Correspondance – Tome 1 (1858-1885)
August Strindberg Correspondance – Tome 1 (1858-1885)

Choix, présentation et traduction du suédois par Elena Balzamo
Prix Sévigné 2010-2011 de littérature étrangère

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12,5 × 19 cm
432 pages
978-2-84304-491-5
23,40
Paru le 01/10/2009
La Correspondance d’August Strindberg est, à elle seule, un roman-fleuve, une saga de la réalité convulsive de son époque, le témoignage des contradictions d’un nouveau Jean-Jacques qui voulut mettre à bas la bourgeoisie et le capitalisme. On y découvre un homme d’une santé créatrice en perpétuelle effervescence qui se plaint de tous les maux imaginables, un moraliste intransigeant qui emploie les pires ruses de Don Juan pour s’attacher l’une ou l’autre des femmes de sa vie, un poète sincèrement désintéressé qui harcèle la profession du livre pour obtenir des subsides, un authentique expert de la sensibilité féminine versant dans la plus outrée des misogynies, un misanthrope occupé à sauver l’humanité.
En près de dix mille lettres et plus d’un demi-siècle, la Correspondance de Strindberg, immense archipel de la littérature scandinave, révèle une formidable entreprise d’investigation intellectuelle et sensible.

August Strindberg

Son roman la Chambre rouge (1879) vaut à August Strindberg (1849-1912) la célébrité à trente ans. Il publie pamphlets, nouvelles, pièces de théâtre, se marie trois fois, voyage en Europe. Jusqu’à la fin de sa vie, il reste au cœur des débats politiques et littéraires. En près de dix mille lettres et plus d’un demi-siècle, sa correspondance révèle une passionnante entreprise d’investigation intellectuelle et sensible.

Elena Balzamo est à l’origine de la présente édition de la correspondance de Strindberg, en trois volumes. Essayiste et traductrice, elle a consacré plusieurs livres à la vie et à l’œuvre de l’écrivain, et traduit aussi bien son théâtre que ses romans et nouvelles. Pour sa traduction de la correspondance de Strindberg, elle a reçu la bourse Jean Gattégno 2010, ainsi que le Prix Sévigné de littérature étrangère 2010-2011.



12,5 × 19 cm
432 pages
978-2-84304-491-5
23,40
Paru le 01/10/2009

Bonus

« Divine surprise. »

Odile Quirot,
Le Nouvel Observateur

« Sa correspondance
est comme le laboratoire
du dramaturge,
romancier, nouvelliste,
poète et pamphlétaire. »

Mathieu Lindon, Libération

« La grande beauté de ce livre,
c’est de faire le portrait
en sourdine de ce “voyou”
imprévisible et tonitruant,
pénétré de l’idée
d’un “bien commun”, mais
d’une sauvage indépendance. »

Nils C. Ahl, Le Monde des livres

« La correspondance de Strindberg
devient la radiographie d’une âme
inquiète, solitaire, insatisfaite, violente.
Une âme passionnée »

Christophe Mercier, L’Humanité

« La correspondance
d’un génie tourmenté
qui aura su transformer
ses démons en littérature. »

Richard Blin,
Le Matricule des Anges

« La candeur n’est pas le fort d’August Strindberg.
Il scandalise en toute conscience.
Avec cynisme, il se félicite de ses provocations.
En une langue imagée, nerveuse et débridée,
voire vulgaire, il tranche sur tout et fustige sans pitié. »

Lionel Richard, Le Magazine des livres

August Strindberg chez Zulma