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Librairie Gallimard – Montréal

Librairie Gallimard – Montréal
3700, boulevard Saint-Laurent
H2X 2 Montréal - Canada
(514) 499 2012
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Coups de cœur des libraires

Nourri par le sang

« Premier roman de Mehdi Yazdani Khorram à être traduit du Persan au Français, « Nourri par le sang » est un roman chorale situé à Téhéran simultanément en 1981, aux débuts d’un conflit qui opposa l’Iran à l’Irak de 1980 à 1988, ainsi qu’en 2015.

On y suit, en 2015, Mohsen Meftah, jeune étudiant rêvant d’aller faire son doctorat en langue arabe à Beyrouth, faisant des économies en étant rémunéré par des familles endeuillées pour aller prier sur les tombes de leurs morts ainsi qu’en jeûnant à leur place à leur mémoire. Le samedi, plus grosse journée de sa semaine de deuils, il se charge de prier à la mémoire de cinq frères, tous décédés à quelques semaines d’intervalle, en 1981, dans des circonstances passant d’horribles à mystérieuses.

S’en suit, intercalée dans le déroulement de sa journée, l’histoire des frères Soukhteh, tissée dans une trame narrative construite comme une fugue au rythme effréné d’un roman d’aventure superbement exécuté. Le roman de Khorram, outre ses qualités purement littéraires (le jeu de temporalités intercalées est particulièrement fin, entre autres), est surtout un grand roman mettant en scène un Moyen-Orient multiple et complexe où les clichés sur cette région du monde sont déconstruits et remis en question, où l’histoire et le patrimoine millénaires de l’Iran sont réhabilitées dans toute leur richesse et leur complexité. »

Luc-Antoine de la librairie Gallimard à Montreal

Fille d’Haïti

« Premier roman d’une des voix majeures des littératures des Caraïbes et de la modernité littéraire haïtienne, Fille d’Haïti met en lumière les enjeux de genre, de classe et d’ethnicité dans un Haïti au bord du gouffre de la prise de pouvoir de François Duvalier. Dans une écriture d’une grande maîtrise et avec pour trame de fond une histoire d’amour entre deux personnages s’attirant tout en se repoussant dans un va-et-vient vertigineux, Vieux-Chauvet touche aux enjeux de la liberté et de la révolution en abordant de front la question de la place des femmes dans les mouvements sociaux révolutionnaires. Avec ce roman annonçant une œuvre monumentale, Vieux-Chauvet tente de toucher à l’humanité commune de celles et ceux qui tâchent tant bien que mal de se rapprocher dans un but commun, malgré leurs différences. » Luc-Antoine de la librairie Gallimard à Montréal !

La vérité sur la lumière

« Naître, c’est sortir des ténèbres ventrales pour s’exposer à la lumière verticale du monde. Et dans le dernier livre d’Ólafsdóttir, c’est quatre générations de sages-femmes qui s’évertuent avec humanité à faire jaillir cet éclair qu’est la vie. L’une d’entre elles – la grand-tante Fífa – conçoit des textes portés par un puissant désir de création. C’est le second engendrement : utiliser le langage pour nommer et façonner le vivant. Dans ce septième roman, les mots de cette grande dame des lettres islandaises dansent sous nos yeux avec grâce, comme le ferait une aurore boréale dans l’immensité du ciel nordique. » Alexandra, librairie Gallimard – Montréal

Ce qu’ici-bas nous sommes

« Faux journal ethnologique regorgeant de dessins plus étranges les uns que les autres, ce récit relate la découverte de la cité imaginaire de Zindan, confluent de curiosités venues de tous lieux et de toutes époques. Le code QR y côtoie joyeusement Amazones et aviateurs célèbres en rade. » Thomas, Librairie Gallimard - Montréal

Une empreinte sur la terre – Buru Quartet III

« Avec ce troisième tome, la tétralogie de Buru gagne encore en profondeur et en virtuosité. Plus complexe que les tomes précédents par l'abondance d'idées politiques qui y sont âprement discutées par une multitude de communautés, Une empreinte sur la terre incarne le temps de l'action après celui de la réflexion. Les tentatives audacieuses se succèdent, avec leur lot d'échecs, de remises en question, ne ménageant aucun moyen, aussi drastiques puissent-ils paraître à prime abord. Minke et ses nouveaux compagnons se lancent à corps perdu dans la lutte pour l'émancipation et l'amélioration des conditions de vie de tous les Indonésiens, riches et pauvres, acihais, javanais, balinais. Associations, syndicats, journaux, les initiatives foisonnent et dérangent de plus en plus le pouvoir qui ne tardera pas à mettre en branle son insidieuse machine de répression. Avec le même talent fou de conteur, Pram nous rive à sa saga et les pages s'enchaînent à un rythme étonnant au regard de la densité du propos. Ne manque plus à notre bonheur de lecteur que la finale de ce chef-d’œuvre qui paraîtra à l’automne ! Patience. » Thomas Dupont-Buist, librairie Gallimard - Montréal

Enfant de toutes les nations – Buru Quartet II

« Second volet du Buru Quartet, Enfant de toutes les nations surpasse toutes les promesses annoncées par son premier volet. Délaissant les bancs des écoles publiques coloniales, Minke doit à présent se frotter au vrai monde, celui qui n’épargne personne sauf le plus fort. Fini les connaissances érigées en dogmes, l’éthique à deux vitesses et les prétentions à la supériorité morale. Se heurtant parfois douloureusement aux esprits bienveillants de ses compagnons, au fil des conversations le sien s’affûte jusqu’à donner lentement et tortueusement naissance à une conscience politique. Minke bat la campagne, prenant connaissance des chaînes que portent la grande majorité des siens. Beaucoup plus politique que le premier volume, Enfant de toutes les nations déploie toute l’ampleur de ce feuilleton inlâchable et met la barre haute pour les deux derniers volumes qui paraîtront au cours de l’année 2018. Patience ! » Thomas Dupont-Buist, librairie Gallimard - Montréal

Le Monde des hommes – Buru Quartet I

« Un livre pour comprendre le monde des hommes !
Nous sommes en 1899 en Indonésie. Minke, un jeune javanais excelle dans une école réputée des Indes Néerlandaises. Il va rencontrer Annelies, une métisse qui va changer sa vie. Sa mère est une javanaise, mariée de force à un riche blanc. C'est un récit percutant pour comprendre l'histoire de la colonisation, des inégalités, de l'injustice des différentes classes... Roman d’apprentissage, quête de l’identité, tout est important dans ce premier tome ! Il faut savoir que son auteur a été censuré toute sa vie, et que cette histoire est née en prison. C'est une véritable chance d’avoir ce roman traduit dans notre langue ! » Manon, libraire Furet du Nord - Lille

Le Monde des hommes – Buru Quartet I

« D’abord publié en 2001 aux éditions Rivages, le premier volume de cette saga était resté sans suite. Spécialistes de ce genre de sauvetage littéraire, les éditions Zulma, non contentes de réviser la traduction antérieure, ont entamé la traduction de la tétralogie complète ! Cela étant dit, c’est à vous maintenant de découvrir cette œuvre immense, récit passionnant de la décolonisation indonésienne s’échelonnant sur des dizaines d’années. Une culture cryptée, hiérarchisée, fragmentée, infiniment riche et largement inconnue livre peu à peu ses secrets, au gré des tribulations de Minke, écolier indigène en qui les plus grands placent des espoirs plus grands encore. Le monde des hommes, c’est l’odyssée de l’apprentissage de la liberté, avec toutes les batailles que cela présuppose. » Thomas Dupont-Buist, librairie Gallimard - Montréal

La Maison de verre – Buru Quartet IV« Ici s’achève le Buru Quartet, cette immense fresque de plus de 2000 pages enfin intégralement traduite en français. Ç’aura été un long et grand voyage d’émancipation, une étude vivante du choc de la culture européenne avec celle de l’Asie, une dénonciation subtile de l’atrocité des mécanismes coloniaux. Dans ce dernier tome, il nous faut laisser Minke, narrateur et héros des trois précédents volumes. S’opère un renversement de perspective habile et l’on se retrouve à voir le monde par les yeux d’un autre indigène talentueux, celui-là moins solide dans sa probité que Minke, cédant rapidement aux privilèges du pouvoir malgré les tourments de la conscience. Engagé à titre d’expert-conseil par le gouvernement colonial, Pangemanann a vendu ses capacités d’analyse hors du commun aux oppresseurs des Indonésiens qui osent emprunter le sentier miné de l’autonomie. De coups bas en injustices camouflées, les remords grignotent lentement son âme à la mesure où la bouteille le ravit au monde. Héros et lâches finissent indistinctement broyés, les espoirs enfouis sous une tombe barbouillée, sans que l’Histoire n’en fasse trop de cas, hermétique à ce qui se trame sous ces latitudes. Certainement l’un des meilleurs feuilletons politiques de tous les temps ! » Thomas
Miss IslandeCoup de cœur des libraires.
La Pensée écologique« L’excellente maison d’édition Zulma s’est lancé le nouveau défi d’entamer, en cette année 2019, une collection d’essais. On pourra trouver, dans leur catalogue, des livres de philosophie, d’économie, d’histoire et de société toujours avec ce souci de nous faire découvrir des incontournables malheureusement oubliés. C’est le cas pour le tout premier livre de la collection, La Pensée écologique de Timothy Morton. Bien que paru en 2010 en anglais, cette première traduction en français, signée magistralement par la romancière et philosophe Cécile Wajsbrot, est toujours d’actualité. Morton, philosophe avec une abondante œuvre publiée en anglais, montre sa capacité à associer des classiques à la culture pop contemporaine en y ajoutant un prisme très personnel et intéressant. Dans La Pensée écologique, vous lirez une relecture de L’Origine des espèces de Darwin avec maintes références à Disney, Blade Runner (le film préféré de l’auteur) ou Star Wars. Kant, Levinas, Marx, Adorno et Descartes dialoguent avec Coleridge, Wordsworth, Milton, Rimbaud ou Shelley, entre autres, puisque le postulat principal de Morton est que l’art et seulement l’art peut nous aider à penser une écologie globale qui permette de faire face aux problèmes environnementaux auxquels nous sommes exposés. Pour ceci, les deux éléments clefs de cette pensée écologique sont le maillage (“le fait de constater que tous les êtres sont interconnectés”), et l’étrange étranger (“les frontières entre les êtres et l’identité des êtres sont affectées par cette interconnexion”). Provocateur, original, brillant et surtout très solide avec ses théories, l’essai de Timothy Morton nous pousse à sortir des sentiers battus, à redéfinir nos certitudes en envisageant une pensée plus large, plus sombre, plus artistique et enfin plus écologique, qui a à voir avec “l’art, la philosophie, la littérature, la musique et la culture [...], et qui inclut toutes les voies imaginables du vivre ensemble”. » Librairie Gallimard – Montréal
Le Testament d’Alceste« Un incontournable de la littérature catalane ! » Thomas et Jordi
Le Garçon« L’auteur qui nous vient du polar s’éloigne de son genre de prédilection pour nous offrir un volumineux roman d’apprentissage ayant pour toile de fond la première moitié du XXe siècle. Étrange objet littéraire que voilà, magnifiquement écrit et imprimant dans nos mémoires les fulgurances qu’il fait naître en rendant hommage à la musique (celle de Chopin, de Mendelssohn) et à la littérature érotique, de même qu’en restituant l’horreur de la mitraille. » Thomas Dupont-Buist
Le Jardin des Sept Crépuscules« Dans un style irréprochable (celui de l’esthète et du poète), Miquel de Palol élabore l’architecture de cette grande fresque romanesque. Plongez, et le moindre doute qui pourrait vous habiter s’évanouira au fil de l’excellence de cette œuvre. » Thomas Dupont-Buist