400 pages
978-2-84304-242-3
19,80€
Paru le 03/03/2003
Ce panorama ne serait pas complet sans le dernier et indispensable chapitre concernant une histoire politique, religieuse, sociale et sexuelle de Venise. Encensée et villipendée, la « Venise de Baffo » se souvient des rois, des princes de toute l’Europe qui venaient y chercher la douceur de vivre ; elle se souvient aussi des grandes putains, des grandes cérémonies, des foires et des carnavals.
Apollinaire reconnaissait en Baffo « le plus grand poète priapique qui ait jamais existé ». Enfin disponibles dans leur meilleure traduction, ces oeuvres érotiques offrent aujourd’hui selon Pascal Dibie une « ethnologie radicale » de la sexualité, de notre sexualité, dont on ne sort pas indemne, mais qui peut aussi servir de revigorant universel.
« Était-il un obsédé sexuel ? Un pornographe ? Oui sans doute, mais étourdissant. Sinon on l’aurait oublié depuis longtemps. Les habitués de Venise y trouveront une autre ville que celle qu’ils connaissent. C’est la Venise des casini (pluriel de casino), des ridotti, des couvents, des boutiques de café, des bastioni, les dépôts de vin, des pestrini, les crèmeries, où l’on ne vendait pas que de la crème, nous raconte Pascal Dibie dans sa préface érudite et ironique. Dans laquelle il dit aussi de Baffo : “L’homme qui ne tue pas ses rêves aimera toujours.” »
14 × 21 cm
400 pages
978-2-84304-242-3
19,80€
Paru le 03/03/2003