Stephen Alexis aurait eu 100 ans le 22 avril 2022. Assassiné en 1961 à 39 ans, dans les geôles du régime de Duvalier, il laisse derrière lui une œuvre gigantesque et bien trop courte, un souffle intense et merveilleux et quelques chefs d’œuvres fracassant de poésie, de luttes comme de fulgurances Alchimiste vaudou d'une langue foisonnante, exubérante et fougueuse, Alexis dit son pays, une réalité traversée d’onirisme qui embrasse l’existence et ses tumultes, comme nul autre. Un immense romancier caribéen. Un voyage chavirant dans les sphères de “la belle amour humaine”. L’étoile Absinthe est de ces moments de lecture inoubliable. Ce roman est un petit diamant brut, un océan de vertige. Un tourbillon littéraire déchirant de beauté. Au large d’Haïti, le voyage chaotique d’églantine et Célie Chery à bord du voilier “le Dieu premier”, une fuite chaotique en forme de quête de rédemption dans les tumultes orageux et les braises qui jalonnent l’horizon des possibles. C’est une marmite sous pression, une odyssée tempétueuse en haute mer qui résonne comme une métaphore fiévreuse de l’existence et de tout un pays, Haïti. On en ressort déboussolé, transi d’une langue en fusion qui ondoie, tangue et transpire, sonné d’une langue qui se gonfle de mots, d’images et d’éclats vibrants au fil des pages, comme une voile bombée de lyrisme. C’est véritablement dingue cette sarabande effrénée qui vous empoigne. » Mathieu, Decitre Grenoble

Le Serpent des blés

« Extraordinaire ce bouquin. Comme un interstice, un rayon de lumière sous la porte d’une maison de campagne. Doux, hypnotique, une onde hors du temps. A la manière, peut-être, d’une phrase glissée entre deux points-virgule. La minutie photographique de l’écriture, sa suavité et ses tremblements, fait de cette escapade d’une petite centaine de pages, une véritable minute de bonheur, un instant suspendu.Dans son écrin, un joyau. » - Fabien Bernier, Decitre Grenoble

De la forêt

« De la forêt nous entraîne d’anecdotes en anecdotes animées par des individus touchés par une pauvreté allant jusqu’à l’extrême. Banerji nous offre une véritable déclaration d’amour aux grandes étendues luxuriantes enfouies de mystères aujourd’hui disparues... Un joyau de beauté et de simplicité dont les descriptions ultra sensorielles nous invitent vivement à décrocher du quotidien. » - Julie, Decitre Grenoble

Les Portes de la Grande Muraille

« Portes, ouvrez-vous ! Quel étrange et singulier roman que celui-là. Pékin période Corona-V, une famille sous un même toit, un jeune homme qui travaille dans la cybersécurité, abolisseur de vérité, rectificateur des torts faits au pouvoir dirigeant. Et puis le confinement, la perte de soi, les rues qui se vident, le pays qui s’emmurent dans toutes les convictions possibles, sujet à toutes les manipulation imaginables. Et l'envie de savoir ce qui se passe réellement derrière le Firewall numérique, cette grande muraille du Net tout-puissant. Et en même temps que le présent, c’est une chronique historique de l’illustre Pékin dont on découvre tour à tour les portes et les murs, et son cheminement vers la modernité. Sublime Pékin aux multiples histoires. Entre cynisme, humour et critique cinglante de nos systèmes de surveillance, de l’emprise des états sur ses citoyens, Les portes de la grande muraille se fait dystopie-autopsie d’un pays et de ceux qui l’habitent. Quelque part entre Barjavel, 1984 et la série 7 à la maison, une comédie douce-amère, un peu flippante, un peu grisante. » Fabien, Librairie Decitre - Grenoble

L’Hôtel du Cygne

« Bon, la couverture, on n’en parlera pas plus, elle est superbe ! Mais ça on est habitué (mais s’habitue-t-on seulement…).
Cet Hôtel du cygne est tout à fait le genre de bouquin qu’on imagine sortir des fabriques de la maison Zulma et qui sort effectivement des fabriques de la maison Zulma. A la fois malicieux, étonnant, tendre et formidable.
Quand le jeune Dada se retrouve lié à sa nounou suite aux accusations de corruption contre sa famille, c’est tout un petit chamboulement. Alors on adopte un cygne et on le fait dormir dans une tente que l’on rebaptise l’Hôtel du Cygne. Parce que c’est joli, parce que ça fait du réconfort. Parce que cet hôtel est un abri pour ceux qui n’ont pas d’amis.
Une drôle de plongée dans un roman fait de compréhension et d’amour, d’un brin de brigande, d’un carburant social qui nous montre cette Chine du Parti et cette Chine des petites mains. Et, cerise sur le pompon, d’une grosse dose d’originalité.
Bref, on adore ! » Fabien Bernier, librairie Decitre - Grenoble

El Edén

« [Un grand roman mexicain]

La narration de ce roman-là c’est de transvaser la tragédie collective dans l’intimité, un peu comme essayer de faire rentrer l’encyclopédie sur une carte postale, ça déborde de partout, ça fait sauter les sang, ça pousse à vouloir s’extraire, deux hommes parlent dans un bar, la nuit, Dario et son ancien prof de littérature, ils viennent d’El Edén, petite ville mexicaine, deux hommes dans un bar quand ça se met à vider des seaux de bière et des rhum-glaçons ça se raconte pas mal de choses, sans les filtres du jour, ça fait des souvenirs qui remontent à la surface et qui viennent claquer sur le comptoir, El Edén c’est l’histoire d’un siège brutal, violent, sanglant, c’est des factions armées qui snipent, qui coupent des têtes, dénuées de toute morale, c’est comme un règlement de comptes où tout le monde passe à la caisse, les innocents comme les assassins, Dario il est parti chercher son frère malgré le couvre-feu, avec sa nana la belle Norma, et ce qu’il se passe dans les rues, ce qu’il voit ça ne se raconte pas sans avoir cette impression de crever dans soi, Dario et son ancien prof c’est des hommes dévastés, meurtris par l’événement, c’est des gueules qui absorbent l’alcool comme un médicament, El Edén se lit à la manière d’une confession erratique, faite de chair, de sang et de trouille, El Edén c’est un roman qui te mange de l’intérieur, qui te fait battre le cœur comme le tic-tac d’une bombe, ça t’emballe et ça te secoue, El Edén te laisse comme ça, sur le carreau, pantelant, hagard, avec des résidus de folie qui te coursent le sang, parce que l’écriture est puissante, parce que l’écriture est celle d’une tragédie humaine, une force de frappe qui n’attend rien d’une respiration, elle est LA respiration, ton souffle, rares sont ces romans qui peuvent de cette façon appréhender un monde et une société gangrenée par la violence tout en donnant voix aux belles personnes, parce que même si rien n’est épargné, il reste que l’amour existe, que l’amitié et la fraternité sont invincibles, El Edén c’est beau et douloureux, pénétrant et fougueux, il est tout simplement un grand grand roman mexicain, merci.
Bang bang ! » Fabien Bernier, librairie Decitre - Grenoble

Le Messie du Darfour

« [Kill the janjawids !]         
Conteur hors pair, Abdelaziz Baraka Sakin nous raconte son Soudan avec le souffle puissant des odyssées, la lèvre malicieuse d’un griot irrévérencieux et la voix qui emboîte des histoires dans des histoires.     
Son Soudan est fait de guerres intestines, de politiques douteuses, de faim et de soif. De légendes, de héros et de martyrs. Un opéra tragique et cerné de mythes sur le théâtre des opérations.
Comme à la veillée, c’est l’histoire d’Abderahman qu’on nous raconte. Héroïne vengeresse, Némésis rape-and-revenge, chasseuse de tueurs. Qui se sert de son corps comme d’une arme létale, un objectif : tuer le maximum de janjawids !    
La violence est extrême, la dénonciation politique omniprésente, les identités multiples. Ce Messie du Darfour est un roman comme un fleuve chahuté par l’histoire, bousculé par les hommes, un fleuve dont le lit se retrouve trahi par les mauvais actes des mauvaises raisons. Et toujours, malgré la houle, chez Sakin, l’humour est là, comme un tir coincé au fond de la gorge.
Dur, barbare, et bouffon, un texte qui ne peut laisser indifférent et nous invite à une certaine compréhension de ces conflits dont on ignore la cruauté. » Fabien Bernier, librairie Decitre - Grenoble

Argent brûlé

« Véritable chronique en diable d'un fait divers sanglant et épique.
Dans les années 60 à Buenos Aires on braque un convoi de fonds. Des voyous chargés comme des mules Afghanes. Pas de loi pas de foi. On tire sur ce qui se met en travers de la route. Et si l'horizon est en enfer alors Bébé Brigione, Dorda et Le Corbeau iront crécher en enfer.
L'écriture de Ricardo Piglia, c'est comme lire la chronique judiciaire dans le canard local mais avec l'impression inouïe de se retrouver au cœur même de la chronique, un Alice au pays des faits divers.
C'est de l'écriture à balles réelles, avec vision de nuit et détecteur de mensonges.
Ça fourmille de détails, chaque protagoniste de l'histoire se voit tailler un costard sur mesure. Personne n'est oublié. La construction est telle qu'on se balade d'un personnage à l'autre sans même s'en rendre compte.
Chaque action tonitrue comme si elle se passait là ! face à nous.
Ça grésille ça grouille ça se fait la cavale à fond de train et c'est tout juste si on n'entend pas siffler les balles après qu'elles nous ont effleuré le visage.
Une reconstitution aux petits oignons qui nous plonge comme en caméra embarquée. Dantesque haletant fou et sanguinaire, politique, social et démesuré. Ça se passe dans les tripes parce que tous, les flics et les braqueurs, se livrent un combat de boxe sans merci.
Voilà, une master class d'écriture en immersion pour un sacré bon bouquin bien noir ! »

Fabien Bernier, librairie Decitre - Grenoble

On s’y fera« Drôle, attachante, volontaire et libérée - autant qu’on puisse l’être lorsqu’on habite à Téhéran - Arezou a tout d’une héroïne de Jane Austen. Dans ce deuxième ouvrage traduit en français, l’auteur nous entraîne, avec charme et toupet, dans une comédie bourgeoise à l’iranienne. À découvrir ! » Librairie Decitre — Grenoble 
Belle merveille« “Après avoir survécu à un drame, on peut faire de la vie un métier, putain!!”
Il est parfois des pays où les chants de rêves & de merveilles sont balayés brutalement.
Port au prince, Haiti, 12 janvier 2010… Le séisme est ravageur.
Bernard et d’autres voix racontent ce chaos, la danse macabre des ONG… Et au milieu cet amour, son amour, sorti des décombres comme un appel à la survie…
Les mots s’entrelacent, avec une poésie sans pareille, pour exprimer cet amour charnel, son pays, et ces destins brisés, dans une danse sensuelle et rythmée… envoûtant et caustique ! Une belle promesse littéraire… sur les pas de Jacques Stephen Alexis… » Mathieu Lartaud, librairie Decitre — Grenoble 
Les Murs et autres histoires (d’amour)Les Murs et autres histoires (d’amour) dans la sélection de Fabien de la librairie Decitre de Grenoble 
Un monstre et un chaos« Dans le Ghetto de Lodz, Pologne, 1941, sous les remparts de la honte où tout semble tombeau, les rires, les larmes et les chants s’entrecroisent dans une ode puissante à l’enfance, à l’art et ceux qui résistent vainement à l’effroi du chaos.
De sa langue précise, vibrante d’une poésie aux éclats lumineux, qui nous emporte comme la mélancolie d’un chant yiddish, Hubert Haddad dit la vie qui s’accroche au beau milieu des jeux de dupes et des illusions, des visages de cendres et des mains crispées de labeur.
Un roman qui sonne comme une course effréné contre l’illusion de liberté.
Un grand roman sur ce qu’il reste quand l’on est dépouillé de tout et une voix comme nulle autre, une voix qui vous agrippe les tripes et sait vous arracher un sourire dans l’anti chambre du néant.
Magnifique, déchirant… Et tellement nécessaire ! » Mathieu Lartaud, librairie Decitre — Grenoble 
Le Berger de l’Avent« Une merveille ! » Fabien, librairie Decitre — Grenoble 
Murambi, le livre des ossements« On lit ce livre la gorge nouée, avec le sentiment de lire une œuvre remarquable. Exemplaire aussi parce que Boubacar Boris Diop donne la parole à ses personnages pour dire l’indicible. » Michaëlle, librairie Decitre — Grenoble 
La Mort et le Météore« Roman fou, épopée baroque aux multiples mystères, et autant de trouvailles.
Roman de la quête intérieure et de la rédemption.
Roman qui embrasse la cause politique et écologique.
Comme une farce qui tourne au vinaigre.
L’invention y est délirante, de ces délires auxquels on adhère puisqu’ils sont vraisemblables. Et c’est un tour de force, nous embarquer comme ça sans qu’on n’y prenne vraiment garde, à la découverte d’un peuple qui n’existe pas. Une aventure dans laquelle on s’engouffre l’œil nouveau et l’esprit vierge. 
Traversée par la folie d’un homme qui pensait peut-être pouvoir se sauver lui-même en venant en aide aux 50 derniers indiens Kaajapukugi, La mort et le météore est une onde virtuose qui virevolte de fracas en frasques, de fulgurances en zones d’ombre.
Une écriture à l’imagination débordante, qui foisonne et défrise, un peu cinglée sur les bords, parfois excessive, mais à la luxuriance géniale !
Le météore est un astre qui brille autant qu’il effraie,
la mort un boulon dans une grande chaîne de boulons. » Fabien – Decitre Grenoble