« Animé d’une ferveur stendhalienne dans un paysage encore balzacien, le héros de Prévost a tôt fait de se métamorphoser en notable de province. Il révolutionne la distribution des journaux, achète une imprimerie, diffuse des almanachs, invente la réclame murale, dirige le club de sport, inquiète le bourgeois, et trouve même à se marier. Lui qui n’avait jamais appris à s’aimer, s’initie au plaisir de se considérer. D’en imposer. S’il n’ignore pas que le combat est aisé et que son public n’est guère exigeant, Crouzon feint d’avoir gagné une grande victoire : moins sur les Castelroussins que sur lui-même. Il ne pleure plus, il fait pleurer.»

J. G.