Coups de cœur des libraires

« Portrait d’une femme simple, en Iran, dont le quotidien est bouleversé avec l’arrivée de nouveaux voisins... Aussi doux que gracieux. » Librairie La Suite – Versailles

« Zoyâ Pirzâd brosse le portrait d’une famille arménienne au moment où de nouveaux voisins s’installent dans le pavillon face au sien. Par petites touches, par une simplicité dans l’écriture qui rend le livre hyperréaliste, l’auteure guide son lecteur dans la routine tranquille d’une mère au foyer, Clarisse, qui se voit bouleversée par ces nouveaux arrivants. Lire les premiers mots de ce roman, c’est entrer avec bonheur dans la vie de cette femme, dans ses pensées les plus intimes, ses préoccupations féminines, celles qu’elle cache à son mari, à ses enfants, à sa mère trop présente et à sa soeur, éternellement célibataire. Les détails sont importants pour Pirzâd, mais rien n’est plaqué: les joies, les petits drames et les plus gros. Un roman beau et fort à propos de la complexité du quotidien. » Christine Arseneault-Boucher, librairie Pantoute — Québec (Canada)
« Une pépite ! » Maté Blatz, librairie Le Roi Lire — Sceaux
Lu et conseillé par Aurélia Durandal de la librairie Liragif de Gif-sur-Yvette
Lu et conseillé par Philippe Soussan de la librairie Les Vraies Richesses de Juvisy-sur-Orge
« Dans l’Iran des années soixante, Abadan (ville de la province du Khuzestan, au sud-ouest, où le conflit irano-irakien sera destructeur) se distingue par son complexe pétrolier et son port, par l’empreinte de la culture anglaise et par la mixité raciale. Clarisse et les siens y sont installés, comme bon nombre de familles dont un membre travaille pour la raffinerie. Eux sont arméniens, l’harmonie sociale semble acquise – déjeuners au club, bon voisinage et amitiés malgré l’intérêt du mari pour la politique – et l’unité familiale tenir bon – malgré la crise d’adolescence de l’aîné, une grand-mère et une tante envahissantes. Clarisse y veille. C’est son rôle, sa tâche dans le pur respect de la tradition patriarcale : née dans le genre féminin, elle sera toujours « celle de » (fille, femme, mère « d’untel »)… travailler à la maison, se marier, avoir des enfants. Forte d’une richesse de cœur, d’une culture et d’un élan naturel à prendre soin des autres, Clarisse voit cependant son petit monde bouleversé par l’arrivée de nouveaux voisins ; cela la pousse à porter un nouveau regard, à la fois tendre et romanesque, de l’intérieur, sur ce petit cercle et son quotidien. C’est tout cela que soulève la rituelle et anodine (?) question de son mari : "J’éteins les lumières, ou tu le feras toi-même ?" » Marie-Hélène, librairie Interlignes — Limours
« Nous avions suivi les précédents romans et nouvelles de cette brillante auteur iranienne. Avec ce nouveau texte, elle brosse un portrait lucide et complexe de la vie et de la culture des Arméniens d’Iran au travers du portrait de Clarisse, femme au foyer dévouée et touchante. » Librairie Obliques — Auxerre
Lu et conseillé par Evelyne Levallois de la librairie L‘Autre Monde d’Avallon
Lu et conseillé par Marie-Odile Perrocheau de la librairie Agora de La Roche-sur-Yon
« En demies teintes, et à demi-mots, l’auteur saisit un moment de trouble et de vacillement dans la vie d’une femme sans histoire. Magnifique ! » Librairie Quai des mots — Épinal
« Un livre qui fait voyager, plein de couleurs et de vie. Et en plus, c’est vraiment très drôle. Le personnage de la soeur, en particulier, est hilarant. Elle critique tout et tout le monde en s’empiffrant de choux à la crème... » Graziella, librairie L’Armitière — Rouen 
Coup de cœur de Greta Meunier de la librairie Chantelivre à Paris
Lu et conseillé par Linda Pommereul de la librairie Doucet du Mans
«  Dans le quartier d’Abadan, Clarisse mène sa vie d’épouse, mère et femme au foyer. Cette jeune femme discrète, dévouée pour les siens, va s’ouvrir, s’affirmer peu à peu. Ce changement va être motivé par l’arrivée d’une nouvelle famille de voisins. Le talent de Zoya Pirzad est d’amener par touches succinctes l’éveil de Clarisse. De même, elle décrit avec justesse, et donne au lecteur, le sentiment de déambuler dans cette société patriarcale. Un petit bijou. » Elsa, librairie Develay — Villefranche-sur-Saône
« Escale en Iran, nous partageons un moment important dans la vie d’une famille arménienne. Celle qui éteint les lumières nous prouve que le quotidien n’est pas qu’une longue suite de gestes et d’actions routiniers. Une belle leçon de vie ! » Laura, librairie CoLibris — Meyzieu
« Quelques semaines dans la peau d’une femme au foyer arménienne. Un éveil à la conscience pour celle qui, tout en acceptant sa condition, aimerait être écoutée et respectée en tant que femme, mère, épouse, fille, sœur... Un beau portrait de femme tout en suggestion, alors qu’en toile de fond les femmes iraniennes obtiennent le droit de vote. » Librairie Raconte-moi la Terre — Lyon
« Femme au foyer, mère aimante, sœur et fille sans faille et arménienne exilée, Clarisse nous touche en plein cœur. De sa plume toujours plus subtile et puissante, Zoyâ Pirzâd nous plonge avec intensité dans le quotidien semble-t-il banal de Clarisse. Dans ce très beau roman en marge, on amorce sa révolution intérieure et on regarde avec étonnement une pluie de sauterelles ! Magique. » Librairie Quai des Brumes — Strasbourg 
« Un petit bijou sur le bonheur de vivre, la famille, le quotidien d’une famille iranienne. Une belle découverte, et un autre regard sur l’Iran contemporain. » Librairie L’Escampette — Pau
« La vie est bien réglée autour de Clarisse ; le mari, les enfants, la maison, les courses, un peu de lecture... Mais tout semble aller de travers avec l’arrivée de nouveaux voisins venus de Téhéran : une grand-mère, son fils, et une petite-fille. Le mari se mêle de politique dans un pays où les libertés sont loin d’être assurées, le fils aîné tombe amoureux et fait de grosses bêtises pour les beaux yeux de sa belle et les jumelles, d’habitude si proches, commencent à se disputer... Clarisse elle-même ne sait plus très bien où elle en est.
Au milieu de cette grande famille, Clarisse se révèle un personnage primordial. Porté par une écriture légère et dynamique, ce roman malicieux embarque le lecteur dans la vie de cette héroïne malgré elle, personnage attachant s’il en est, au coeur d’un pays où tout reste à faire pour les femmes ! » Marianne Kmiecik, librairie Les Lisières — Villeneuve d’Ascq
Lu et conseillé par Wilfrid Séjeau de la librairie Le Cyprès de Nevers
« Un roman fort et simple, débordant de senteurs, de saveurs et de délicatesses. » Sophie Bourhis, librairie Cheminant — Vannes
Lu et conseillé par Marie-Paule Bonnaud de la librairie Contact d’Angers
« C’est moi qui éteins les lumières… Tel est le titre du nouveau roman de Zoya Pirzad. Beau portrait de femme, Clarisse, attachante, attirante, la main sur le cœur, prête à aider ses enfants, son mari, ses voisins… Nous avons toujours autant de plaisir à lire les romans de cette écrivain arménienne. Peinture de la vie quotidienne, regard sur la société arménienne des années 1960, Zoyâ Pirzâd sait magnifiquement peindre par petites touches ce quotidien là qui nous paraît à la fois si proche et si lointain. » Librairie L’Esprit large — Guérande 
Le coup de cœur de Delphine Marchand de la librairie Les Nuits Blanches de Nantes 
Lu et conseillé par Jean-Baptiste Hamelin de la librairie Le Carnet à Spirales de Charlieu 
Lu et conseillé par Manon Godeau de la librairie Gargan’mots de Betton
Coup de cœur de la librairie La Boite à livres de Tours
Coup de cœur de Rachel de la librairie Librairie Le Failler de Rennes
« Écrivaine phare du catalogue des éditions Zulma, Zoyâ Pirzâd revient faire le bonheur des lecteurs et surtout des lectrices françaises avec son livre intitulé C’est moi qui éteins les lumières, traduction du premier roman qu’elle avait publié en Iran. C’est ainsi que l’on plonge avec délice dans le quotidien d’une famille arménienne installée à Abadan à travers le personnage de Clarisse, épouse et mère de famille dont le dévouement évoque plutôt un sens du sacrifice infini. Mais avant que l’on ne soit tenté de l’ériger en sainte et de lui vouer un culte, on se rend compte que ce beau parangon d’abnégation pourrait être plus vulnérable qu’il n’y paraît à première vue. Ainsi, l’installation d’une autre famille arménienne sonne définitivement le glas de la tranquillité d’esprit de Clarisse lorsque cette dernière se rend compte qu’elle passe volontiers du temps à s’entretenir avec son nouveau voisin, un veuf d’à peu près son âge. Moins encline à supporter le caractère taciturne de son mari féru de politique, l’envahissement récurrent de sa boulimique de soeur et de leur mère ainsi que les commérages de la communauté, elle découvrira peu à peu ses limites. Les lecteurs de Zoya Pirzad retrouveront dans ce merveilleux roman le même souci du détail et la même finesse d’analyse qui nous avaient séduit avec ses précédents livres, et surtout, on est une fois de plus frappé par sa dimension universelle. » Librairie Mollat — Bordeaux
Lu et conseillé par Coline Hugel de la librairie La Colline aux livres de Bergerac
Le coup de cœur de Jacky Raimbault de la librairie Des Livres et Nous de Périgueux 
« Comme l’auteure Zoyâ Pirzâd (le goût âpre des kakis), Clarisse est arménienne d’Iran. Sa vie quotidienne est rythmée par l’éducation de ses trois enfants, par la préparation des repas et les tâches ménagères du matin au soir tard : "c’est moi qui éteins les lumières". Cet équilibre est rompu par l’installation de voisins : une grand-mère, son fils et sa petite fille, dont le passé est empreint de drames et de mystères. Face à des situations nouvelles pour elle, Clarisse nous livre ses pensées contradictoires, elle n’est plus sûre de rien. Jusqu’au jour où... Dans ce roman du quotidien à la première personne, l’auteure sait d’emblée nous familiariser avec les personnages tout en nuances, la maison ouverte sur l’extérieur, ce quartier où souffle le vent du désert. Nous suivons le cheminement de Clarisse vers son émancipation, thématique universelle, grâce à la plume et l’art de Zoyâ Pirzâd. » Catherine, librairie du Rivage — Royan 
Lu et conseillé par Valérie Barbe et Marie Morel de la librairie Au Brouillon de culture de Caen 
Lu et conseillé par Aurélie Paschal de la librairie Prado Paradis de Marseille 
Lu et conseillé par Geneviève Gimeno de la librairie Maupetit de Marseille 
« Ouvrir un nouveau livre de Zoyâ Pirzâd, c’est comme retrouver une vieille amie et reprendre la conversation là où on l’avait laissée… Et elle nous donne, comme en confidence, des nouvelles de sa famille, de ses amis, de sa rue, de son quartier. On se surprend à revivre ce plaisir simple d’une bonne lecture : une histoire simple, des portraits bien brossés et un style qui coule en douceur, qui serpente tranquillement ... On ne peut que remercier une fois encore les éditions Zulma de publier cette belle femme généreuse qui nous parle de la vie quotidienne en Iran comme si nous étions de proches voisins. La petite flamme de C’est moi qui éteins les lumières nous réchauffe le coeur... » Myriam Peyraud, librairie du Théâtre Zannini — Bourg-en-Bresse
Lu et conseillé par Françoise Gaucher de la librairie Le Coin des Livres — Davézieux

« Un questionnement sur l’émancipation de la femme, sur l’intégration des communautés fortes sur leur terre d’accueil, sujets qui ne manquent pas d’actualité. Une très belle écriture, un agréable dépaysement. »

« Dans un quartier préservé d’Abadan en Iran, Clarisse, l’épouse et mère de famille à travers qui l’histoire se déploie, est une femme d’une profonde humanité, intelligente, d’une simplicité de cœur qui nous la rend spontanément attachante. Par ses yeux, on observe le petit cercle qui se presse autour du foyer : un mari ingénieur à la raffinerie, fervent de jeu d’échecs et de politique, les deux filles, adorables et malicieuses jumelles, Armen, le fils vénéré en pleine crise d’adolescence. Ajoutons à cela deux femmes très envahissantes : la soeur de Clarisse qui cherche à tout prix un mari et enfin la vieille mère qui règne sur la mémoire familiale. L’arrivée de nouveaux voisins, une famille arménienne débarquée de Téhéran va bouleverser le quotidien de Clarisse. Le sort de Clarisse ne diffère pas de celui de la plupart des autres femmes iraniennes : elle s’est mariée, a eu des enfants, et s’occupe de la maison. L’émancipation n’est pas de mise et même dans ses moments intimes de liberté et de rêverie , elle ne peut -et son entourage ne lui laisse pas- oublier les codes de bonne conduite que lui impose la société. On parle de poussière, de vaisselle, de gouters et de colères d’enfants, mais aussi d’émois, de colères, de jalousies et de complicités... Un roman hyperréaliste plein de vie et de grâce .. servi par une plume simple et efficace... Zoyâ Pirzâd, vous avez — encore une fois — réussi à me séduire. »
Le coup de cœur d’Isabelle Le Borgne.
« Une femme, une mère, c’est elle qui gère la famille, répond aux besoins de chacun, console, écoute, conseille et s’oublie. Un portrait de femme attachante, grave et drôle, forte et sensible qui nous emporte dans le monde secret d’une femme Arménienne en Iran. »
Marie-Anne Julien
« Nous avons aimé l’histoire de cette mère de famille arménienne d’Iran qui voit son monde chamboulé par l’arrivée de nouveaux voisins dans la maison d’en face et qui aspire à être davantage considérée dans une société essentiellement patriarcale.
On connait finalement très peu de choses de l’Iran et ce roman donne véritablement envie d’en savoir davantage sur ce pays. L’écriture et l’histoire rappellent à divers égards les romans de Jane Austen. La description à la fois pleine d’humour et caustique d’une communauté très fermée ne sont en effet pas sans rappeler l’auteure britannique. Nous avons aimé ce personnage de Clarisse très maternel et généreux, mais aussi assez passif et contemplatif, qui aimerait avoir le temps de parler de littérature et de se laisser aller à un amour impossible... Un très beau roman vraiment poétique... Et ce qui ne gâche rien, la couverture des éditions Zulma est en elle-même une véritable invitation au voyage littéraire.... »
Éléonore
Le coup de cœur d’Élise Henry.