Qui a ramené Doruntine ?
Ismail Kadaré Qui a ramené Doruntine ?

Roman traduit de l’albanais par Jusuf Vrioni




Coups de cœur des libraires

« Au cœur d’une Albanie gardée par ses villages enclavés, Ismaïl Kadaré se joue des légendes et leur couperet, menant tour à tour son huis-clos dans les pas d’une enquête rationnelle puis dans les bras du mystère... Ce récit est de ceux qui vous happent, épopée nocturne et cadencée qui vous rend à l’ordinaire criblé de flèches fantasmagoriques... » Typhaine, Librairie Payot – Rive Gauche - Genève

« Quant à Doruntine, ou plutôt le mystère de qui l’a ramenée, c’est une fable envoûtante et subtile sur la place de la religion, la morale, la liberté, l’identité, la naissance des mythes ; une démonstration de la force d’esprit du peuple albanais, et une belle invitation à nous, lecteurs, à réfléchir. La preuve, comme l’oeuvre de Kivirähk, que la littérature et le folklore européens regorgent de perles captivantes qu’il ne tient qu’à nous de découvrir ! » - Librairie Flagey (Belgique)

« Dans une Albanie légendaire plane un mystère : Doruntine, qui s’est mariée loin de son comté d’origine, est de retour une nuit et soutient que son frère Konstantin l’a ramenée, conformément à la promesse qu’il avait faite à son mariage. Mais Konstantin, comme ses huit frères, est mort trois ans auparavant à la guerre. Le capitaine Stres est chargé de l’enquête par le Comte et l’Evêque locaux, il doit donc tenter de comprendre : qui a ramené Doruntine ?
Légendes, fantômes, brumes et mystères constituent la toile de fond de ce roman très court, mais intense, qui nous entraîne dans les pays de l’Est et une enquête qui piétine dans le froid et la neige. L’atmosphère est en soi plus importante que l’enquête, car c’est toute une ambiance qui nous transporte en Albanie, un pays fort peu connu où les valeurs patriotiques et sociales sont aussi fortes que les lois. Car au-delà de la légende, Ismail Kadare profite de ce récit pour chanter et condenser la fierté de l’âme albanaise, son identité, sa force, ses convictions, mais aussi l’histoire médiévale et les conflits religieux (orthodoxie et catholicisme se disputent la suprématie) et politiques du pays. Il nous manque juste, à nous Occidentaux, les repères politiques pour comprendre la censure qui fit interdire ce texte en Albanie. Une belle découverte, qui nous entraîne à regarder vers l’est et à en découvrir la richesse folklorique et légendaire ! » La Procure - Rouen

« Nuit de brume. Une jeune femme frappe à la porte de sa mère. Stupéfaction. 
C’est Doruntine affirmant que son frère l’a ramené à la maison. Le capitaine Stres est sorti du lit pour s’emparer de cette histoire car ce fameux frère est … mort ! 

Entre mythe et réalité Qui a ramené Doruntine est une enquête palpitante qui nous questionne sur nos croyances. A découvrir absolument ! » Librairie Sauramps - Montpellier

« Un roman superbe et envoûtant nimbé de mystère et dont les brumes trouvent leur source dans les légendes du folklore albanais, sublimées par la plume magnifique d’Ismail Kadaré. Coup de cœur ! » Librairie Mollat - Bordeaux

« Qui a ramené Doruntine ? est enfin rééditée. Et quel plaisir de (re)lire cette histoire qui puise dans la légende albanaise pour nous plonger dans un monde étrange où le surnaturel imprègne le récit. » Librairie Cheval vapeur - Vanves

« Un conte insolite qui ressuscite les fantômes de l’Albanie en questionnant ses conflits sociaux, religieux et politiques. Riche, mystique et captivant, à lire et à relire » Librairie L’Usage du papier - Trouville-sur-Mer

« Doruntine revient dans son village natal après trois ans d’absence. Lorsque sa mère lui demande avec qui elle a effectué un si long voyage, Doruntine répond : « Avec Konstantin, mon frère. » L’ennui, c’est que ledit Konstantin est mort depuis belle lurette… L’inspecteur Stres est alors nommé pour résoudre ce mystère.
À travers cette fable digne des meilleurs polars, Ismail Kadaré évoque le destin de l’Albanie, et la place qu’elle devra se tailler entre l’Est et l’Ouest. » Librairie L'Usage du Monde - Paris

« Quel grand livre ! Une intrigue haletante, la découvert de l’Albanie du Moyen-âge et de son univers riche et dense... Un livre impossible à lâcher, palpitant et terrible ! » Librairie Le Comptoir des mots - Paris

« "Peut-être qu’elles aiment chevaucher la nuit, enlacées à une ombre, dans les ténèbres et le néant …"
Par un soir sans soupir, Doruntine frappe à la porte de la maison familiale, dont elle n’a pas franchi le seuil depuis son mariage au loin, il y a trois ans. À la première question de sa mère, Doruntine répond que c’est son frère Konstantin qui l’a ramenée, conformément à sa bessa, sa promesse de la conduire à sa mère sur simple demande de cette dernière. Or, jusqu’à ce soir, la promesse ne fut pas honorée, et pour cause, Konstantin est mort et enterré ! Pourtant, Doruntine a bel et bien chevauché aux côtés d’un cavalier prétendant être son frère, mais elle avoue déjà à demi-mot ne pas avoir vraiment vu son visage… Face aux superstitions et autres rumeurs hérétiques, le capitaine Stres flaire une fumisterie sentimentale relevée par une mise en scène obscure, et malgré sa propre ambivalence à l’égard de la revenue, il hisse haut sa raison et son savoir-faire, quitte, au bout du conte, à tourner le dos à ses premiers préceptes. Au cœur d’une Albanie gardée par ses villages enclavés, Ismaïl Kadaré se joue des légendes et leur couperet, menant tour à tour son huis clos dans les pas d’une enquête rationnelle puis dans les bras du mystère, réveillant ainsi des dualités séculaires venues finalement taquiner l’âme d’un seul homme … Ce récit est de ceux qui vous happent entièrement, épopée nocturne et cadencée, avant de vous rendre à l’ordinaire criblé de flèches fantasmagoriques. » Typhaine, Librairie Payot Rive Gauche - Genève

« Un roman superbe, envoûtant, nimbé de mystère et dont les brumes trouvent leur source dans les légendes du folklore albanais, sublimés par la plume magnifique d'Ismail Kadaré. Coup de cœur ! » Librairie Mollat - Bordeaux

« Le retour de Doruntine suscite bien des interrogations. Comment peut-elle prétendre que c’est son frère qui l’a ramenée, alors qu’il est mort et enterré ? Pour le capitaine Stres, c’est un mystère à éclaircir. Pour d’autres, c’est une légende en devenir. Quant à toi, lecteur, cette histoire va indéniablement te conquérir. » Christophe Gilquin, librairie L’Atelier - Paris