Mille librairies
Selon la formule consacrée, nos livres sont disponibles dans toutes les bonnes librairies. Et grâce à la loi sur le prix unique du livre, il y a en France un tissu aussi riche que varié de librairies indépendantes de grande qualité. Ce sont ces librairies que nous avions envie de vous faire découvrir ici – dans une sorte de promenade où l’on rencontrera des personnalités bien trempées et des espaces singuliers où trouver son bonheur… de lire.
Coups de cœur des libraires
« Une impressionnante immersion sur les collines d'Haïti, où le vaudou et les superstitions règnent et triomphent de tout. »
Julia Duroy de la librairie l’Atelier à Paris
« Il y a dans celui-là une véritable sensualité qui nous fait vibrer, et nous avons qu'une hâte à la fin du récit : rencontrer Hoki ! C'est un petit texte (trop court snif) qu'on déguste un peu comme un fruit exotique, entre le besoin de tout manger et l'envie de déguster chaque saveur. En bref, très chouette ! »
Fanny de la librairie Murmure des mots à Brignais
« Ce journal nous vient du futur, écrit par un "vieux cabochard" - un véritable obstiné du stylo. C'est le journal d'un monde à l'agonie, mais aussi de l'attente, de la survie. Quand tout vacille et qu'on est soi-même toujours à la veille de perdre pied, quelles raisons avons-nous de rester chez soi, en vie ? Jusqu'à la dernière ligne, ce livre traduit la prouesse que signifie le fait de vivre, malgré les contradictions et folies humaines. »
Clarence C. de la librairie La Chouette à Lille
« Imaginez : enterrer votre tante, amener votre oncle à l'hôpital, tomber en panne, revoir une cousine insupportable, vous prendre une amende... dans la même journée! Y a de quoi pleurer et pourtant Sladjana nous propose un récit hilarant, ubuesque et complètement farfelu ! »
Librairie Vivement Dimanche à Lyon
« Hubert Haddad pose avec cet enthousiasmant essai un regard quasi avant-gardiste sur “l’œuvre rêvée” par l’artiste conscient de son époque et du rôle “moderne” pleinement revendiqué qu’il y joue. Un bonheur de lecture doublé d’une plume érudite, poétique, vibrante sur une centaine de virtuoses des arts ! » Sophie de la Fnac Gare Montparnasse
« C'est l'histoire de cinq frères, accrochés à leurs rêves, à leurs amours et à leurs ambitions, pendant la guerre Iran-Irak. Chaque chapitre raconte la vie et le destin de ces frères. Les faits s’entremêlent et chaque récit nous plonge dans l'histoire de ce conflit. C'est aussi la vie de Moshen, étudiant. C'est poignant, magnifique. L'écriture et le procédé de narration sont singulières. »
Librairie Les carnets d'Albert à Sallanches
« Un premier roman à ne pas rater ! » Thibaut de la librairie L’Arbre à livres – Le Puy-en-Velay
« Le formidable conteur qu’est Abdelaziz Baraka Sakin nous entraine à Zanzibar, dans un luxuriant roman d’amour et d’aventures. L’homme engagé qu’il est aussi, l’humour en bandoulière, en fait un brulôt contre toutes les oppressions. Un diable de romancier qui enchante pour mieux dénoncer. » librairie Passages – Lyon
« Où et comment l'intelligence artificielle est-elle fabriquée ? Qui la finance et qui sert-elle ? À travers une série d’enquêtes approfondies, Kate Crawford déploie une cartographie exhaustive de l’IA : ses coûts et ses impacts environnementaux, sociaux et politiques. » Mustapha, Fnac Part-Dieu - Lyon
« Narayan, en magicien de la narration, nous embarque dans une histoire d’amour drôle, tendre, ancrée dans l’Inde populaire mais universelle. Fabuleux ! »
Librairie Henri IV à Paris
« Meurtre sur l'îles de marins fidèles est vraiment chouette ! L'Île au trésor de Stevenson est un de mes ouvrages favoris, et c'était un réel plaisir de retrouver l'univers de ces marins truands dans un revival de cette grande œuvre ! »
Axelle de la Librairie-Café Le Biglemoi à Lille
« Imaginez l’Afrique devenue première puissance mondiale face à l’Euramérique qui la convoite. Drôle mais surtout (im)pertinent. À découvrir ! » Librairie La Suite – Versailles
« Ce texte est une véritable merveille ! Une fois encore, Felwine Sarr, que nous connaissions pour Traces ou pour La saveur des derniers mètres, vient ravir nos oreilles et notre imaginaire avec son univers poétique et cela commence avec le titre.
Les lieux qu’habitent mes rêves est un roman court dans lequel nous suivons le destin très différent de deux frères.
L’un, Fodé, est destiné à devenir le sage du village et va devoir apprendre à dompter et dépasser les frontières du réel et de la physique pour devenir souffle.
L’autre frère, Bouhel, suit des études à Orléans où il va connaître l’amour de la belle Ulga qui le mènera jusqu’en Pologne.
Entre pérégrination, déambulation et rêve, l’auteur nous parle dans une langue remarquable des chemins de la vie. » Solène de la librairie Coiffard à Nantes
« Un roman qui sonde avec une sensibilité le jeu des apparences et des désirs. »
Librairie à soi.e à Lyon
« Quel livre ! Une fresque somptueuse, pleine d’humour et de fantaisie, qui nous emporte dans l’Iran du XXe siècle dans un tourbillon exquis, ?, aux personnages hauts en couleur. Les expressions persanes émaillent le texte de bout en bout pour mieux immerger dans la culture, les parfums et les mille et un héros que ? l’histoire persane. Et la révolution islamique de 1979 arrive comme une claque en plein visage, douloureux et brûlante. »
Librairie la Flibuste à Fontenay-sous-Bois
« Un véritable voyage littéraire... Ces nouvelles, puissamment évocatrices, non seulement nous décrivent ce que c'est que d'être femme en Corée aujourd'hui, mais elles nous plongent aussi avec maestria dans la complexité fascinante de la société coréenne actuelle.
Un coup de cœur tout particulier pour les nouvelles de Han Kang, Eun Hee-Kyung et Jeon Gyeong-Nin ! »
Matilde Bagnis de la librairie Atout Livre à Paris
« Lorsqu’elle constate le lourd bilan carbone qu’entrainent ses colloques internationaux sur les langues menacées de disparition, Alba réalise qu’il lui faudrait planter plus de 5600 arbres pour compenser les émissions de CO2 de son année : une forêt dans son pays, l’Islande, qui a depuis longtemps été déboisé. En acquérant un terrain, la linguiste se lance dans le défi fou de créer son propre petit paradis.
Mais comment faire pousser une forêt sur une terre de lave sans cesse battue par les vents ? Que fuit donc Alba en se lançant corps et âme dans la création d’un Éden ? Et quelle place donner aux nouvelles rencontres qui parfois bouleversent la vie ?
D’un effleurement de plume, l’autrice fait profondément raisonner les questions de l’écologie, de l’altérité et de la réinvention de soi. Car Auður Ava Ólafsdóttir, c’est le soin porté au détail, la simplicité du beau et la délicatesse des relations humaines. Ce sont des passions aussi – l’amour d’Alba pour la langue islandaise cette fois-ci – qui dans chacun de ses romans nous donne à découvrir une nouvelle facette de son île chérie.
Éden est un régal de lecture tissé dans de la dentelle. » Margaux de la librairie Le Failler à Rennes
« "Si les eaux sont assez troubles on peut y noyer un poisson " .
C’est ce que dit un des personnages de ce roman étonnant, drôle et glaçant à la fois. Un roman époustouflant dans lequel Marcus Malte nous mène par le bout du nez. Quelques heures de lecture absolument réjouissantes et néanmoins effrayantes par ce qui est dénoncé. Mais qui croire ? Que croire ? » Librairie La Parenthèse — Strasbourg
« Leyla, Shabaneh et Rodja se sont rencontrées sur les bancs de la fac. Leur amitié, solide, perdure alors qu’elles font toutes les trois leurs premiers pas dans la vie active. Leyla aspire à devenir journaliste, alors que son mariage avec Misagh prend fin : elle a refusé de le suivre au Canada. Shabaneh ne parvient pas à oublier les années de guerre. Dans le bureau d’architecte où elle travaille, elle rencontre Arsalan. Il lui plait autant qu’il lui fait peur. Quand il lui demande de l’épouser, elle ne sait quoi lui répondre, tiraillée entre son désir de liberté et l’apparente sécurité qu’il pourrait lui offrir. Et que deviendra son petit frère handicapé si elle n’est plus là pour le soustraire à la fureur maternelle ? Quant à Rodja, elle ne vit que pour son visa. Il est le précieux sésame qui lui permettra de quitter Téhéran pour la France : elle a été acceptée en doctorat à Toulouse. Elle met toute son énergie, toute son âme, dans ce projet.
L’histoire pourrait se dérouler aujourd’hui ou il y a quelques années : le roman n’est pas daté et encore moins politisé, les drames qui se passent actuellement en Iran ne seront jamais évoqués. L’automne est la dernière saison a été écrit en résidence française, mais en langue persane : “Être écrivain, c’est se concentrer sur la langue, se demander si le mot est juste, s’il n’y a pas plus approprié… Mais en Iran, vous devez penser aux lignes rouges. Vous vous censurez. Cela vous détourne du véritable propos de la littérature”, a-t-elle confié dans une interview donnée au journal La Croix. Comme pour ses héroïnes, la liberté n’est qu’un mirage et elle met en lumière l’ambivalence de la société téhéranaise contemporaine, qui oscille entre conservatisme et progrès. Les personnages rêvent d’une vie plus libre, mais ne parviennent à abandonner les leurs. » Julie de la librairie La Cour des grands – Metz