Roman
Mention spéciale du Prix des 5 continents de la Francophonie
224 pages
9791038700635
18,50€
Paru le 07/10/2021
Aux portes du désert, le village de la Source des Chèvres n’est relié à la route que par une piste de terre. Un matin, des soldats bloquent l’accès, et le village se retrouve isolé du monde.
Entre le café et la mosquée, sur la petite place où résonne encore la voix du porteur d’eau et le passage des nomades, on cherche à comprendre, à désigner un coupable, pour s’en débarrasser comme d’une malédiction.
Face aux luttes de pouvoir qui s’engagent, une voix s’élève. Celle de Ziani le Fou. Pieds nus, cheveux hirsutes, il clame ses prophéties mais reste celui dont on se moque et se méfie. D’où naîtra l’espoir ? D’où, sinon de celles qui œuvrent en silence contre l’oppression et la convoitise, contre l’obscurantisme et la résignation. Avec Zohra, Badra, Setti, Aïcha et bientôt toutes les femmes, se lève le vent de la révolte.
Inspiré d’un fait réel, Le Silence des dieux est une magnifique allégorie de la liberté et de la réconciliation, face à tous les enfermements.
Né à Oran en 1952, Yahia Belaskri a notamment publié Si tu cherches la pluie, elle vient d’en haut (Prix Ouest-France Étonnants Voyageurs 2011), les Fils du Jour (Prix Beur FM Méditerranée 2015), et Abd el-Kader, le combat et la tolérance (2016). Il est également secrétaire de rédaction de la revue Apulée.
14 × 21 cm
224 pages
9791038700635
18,50€
Paru le 07/10/2021
Bonus
« Un magnifique bonheur de lecture.
On est happé par l’élégante lenteur de sa phrase,
charmé par ses poèmes et par sa langue,
aussi précise que raffinée. »
Kidi Bebey, Le Monde Afrique
« Un texte qui se dit
et s’écoute plus encore
qu’il ne se lit, [...] surtout
parce que le romancier
est un poète. »
« Cet ouvrage a l’effet d'un charme sur le lecteur. Les mots coulent de source, justes, simples, salvateurs. Il donne à voir belle perspective et profondeur face aux maux humains. »
Nathalie, librairie Page 36 - Gisors
« Yahia Belaskri explore avec un bonheur d’écriture
maîtrisé le triptyque qu’il affectionne :
en “panneau central”, une évocation précise de l’Algérie
dans l’espace frontalier du nord et du sud
à travers les gestes les plus quotidiens des habitants ;
et, de part et d’autre, bousculant cette plongée réaliste,
le volet légendaire et le volet poétique. »
« Une fable d’espoir qui met en garde contre les enfermements et montre les chemins de la liberté, de la création. »
Cyril D., librairie La Comédie humaine - Avignon
Valérie Delbore lit quelques pages
du Silence des Dieux