« Dans son dernier roman, Auður Ava Ólafsdóttir manie toujours les mots avec autant de grâce et de poésie.
Alba est une spécialiste des langues en voie d’extinction, elle voyage aux quatre coins du monde pour participer à des colloques sur ce sujet jusqu’à ce qu’elle s’interroge sur son empreinte carbone. Pour compenser tous ses trajets en avion, elle décide de planter des arbres encore et encore pour construire son propre jardin d’Eden.
C’est un véritable travail sur la langue et une belle réflexion écologique que nous offre ici la si talentueuse autrice de Rosa candida, avec cette infinie poésie dont elle a le secret. » Chloé de la librairie Coiffard à Nantes
« Ce texte est une véritable merveille ! Une fois encore, Felwine Sarr, que nous connaissions pour Traces ou pour La saveur des derniers mètres, vient ravir nos oreilles et notre imaginaire avec son univers poétique et cela commence avec le titre.
Les lieux qu’habitent mes rêves est un roman court dans lequel nous suivons le destin très différent de deux frères.
L’un, Fodé, est destiné à devenir le sage du village et va devoir apprendre à dompter et dépasser les frontières du réel et de la physique pour devenir souffle.
L’autre frère, Bouhel, suit des études à Orléans où il va connaître l’amour de la belle Ulga qui le mènera jusqu’en Pologne.
Entre pérégrination, déambulation et rêve, l’auteur nous parle dans une langue remarquable des chemins de la vie. » Solène de la librairie Coiffard à Nantes
« Yu-Ling vit à Pékin depuis une dizaine d’années. C’est la nounou d’un petit garçon, Dada, fils unique d’une riche famille chinoise. Aujourd’hui Yu-Ling a organisé un pique-nique pour Dada. Accompagnée d’une certain Monsieur Courge, cette sortie est en fait un prétexte pour le faux kidnapping de l’enfant, le but étant d’obtenir une rançon dans l’espoir de changer de ville, de métier, de repartir à zéro. Mais tout ne se passe pas comme prévu. Une fois partis pour ce fameux pique-nique, ils apprennent que le grand-père et le père de Dada ont été arrêtés pour corruption et que la mère s’est enfuie lâchement. Ils se retrouvent donc seuls avec l’enfant.
L’Hotel du cygne ouvre les portes sur le quotidien de cette nounou qui va devoir élever ce petit garçon. Ensemble ils forment une famille, un peu étrange, peu conventionnelle mais très touchante. D’un côté, il y a Yu-Ling qui rêve d’une autre vie et de l’autre un enfant qui n’a qu’une envie, avoir des amis.
C’est un roman avec des situations loufoques, ce qui fait toute son originalité. Mais c’est surtout une très belle histoire, tout en sensibilité et qui met en lumière une Chine contemporaine, ses inégalités sociales et la solitude de l’enfant unique. » Manon, Librairie Coiffard - Nantes