C’est moi qui éteins les lumières
Zoyâ Pirzâd C’est moi qui éteins les lumières

Roman traduit du persan (Iran) par Christophe Balaÿ

Nouveauté

12,5 × 19 cm
978-2-84304-644-5
9,99
Paru le 02/05/2013
Autres formats
Poche Z/aGrand format

Dans un quartier préservé d’Abadan, Clarisse, l’épouse et mère de famille à travers qui l’histoire se déploie, est une femme d’une profonde humanité, intelligente, d’une simplicité de cœur qui nous la rend spontanément attachante. Par ses yeux, on observe le petit cercle qui se presse autour du foyer : un mari ingénieur à la raffinerie, fervent de jeu d’échecs et de politique, les deux filles, adorables et malicieuses jumelles, Armène, le fils vénéré en pleine crise d’adolescence, et la vieille mère enfin qui règne sur la mémoire familiale. Pourtant la très modeste Clarisse, cuisinière éprouvée qui se dévoue sans compter pour les siens, va bientôt révéler sa nature de personnage tchekhovien, au romanesque d’autant plus désarmant qu’il se montre on ne peut plus retenu. De nouveaux voisins se manifestent en effet, une famille arménienne débarquée de Téhéran qui va très vite bouleverser l’équilibre affectif de notre femme invisible. Comme dans les romans de Jane Austen, Zoyâ Pirzâd dresse avec justesse et drôlerie le portrait d’une société patriarcale scellée par les usages et traditions des femmes.

Zoyâ Pirzâd

Romancière, nouvelliste hors pair, Zoyâ Pirzâd, née à Abadan d’un père iranien d’origine russe et d’une mère arménienne, fait partie de ces auteurs iraniens majeurs qui ouvrent sur le monde l’écriture persane sans rien céder de leur singularité. Découverte par Zulma en 2007 et d’emblée très remarquée, elle compose, d’ une œuvre à l’autre, un kaléidoscope de la vie en Iran – du point de vue des femmes –, et bien au-delà, de la vie tout court.



12,5 × 19 cm
978-2-84304-644-5
9,99
Paru le 02/05/2013
Autres formats
Poche Z/aGrand format

Bonus

« Magique. »

Librairie Quai des brumes - Strasbourg

« Un livre plein de couleurs et de vie. »

Librairie L’Armitière - Rouen

« Étoile montante
de la littérature iranienne,
Zoyâ Pirzâd transcende
le quotidien de
son écriture limpide. »

Elle

« Si tu veux mon avis, ils disent tous les deux
des imbécillités. Moi, je dis toujours à Garnik,
qu’il a raison. Toi aussi, tu devrais dire à Artush :
“Bien sûr mon chéri, c’est toi qui as raison. (...)
Les hommes sont persuadés que s’ils ne parlent
pas politique, ils ne sont pas tout à fait
des hommes !” »

C’est moi qui éteins les lumières, Zoyâ Pirzâd

« Des émois
de Clarisse, le lecteur
aura été le seul
et chanceux confident. »

Catherine Sabbah,
Les Échos

« Un roman fort et simple,
débordant de senteurs,
de saveurs et de délicatesses. »

Librairie Cheminant - Vannes

Zoyâ Pirzâd chez Zulma