« 100% satire aux forts accents parodiques !
Petronius est un jeune garçon de 15 ans prêt à faire son entrée dans le monde lors du bal des débutants. Mais au sein de la société matriarcale dans laquelle il évolue, il ne peut pas faire ce qu’il veut et son rêve de devenir un jour marine-pêcheuse s’éloigne de plus en plus. Il commence à ruminer des protestations sur cette prétendue égalité des sexes : le soutien-verge n’est pas la chose la plus agréable à porter, pourquoi les femmes travaillent et les hommes restent à la maison s'occuper de la progéniture, et puis qui a posé ces foutus diktats de beauté masculine ?? Petronius ne veut pas d’un avenir en tant qu’homme-objet dont on dispose à loisir et rêve d’émancipation. Il ne suffira que d’une rencontre et de quelques soutiens pour donner l’impulsion du changement.
C'est provocateur, désarmant et perturbant mais très intelligent ! » Alisée, librairie Quai des Brumes - Strasbourg
« C’est en ouvrant son livre avec l’histoire d’une porte, une porte qui devient table une fois sortie de ses gonds, pour accueillir une dizaine de clandestins républicains de Catalogne rassemblés autour du père, que Serge Pey nous invite à déguster sa prose savoureuse. Ce livre se compose comme une mosaïque de récits d’enfance, un kaléidoscope de souvenirs d’un fils de réfugiés espagnols, observés au prisme de l’imaginaire enchanteur du grand poète toulousain. C’est avec son regard d’enfant que le narrateur dévoile les secrets de la famille, un père aux crachats abjurateurs qui ouvrent néanmoins vers des mystiques impensables, une maman dont la claudication la rattache à jamais aux humiliations urinaires des religieuses, et une soeur hébergeant toutes les poupées éclopées et amputées qu’elle rencontre, pour partager depuis qu’elle n’a plus de cheveux, sa condition de paria.C’est une enfance révolutionnaire que Serge Pey nous conte puisqu’on pouvait aller boire des bières Wittgenstein au café de l’Etoile rouge, et le médecin de l’hôpital Varsovie, si prompt à retirer les amygdales, ne s’appelait-il pas Fidel Castro?
C’est aussi l’histoire d’une enfance où bêtes et humains partagent la promiscuité de leurs destins, vulnérables ensemble à la banale jouissance qu’éprouvent certains à faire le mal. C’est enfin une enfance aux espérances en poste restante, que le poète déplie attentivement comme les courriers plein de doléances parvenant dans la boîte aux lettres qui trône au dessus de la tombe du grand Machado à Collioure. C’est avec des mots comme des soleils dans les nuits de l’enfance, que Serge Pey nous invite à naviguer de nos souvenirs à nos espoirs, une fois le livre refermé. » Olivier, librairie Quai des Brumes — Strasbourg