Ce sont les Fêtes, vos commandes seront expédiées à partir du 02/01/2024. Passez de bonnes fêtes !
PRO

Librairie Detrad – Cadet

Librairie Detrad – Cadet
18, rue Cadet
75009 Paris
01 47 70 38 32
Voir le plansite de la librairie

Coups de cœur des libraires

L’Armée illuminée« 1968, dans un petit bourg du nord du Mexique, le gros Comodoro, l’enfant gâté Cerillo, la belle Azucena, El Miragulo et Ubaldo l’artiste sont embrigadés par le prof d’histoire Matus, général autoproclamé de cette "armée illuminée", pour aller reconquérir le Texas aux Etats-Unis...
Avec délectation nous pouvons suivre le parcours de Matus le marathonien, qui, effrayé par les futures médailles des américains aux jeux olympique va devenir possédé par des rêves de gloire, de batailles, d’honneur et de patriotisme, et préparer l’invasion du Texas avec son armée comme on préparerait une compétition sportive.
A travers cette fable surréaliste à l’humour permanant (situations rocambolesques, ironie et décalages fabuleux), David Toscana nous livre une belle réflexion sur la guerre et le nationalisme.
Un roman dépaysant et distrayant. » Cyril Dewavrin, librairie Detrad - Cadet — Paris
Contrebande«  Contrebande est une plongée dans le Cuba des années 30, dans lequel misère, prostitution, faim, injustices sociales et corruption s’emmêlent et ravagent les âmes des hommes qui tentent d’y survivre. Une sorte de grand bouillon malfaisant sous une atmosphère étouffante, tableau d’une Amérique à genoux incroyablement retranscrite par les descriptions de Serpa qui entraîne son lecteur de chutes vertigineuses en croquis acérés.
Pour la première fois traduite en français, l’œuvre de Serpa se révèle d’une immense richesse : un style abouti, puissant, des tirades enivrantes, un sens aigu de la description, des digressions seyantes et des élans poétiques, partout des mots justes, piquants, tranchants. Une véritable tempête de style, d’expressions, de sens et d’émotions à vifs, sous fond de tension perpétuelle prête à exploser. Le lecteur n’en sort pas indemne. » Librairie Detrad - Cadet — Paris
Macao, enfer du jeu« Maurice Dekobra, grand voyageur et reporter de la première moitié du vingtième siècle, nous offre une plongée dans le Macao des années 30, ville de tous les possible, dominée par le vice et une mafia sans limites, qui bouillonne inconsciemment sous les échos lointains de la guerre sino-japonaise. Krall, marchand d’armes et aventurier d’origine allemande au charisme renversant, va chercher fortune à l’Eldorado, principal casino de la cité pour conclure une affaire avec un général chinois. Mais l’Eldorado est tenu par le chef de la mafia locale monsieur Yasuda, homme froid, calculateur et cruel d’origine japonaise qui n’a de cœur que pour sa fille Kasuko. Krall se jouera dans un premier temps de Yasuda qui ne tolère les gains trop importants de ses clients avant de tomber sous le charme de sa gracieuse demoiselle. S’en suit une belle histoire d’amour aux accents tragiques entre la jeune fille et le secrétaire de Krall... Un roman passionnant par la force brute des personnages, une galerie de portraits allant de l’aventurier follement courageux à la douce jeune fille élevée dans un pensionnat anglais de Hong Kong, en passant par les hommes de mains, brutes sans scrupules ou le métissé Almeido, entremetteur de génie de Macao. On prend plaisir à être imprégné par l’atmosphère "années folles" du cabaret et le charisme des protagonistes aux caractères passionnels poussés à l’extrême. » Cyril Dewavrin, librairie Detrad - Cadet — Paris
Little Big Bang« Un bon père de famille israélien en surpoids se décide à entamer un régime, sous les moqueries de sa femme et de sa mère. Tentant en vain les dernières méthodes à la mode, il se décide à aller voir une diététicienne de renom, qui lui conseille le "tout olive". Un soir, une olive se coince dans son œsophage, c’est alors que se produit un évènement extraordinaire : un olivier miniature commence à pousser à travers son oreille.
Provoquant l’hystérie de la famille et de ses femmes, l’olivier va se mettre à pousser, forçant notre père de famille à consulter les plus grands spécialistes israéliens qui refusent de se prononcer et l’abandonnent à son étrange sort. Il se tourne enfin vers un mystérieux médecin palestinien et entreprend le périple en famille dans les territoires pour rencontrer le vieux sage qui va beaucoup lui apprendre sur le mystérieux mal qui l’affecte.
Narré par le fils de la famille qui porte un regard amusé et retranscrit à merveille des comiques de situation, le roman n’en demeure pas moins d’actualité : de cette famille et cet évènement cocasse ressortent des réflexions profondes sur la société israélienne contemporaine. » Cyril Dewavrin, librairie Detrad - Cadet — Paris
Le Trésor de la guerre d’Espagne« Serge Pey, enfant de républicains espagnols, nous propose un hommage à ses aïeux résistants sous la forme de témoignages d’histoires vécues, pour la plupart, par des enfants pendant la guerre civile. Ce recueil illustre par des scènes atroces car véridiques (tel le petit terrorisé par ses bourreaux qui lui offrent le choix entre son chien et l’un de ses amis), le sort réservé aux enfants des antifranquistes. Toutes ces blessures et traumatismes, ces récits de souffrances, sont transcendés par la poésie de Serge Pey, omniprésente, qui s’exprime à travers les bouches innocentes des enfants et sait exalter les sens. De plus, l’auteur, au long de son œuvre, nous gratifie de jeux littéraires variés et de trouvailles qui sauront redonner le sourire au lecteur, comme le récit fantastique de la partie d’échecs entre deux hommes les yeux bandés, avec pour seul repère le parfum des pièces qui ont été remplacées par des liqueurs. Chaque nouvelle est une situation, métaphore tragique de la guerre et des blessures qu’elle inflige, et une ode à la poésie qui est vie, survie et qui fait office de résilence. « Le trésor de la guerre d’Espagne » est le titre d’une nouvelle atypique de ce recueil où en 1956 deux hommes partent à la recherche d’une partie de l’or de la République qui serait enterré sur une plage de France, plage qu’ils massacreront littéralement malgré eux, comme une revanche des camps dans lesquels étaient parqués les réfugiés… Une lecture difficile certes mais une œuvre importante pour notre mémoire collective qui ne doit jamais oublier ce que fut la période la plus sombre de l’histoire à travers tout le continent. » Cyril Dewavrin, librairie Detrad - Cadet — Paris
Argent brûlé« Argent brûlé nous conte les méfaits de Mereles, Bébé, Dorda et Mazan, quatre bandits argentins qui braquent une fourgonnette dans le Buenos Aires des années 60. Braquage, planques, fuite vers le nord et l’Uruguay, rêves de secondes vies aux États-Unis... Poursuivis par le charismatique commissaire Silva, adepte de la torture comme moyen d’investigation, l’aventure de nos quatre héros se révèlera de plus en plus sanglante, tournant à l’hécatombe sous fonds de violence gratuite exercée par des hommes sans scrupules.
Inspiré de faits réels, le roman noir de Piglia, auteur majeur de la littérature argentine, détonne par sa violence brute, retranscrite par des portraits psychologiques profonds, un style réaliste, puissant, qui fascine et nous emporte dans les bas fonds de la société argentine et les noirceurs de l’âme humaine. » Cyril Dewavrin, librairie Detrad - Cadet — Paris
La Montagne de minuit«  Zulma nous offre, deux ans après Là où les tigres sont chez eux, véritable chef-d’œuvre de la rentrée littéraire 2008, un nouveau roman de Jean Marie Blas de Roblès.
Nous sommes loin de la somme de 2008, il s’agit ici d’un court récit qui peut se lire d’une traite en moins de deux heures. Blas de Roblès nous emmène cette fois-ci à Lyon rencontrer le vieux Bastien Lhermine et sa jeune voisine Rose Sévère.
Bastien vit pauvrement, il est le gardien d’un lycée jésuite qui l’héberge depuis plusieurs dizaines d’années et il apprend que le nouveau directeur ne compte plus sur lui pour l’avenir, il prépare alors une dernière année dans laquelle il doit former son successeur.
Vieil homme à la personnalité mystérieuse et solitaire, il ne se connaît qu’une seule passion depuis la plus tendre enfance : le bouddhisme tibétain. Il médite, élabore des mandalas, lit intensément le livre des morts, se passionne pour l’histoire du pays. Souhaitant organiser un Noël pour les enfants de son immeuble, il va faire la connaissance de Rose et de son fils Paul qui est bien plus tard le narrateur de l’histoire de cette rencontre sous les appréciations de sa mère. Rose va profondément s’attacher à Bastien, pour ses mystères, sa simplicité, sa gentillesse et sa noblesse, et lui permettre de réaliser le voyage de sa vie avant qu’il ne parte à jamais : un voyage à Lhassa où il pourra voir le Potala.
Ce court roman, très bien écrit, est agréable et touchant par la personnalité simple et noble de Bastien, c’est un hymne à la tendresse et à la compassion. Nous pénétrons les secrets les plus intimes des personnages et attendons avec impatience les révélations sur le passé du vieil homme... » Librairie Detrad - Cadet — Paris