Mille librairies
Selon la formule consacrée, nos livres sont disponibles dans toutes les bonnes librairies. Et grâce à la loi sur le prix unique du livre, il y a en France un tissu aussi riche que varié de librairies indépendantes de grande qualité. Ce sont ces librairies que nous avions envie de vous faire découvrir ici – dans une sorte de promenade où l’on rencontrera des personnalités bien trempées et des espaces singuliers où trouver son bonheur… de lire.
Coups de cœur des libraires
« Quel livre ! Une fresque somptueuse, pleine d’humour et de fantaisie, qui nous emporte dans l’Iran du XXe siècle dans un tourbillon exquis, ?, aux personnages hauts en couleur. Les expressions persanes émaillent le texte de bout en bout pour mieux immerger dans la culture, les parfums et les mille et un héros que ? l’histoire persane. Et la révolution islamique de 1979 arrive comme une claque en plein visage, douloureux et brûlante. »
Librairie la Flibuste à Fontenay-sous-Bois
« Ce texte est une véritable merveille ! Une fois encore, Felwine Sarr, que nous connaissions pour Traces ou pour La saveur des derniers mètres, vient ravir nos oreilles et notre imaginaire avec son univers poétique et cela commence avec le titre.
Les lieux qu’habitent mes rêves est un roman court dans lequel nous suivons le destin très différent de deux frères.
L’un, Fodé, est destiné à devenir le sage du village et va devoir apprendre à dompter et dépasser les frontières du réel et de la physique pour devenir souffle.
L’autre frère, Bouhel, suit des études à Orléans où il va connaître l’amour de la belle Ulga qui le mènera jusqu’en Pologne.
Entre pérégrination, déambulation et rêve, l’auteur nous parle dans une langue remarquable des chemins de la vie. » Solène de la librairie Coiffard à Nantes
« Un roman qui sonde avec une sensibilité le jeu des apparences et des désirs. »
Librairie à soi.e à Lyon
Cinq histoires tout en subtilité portées par une grande finesse psychologique. » Maude Mihami, librairie Comme un Roman — Paris
« Une impressionnante immersion sur les collines d'Haïti, où le vaudou et les superstitions règnent et triomphent de tout. »
Julia Duroy de la librairie l’Atelier à Paris
« Une attendrissante et pleine de malice chronique de gens ordinaires, des histoires qui se dévoilent sous les mains d’une pédicure aux oreilles grandes ouvertes. Des coeurs bosselés, des pieds rongés par la vie, des vies heureuses et d’autres heurtées. Et, en creux, l’histoire de l'Allemagne réunifiée. L’est et l’ouest comme deux continents. Katja Oskamp écrit comme une mélodie, le doux ronron des habitudes, la chanson délicate d’un quartier peuplé d’anecdotes et d’existences creusées par des années de labeur.
Un roman doux et chaleureux, la vie dans la vie, l’humanité dans son intime vérité. Une authenticité qui touche et fait sourire.
Marzahn, mon amour, comme si souvent dans le catalogue des éditions Zulma, est un petit enchantement qui se garde tout près du coeur. » Fabien de la librairie Decitre – Grenoble
« Exceptionnel » Marie-Sophie de la librairie La Procure – Lille
« Gros coup de cœur pour ce roman. La Catalogne en 2066, un petit groupe a décidé de rester. Ils ont choisi un ancien hôpital comme lieu de résistance. Parmi eux, un écrivain, âgé, a décidé de raconter leurs survies mais rapidement son Journal devient un recueil de réflexions sur la vie et sur l’humanité. Splendide ! »
Librairie Les Carnets d’Albert à Sallanches
« À qui profite le crime ?
Phily-Jo a-t-il conçu une machine à énergie libre (la "Freepow") dans les années '90 ? Sa mort était-elle un accident, un suicide, un meurtre ? Pourquoi ne trouve-t-on aucune trace de la machine ? Abordant l’histoire de différents points de vue, Marcus Malte nous embarque avec brio et un sens de l’humour omniprésent dans une incroyable histoire de manipulation ... gouvernementale, complotiste, littéraire ? Pour ma propre sécurité, je n’en dirai pas plus sinon de vous conseiller ce formidable roman à l’actualité "brûlante". » Odile, Librairie Candide, Ixelles
« Hubert Haddad pose avec cet enthousiasmant essai un regard quasi avant-gardiste sur “l’œuvre rêvée” par l’artiste conscient de son époque et du rôle “moderne” pleinement revendiqué qu’il y joue. Un bonheur de lecture doublé d’une plume érudite, poétique, vibrante sur une centaine de virtuoses des arts ! » Sophie de la Fnac Gare Montparnasse
« Un roman comme en apesanteur porté par l’écriture douce et subtile d’Auður Ava Ólafsdóttir. Une belle parenthèse de lecture ! » Céline de la librairie Mots et images de Guingamp
« Le formidable conteur qu’est Abdelaziz Baraka Sakin nous entraine à Zanzibar, dans un luxuriant roman d’amour et d’aventures. L’homme engagé qu’il est aussi, l’humour en bandoulière, en fait un brulôt contre toutes les oppressions. Un diable de romancier qui enchante pour mieux dénoncer. » librairie Passages – Lyon
« C’est l'histoire de deux sœurs afro-brésiliennes. Tout commence par un drame alors qu’elles sont encore enfants. Deux femmes, deux destins, chacune refusant d’accepter leurs conditions de vie. Deux battantes qui n’hésiteront pas à militer. Deux résistantes.
Un récit profondément humain qui nous fait découvrir ce pan de l’histoire brésilienne qui fait effet miroir avec le Brésil d’aujourd'hui. » Librairie Les Carnets d’Albert – Sallanches
« Où et comment l'intelligence artificielle est-elle fabriquée ? Qui la finance et qui sert-elle ? À travers une série d’enquêtes approfondies, Kate Crawford déploie une cartographie exhaustive de l’IA : ses coûts et ses impacts environnementaux, sociaux et politiques. » Mustapha, Fnac Part-Dieu - Lyon
« Iran 1979, l'Ayatollah Khomeiny, au terme de la révolution islamique destitué le Shah, arrivé au pouvoir et met en place une théocratie chiite. 1980, l'Irak sunnite de Saddam Hussein déclare la guerre à l'Iran par peur que la révolution s'étende dans son pays.
C'est dans ce contexte pour le moins tendu que cinq frères : Massoud, Mansour, Mahmouf et Taher meurent. Tous les cinq épris de liberté, tous les cinq décédés.
Si l'histoire est jouée d'avance, le texte n'en reste pas moins plein de rebondissements. Nous espérons, aimons, nous battons, crions et chutons avec ces cinq frères. L'écriture délicate et poétique nous plonge au plus près d'un temps en Iran. »
Thomas de la librairie Au Pays des Livres à Colombes
« Une comédie bosniaque ultra burlesque et survoltée où les situations absurdes s'enchainent aussi vite que les crises de nerfs. »
Sarah de la librairie La Voie aux chapitres à Lyon
« Leyla, Shabaneh et Rodja se sont rencontrées sur les bancs de la fac. Leur amitié, solide, perdure alors qu’elles font toutes les trois leurs premiers pas dans la vie active. Leyla aspire à devenir journaliste, alors que son mariage avec Misagh prend fin : elle a refusé de le suivre au Canada. Shabaneh ne parvient pas à oublier les années de guerre. Dans le bureau d’architecte où elle travaille, elle rencontre Arsalan. Il lui plait autant qu’il lui fait peur. Quand il lui demande de l’épouser, elle ne sait quoi lui répondre, tiraillée entre son désir de liberté et l’apparente sécurité qu’il pourrait lui offrir. Et que deviendra son petit frère handicapé si elle n’est plus là pour le soustraire à la fureur maternelle ? Quant à Rodja, elle ne vit que pour son visa. Il est le précieux sésame qui lui permettra de quitter Téhéran pour la France : elle a été acceptée en doctorat à Toulouse. Elle met toute son énergie, toute son âme, dans ce projet.
L’histoire pourrait se dérouler aujourd’hui ou il y a quelques années : le roman n’est pas daté et encore moins politisé, les drames qui se passent actuellement en Iran ne seront jamais évoqués. L’automne est la dernière saison a été écrit en résidence française, mais en langue persane : “Être écrivain, c’est se concentrer sur la langue, se demander si le mot est juste, s’il n’y a pas plus approprié… Mais en Iran, vous devez penser aux lignes rouges. Vous vous censurez. Cela vous détourne du véritable propos de la littérature”, a-t-elle confié dans une interview donnée au journal La Croix. Comme pour ses héroïnes, la liberté n’est qu’un mirage et elle met en lumière l’ambivalence de la société téhéranaise contemporaine, qui oscille entre conservatisme et progrès. Les personnages rêvent d’une vie plus libre, mais ne parviennent à abandonner les leurs. » Julie de la librairie La Cour des grands – Metz