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Librairie du Rivage

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82, boulevard Aristide-Briand
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Coups de cœur des libraires

Opium Poppy

« Hubert Haddad voit le monde en devenir et l’effroi le saisit. Cruauté, violence, domination et manipulation, tout conduit au désespoir et à l’abandon, à la destruction de l’enfance et de ses aspirations, à notre perte.
Alam, le petit afghan qui rêvait de bonheur possible dans sa campagne verra peu à peu broyer son environnement et sa force vitale pour n’être plus qu’un être en sursis, inexorablement happé par le vertige de la mort.
Ce livre est un cri que les lecteurs ne pourront oublier, mais pas seulement. Ce livre déchire le voile qui nous masque le réel, pour nous conduire à redonner du sens à la vie, celle de nos enfants.
Indispensable et salutaire. » Patrick Frêche, librairie du Rivage - Royan

Théorie de la vilaine petite fille

« Surprenant Hubert Haddad qui, dans ce roman inspiré de l’histoire vraie des soeurs Fox, a pris un réel plaisir à quitter notre époque pour nous conter la destinée de ces Américaines du milieu du XIXe siècle. À l’origine de cette histoire, deux petites filles qui s’amusent à se faire peur dans une maison que l’on dit hantée. La sensibilité de Kate, la benjamine, lui fait "sentir" la présence du revenant. Avec la sœur cadette Margaret, elles le baptisent (!) Mister Splitfoot. Tout pourrait en rester là si les adultes, dont la mère et la sœur aînée Leah, ne se mêlaient de cela pour en faire une attraction qui vite leur échappe. Dans cette Amérique qui grandit, évolue, se construit et se développe, les opportunités sont multiples pour ceux qui veulent s’enrichir et se faire une place au soleil. Les opinions changent également, entre abolitionnisme, féminisme, libéralisme et individualisme. On est vers 1850, le creuset des esprits est en ébullition et tout est prêt pour accueillir le "modern spiritualism" ou la science de communiquer avec vos disparus ! Avec enthousiasme ou sainte horreur… Le destin des sœurs Fox illustre bien cette époque fertile en aventures débridées.

Hubert Haddad, dans un style toujours aussi maîtrisé, entre humour et poésie (ce qui n’est pas incompatible) nous offre une savoureuse histoire d’une époque trépidante, comme un miroir pour mieux cerner la nôtre. » Librairie du Rivage — Royan 

La Divine Chanson« Connaissez-vous Gil Scott-Heron ? Peut-être pas. Moi non plus, jusqu’à la lecture de LA DIVINE CHANSON. Considéré comme le Bob Dylan noir, précurseur du slam et du rap, Gil Scott-Heron est avant tout un poète et un musicien au destin chaotique, illuminé par la présence de sa grand-mère qui l’a élevé, renforcé par un engagement politique, contre Nixon et Reagan en particulier, mais également marqué par la violence et la drogue. “The revolution will not be televised”, poème chanté, hymne du black power, est largement marqué par les références à la société américaine et par le constat que le changement n’arrivera pas sans un rejet de ce mode de vie. Dans LA DIVINE CHANSON, Abdourahman Waberi réinvente magistralement l’écriture biographique en composant un récit à multiples facettes et en confiant la narration à un chat, compagnon de vie de “Sammy l’enchanteur”. Suivant les pérégrinations de ce troubadour de New York à Paris, Berlin, le matou se fait greffier des personnages qui ont traversé la vie de Gil Scott-Heron pour nous rendre toute la dimension de ce génie des mots. » Librairie du Rivage — Royan 
Les Nuits de laitue« Sous son aspect cocasse, avec une belle inventivité au niveau loufoqueries, ce premier roman de Vanessa Barbara nous fait admirablement partager la solitude vacante de ce vieil homme où tout peut arriver. Le style est alerte, les observations sont fines, le tout est réjouissant ! » Catherine, librairie du Rivage — Royan 
Opium Poppy« Hubert Haddad voit le monde en devenir et l’effroi le saisit. Cruauté, violence, domination et manipulation, tout conduit au désespoir et à l’abandon, à la destruction de l’enfance et de ses aspirations, à notre perte.
Alam, le petit afghan qui rêvait de bonheur possible dans sa campagne verra peu à peu broyer son environnement et sa force vitale pour n’être plus qu’un être en sursis, inexorablement happé par le vertige de la mort.
Ce livre est un cri que les lecteurs ne pourront oublier, mais pas seulement. Ce livre déchire le voile qui nous masque le réel, pour nous conduire à redonner du sens à la vie, celle de nos enfants.
Indispensable et salutaire. » Patrick Frêche, librairie du Rivage — Royan 
C’est moi qui éteins les lumières« Comme l’auteure Zoyâ Pirzâd (le goût âpre des kakis), Clarisse est arménienne d’Iran. Sa vie quotidienne est rythmée par l’éducation de ses trois enfants, par la préparation des repas et les tâches ménagères du matin au soir tard : "c’est moi qui éteins les lumières". Cet équilibre est rompu par l’installation de voisins : une grand-mère, son fils et sa petite fille, dont le passé est empreint de drames et de mystères. Face à des situations nouvelles pour elle, Clarisse nous livre ses pensées contradictoires, elle n’est plus sûre de rien. Jusqu’au jour où... Dans ce roman du quotidien à la première personne, l’auteure sait d’emblée nous familiariser avec les personnages tout en nuances, la maison ouverte sur l’extérieur, ce quartier où souffle le vent du désert. Nous suivons le cheminement de Clarisse vers son émancipation, thématique universelle, grâce à la plume et l’art de Zoyâ Pirzâd. » Catherine, librairie du Rivage — Royan 
Le Peintre d’éventail« Le Japon est un univers culturel qui fascine et déroute. Il faut l’extrême sensibilité d’Hubert Haddad pour ciseler dans un court roman une fable mêlant la tradition éternelle et vitale avec la fragilité de l’équilibre sur lequel repose toute chose et tout individu. Le peintre d’éventail, qui entretient un jardin idéal, est aussi un sage attentif à la transmission de son savoir. Tel le peintre, Hubert Haddad pose ses personnages et leur décor, sans oublier les ombres. L’actualité et sa violence viendront saccager la sérénité et rompre le charme, pour construire autre chose, autrement...
Les textes d’Hubert Haddad sont des perles noires qui reflètent nos vies, nos souffrances et nos joies, sublimées par la force des mots et la magie des images. » Patrick Frêche, librairie du Rivage — Royan 
La Lettre à Helga

« Ce beau et court roman islandais de Bergsveinn Birgisson est une longue lettre que Bjarni, vieil homme de 90 ans, écrit "à sa belle", inaccessible. Il était éleveur de brebis comme elle autrefois, contrôleur des réserves de fourrage et poète-philosophe à ses heures. Elle habitait la ferme en face de la sienne, mais mariés chacun de leur côté.

L’hymne à la femme aimée se mêle au chant de la terre islandaise, ancien lieu de sortilèges où se racontaient les sagas peuplées d’êtres surnaturels pendant les longues soirées communautaires. Bjarni dresse la liste de ses réussites dont il est fier et fait le constat de son échec : son incapacité à avoir choisi de vivre en ville auprès de la femme qu’il aimait. Face "aux gosiers infamants du canton" qui ne pardonnent rien, il est resté auprès de son épouse au cœur de la nature qu’il aimait, faite de mamelons accueillants et de récifs inquiétants battus par les vents du Nord où, parfois, seule la chaleureuse présence des animaux maintient les hommes en vie. » Catherine, librairie du Rivage — Royan