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Librairie Page 36

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Coups de cœur des libraires

Le Serpent des blés

« Macey et sa mère vont sur les collines de Fuldon, pour une première rencontre avec Mitchell autour d'un pique-nique. Il est un herpétologiste quelque peu original et décalé qui vient de New York pour étudier les serpents propres à la région. 
Un lien singulier se crée entre lui et Macey, du plaisir qu'éprouve Mitchell à partager avec elle sa passion. Il trouve chez cette petite fille calme les qualités requises à entrer dans ce vaste univers.
Peu à peu, Mitchell s'installe dans leur vie, mais pour combien de temps ? 
C'est un court roman singulier et intrigant où règne une atmosphère trouble, un peu inquiétante. Le roman s'ouvre à nous de mots comme des touches de couleurs, laissant libre cours aux sensations, aux questionnements, à la curiosité quant à ce qui va se passer. C'est là toute sa beauté. » Nathalie, Librairie Page 36 - Gisors

Les Haïkus du peintre d’éventail

« On imagine un silence intérieur, la place pour percevoir la vie qui se vit, sa cacophonie, sa multiplicité, son mouvement incessant. Et le calme de celui qui capte, qui transforme la réalité en mots. Mots qui forment haïkus comme restituer la vie autrement, comme la montrer pleine le temps de l’instant de lire. C'est beau, puissant. Ça vous renverse à l’intérieur. Pirouette des sens en joie.

Un Haïku,

Des bleuets partout
l’enfant hésite à s’asseoir
les yeux dans l’azur

Et puis, un autre

Rêvant d’être libre
l’esclave remue ses chaînes
pendant son sommeil » Nathalie, librairie Page 36 - Gisors

Le Silence des dieux

« Dans le désert, le village de la Source des Chèvres, se retrouve isolé, de l’accès bloqué par les soldats. Nul ne sait pourquoi. On cherche un responsable, un coupable à condamner pour échapper à ce qui finit par être pensé malédiction.
Le maître ne vient plus assurer l’école puisqu’il vit à l’extérieur du village, plus aucune denrée n’entre, et le village est coupé du reste du monde.
Luttes de pouvoir entre les hommes, et l’obscurantisme qui tente d'étendre sa voie. 
Seul le fou du village semble élever une voix juste et audible mais qui veut l’entendre ?
Les femmes tentent peu à peu de s’organiser pour assurer la subsistance au quotidien, pour que la violence ne l’emporte pas sur la raison, pour apaiser les rancoeurs.
Elles vont même plus loin, fuient ces hommes enlisés dans leurs folies et créent un nouvel espace où vivre en liberté. 
Cet ouvrage a l’effet d'un charme sur le lecteur. Les mots coulent de source, justes, simples, salvateurs. Il donne à voir belle perspective et profondeur face aux maux humains. » Natalie, librairie Page 36 - Gisors

La vérité sur la lumière

« Étrange objet, obscur et merveilleux à la fois. Tout part du mot élu le plus beau par les islandais, celui de "sage-femme" : ljosmodir, mère de lumière. Voici d’autres mots, jetés pêle-mêle, pour dire un peu tous les champs de possibles que donne à saisir un peu ce livre. Ça tombe bien, Auður Ava Ólafsdóttir aime bien faire des listes dans La vérité sur la lumière
Bébé. Tempête. Étoile. Poussière. Mort-né. Naître. Mourir. Planète. Vie. Mort. Animal. Instinct. Aurore. Vulnérabilité. Fragilité. Coïncidences. Hasard. Oiseau. Ciel. Terre.
De lire, une alchimie propre à chacun se crée. Cet ouvrage a l'art de faire resurgir à notre conscience ce que nous ne sommes pas : le centre du monde. » Nathalie, Librairie Page 36 – Gisors

Ör

« Jonas, quarante neuf ans, vit seul.
Pourtant, dans sa vie trois Gudrun, sa mère, son ex-femme, sa fille.
Toutes trois peuvent compter sur lui à tout moment, d’être un bricoleur hors pair, de toujours se plier à leurs demandes naturellement, jusqu’à ce que son ex-épouse lui confie une information qui l’ébranle totalement.
Jonas, alors, ne sait plus qui il est, quel sens donner à sa vie.
Il veut en finir avec la vie mais pas n’importe comment.
Pour que ce ne soit pas sa fille qui découvre son corps, il décide de partir mourir à l’étranger dans un pays détruit par la guerre, où un corps supplémentaire ne choquera personne, équipé de sa caisse à outils. 
Ailleurs, il rencontre d’autres, vulnérables et forts à la fois, des circonstances on ne peut plus difficiles à vivre.
Ailleurs, il devient autre lui-même, lui-même ? 
On suit Jonas dans ses réflexions et pérégrinations, avec les mêmes questionnements que ceux qui le traversent.
Ils ont trait au sens de la vie, à la place qu’on a ou gagne d’être né, et de ce à quoi on peut s’employer, d’être au monde de toute façon.
Ce roman, d’une grande finesse, aborde le sens de la vie avec délicatesse et ingéniosité, en posant les fondements pierre après pierre, patiemment. » Nathalie M., librairie Page 36 — Gisors

La Géante

« Noële avec un seul "l" est au cœur du roman. Elle en est la narratrice, transformée par ce qui la traverse de la situation : un homme, malade séjourne là, au pied de la Géante.

Elle dit le lieu, les êtres ( Rimbaud, Maxim sans "e", Carmen) dans leur solitude, dans leurs choix de présence aux autres, des circonstances, de ce qui leur semble le mieux. Cela se passe au pied et dans la montagne. De lire, on perçoit les paysages, les luminosités selon l’heure, on sent les parfums et odeurs, la chaleur du soleil sur le visage, l’humidité et le froid de la nuit qui tombe et fait trembler le corps. Tout est donné à voir. Et de lenteur, on saisit la subtilité et la complexité des êtres. De lire, on voit, on vit l’histoire. On est porté par la force poétique de l’écriture. À peine le livre terminé, on espère le moment où de nouveau on le lira. » Nathalie M., librairie Page 36 — Gisors