Le Sel sur la plaie
Jean Prévost Le Sel sur la plaie
Présenté par Jérôme Garcin
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12,5 × 19 cm
288 pages
978-2-84304-476-2
19,30
Paru le 16/04/2009

Injustement soupçonné de vol par ses amis parisiens, Dieudonné Crouzon, étudiant brillant, mais sans le sou, trouve refuge à Châteauroux. Là, il mène campagne comme rédacteur en chef d’un journal pour quatre candidats à la députation. Acharnement au travail et désir de vaincre lui font prendre sa revanche. Il crée des affiches publicitaires, un almanach, rachète une imprimerie et lance un nouveau journal. Il devient l’homme incontournable du département !

Il y a du Julien Sorel chez ce personnage, dans ses ambitions comme dans ses amours. Entre l’Épervière, qu’il a quittée à Paris, et la nièce de Mme Rougeaud, Crouzon choisit la provinciale. Le clin d’œil à Stendhal est manifeste. Un autre ne l’est pas moins, comme en témoigne le seul ami parisien qu’il lui reste : « Le suffrage universel et les chemins de fer ont retourné Balzac. Aujourd’hui, on part de Paris pour aller réussir en province. »

Avec brio, Jean Prévost brosse le tableau des effervescentes années 1920-1930. Par l’ascension sociale de son personnage, l’écrivain nous fait pénétrer également dans les arcanes du journalisme, de la publicité et de l’édition qu’il connaissait à merveille.

Jean Prévost
Jean Prévost est né en 1901. Tué dans le maquis du Vercors en 1944, il est l’auteur de nombreux romans et essais, dont Dix-huitième année, les Frères Bouquinquant, la Création chez Stendhal… Deux romans, en forme de diptyque, Le Sel sur la plaie et La Chasse du matin, ainsi que deux essais, La Vie de Montaigne et Baudelaire, sont réédités chez Zulma.


12,5 × 19 cm
288 pages
978-2-84304-476-2
19,30
Paru le 16/04/2009

Bonus

« Un écrivain majeur
qu’il faut lire
et relire. »

Ludwig Blondel, Le Square - librairie de l’Université — Grenoble

« Le style sans mollesse, le goût pour l’action
bien menée fouettent une pensée
pleine de hauteur et d’humanité. »

Elisabeth Barillé, Le Figaro magazine

« Ce roman de 1934
n’a rien perdu
de son alacrité,
ni de son énergie
stendhalienne. »

Grégoire Leménager,
Le Nouvel Observateur

« Le Sel sur la plaie trace
le portrait original
et bien saisi
d’un Citizen Kane
de province. »

Le Magazine des livres

« Dans un style syncopé où la psychologie laisse
la place à la peinture des mœurs,
Le Sel sur la plaie de Jean Prévost esquisse
pour la première fois peut-être dans la littérature
du XXe siècle le portrait de l’individu moderne,
le portrait de l’homme pressé. »

Philippe Aubier, librairie Fontaine - Haussmann — Paris

Jean Prévost chez Zulma