PRO

Librairie des Cordeliers

Librairie des Cordeliers
7, côte des Cordeliers
26100 Romans-sur-Isère
04 75 05 15 55
Voir le plansite de la librairie

Coups de cœur des libraires

Les Hauts du Bas

« Monsieur Lavenant est vieux, grabataire, moitié amnésique et particulièrement odieux ! On dit que le méchanceté conserve ! Garnier a trouvé mieux que ça et ça s’appelle le crime ! « Les Hauts du Bas », c’est l’humour noir, la poésie du quotidien et nous autres, pauvres mortels ! Un sacré coup de cœur !!! » Librairie des Cordeliers - Romans-sur-Isère

La Montagne de minuit« Quête de sens, fausse théorie, mise en abîme, incidence de l’Histoire sur nos vies privées : autant d’ingrédients que l’auteur réutilise à merveille dans un style précis et poétique. » Olivier Badoy, librairie des Cordeliers — Romans-sur-Isère
L’âme de Kôtarô contemplait la mer

« L’ÂME DE KOTARO CONTEMPLAIT LA MER n’est pas un roman japonais de plus. D’abord ce n’est pas un roman, c’est un recueil de nouvelles. Et si vous n’avez pas fuit suite à cette précision, laissez-moi vous dire en plus que ce n’est pas exactement de la littérature japonaise puisque son auteur est originaire d’Okinawa et que toutes les nouvelles regroupées dans ce livre s’y déroulent. Et Okinawa, ce n’est pas exactement le Japon.

Île principale de l’archipel de Ryûkyû, elle possède une langue apparentée au japonais et une culture originale avec une forte influence matriarcale. Elle fut le théâtre de sanglantes batailles en 1945 et ne fut rendue au Japon qu’en 1972, après être restée entre-temps sous administration des États-Unis.

Tout cela se retrouve dans ces nouvelles fortement imprégnées de la propre enfance de leur auteur, Medoruma Shun né en 1960. Il y a la beauté des paysages, les criques, les récifs, les rivières riches en poissons et conjointement, la souillure, la pollution industrielle, la brutalité et le viol. Il y a quelque chose sur ces îles paradisiaques de profondément douloureux, comme si le déchaînement de rage des derniers combats livrés une décennie plus tôt par l’armée japonaise afin de repousser l’envahisseur américain n’en finissait pas de résonner dans le silence même des forêts. Cela apparaît dans chacune des ces histoires, qu’elles racontent l’amitié d’un enfant pour un vieux pêcheur au passé épique dans L’AWAMORI DU PÈRE BRÉSIL ou la cruauté tolérée pour les combats de coq racontée avec un réalisme sidérant dans COQ DE COMBAT. Cette nouvelle se distingue du reste du recueil, d’ailleurs, par un certain fantastique, lequel se manifeste par petites touches au contact du plus quotidien des occupations des habitants de l’île. Car ici et là apparaissent aux yeux de celles et ceux qui sont disposés à les percevoir — souvent des enfants, mais aussi une vieille dame dans MABUIGUMI L’ÂME RELOGÉE — l’âme de certains disparus dont la seule apparition secoue ensemble personnages et lecteur d’un grand frisson mélancolique.

D’une très grande économie de moyens, l’écriture de Medoruma Shun a été, comme le rappelle son éditrice, récompensée par les très prestigieux prix Akutagawa et Kawabata. Ces prix-là ne vous disent peut-être pas plus de choses qu’à moi, mais soyez certains que si j’avais moi-même mon prix, je le lui aurais décerné avec le plus grand respect. » François Reynaud, librairie des Cordeliers — Romans-sur-Isère

Les Nuits de laitue« Est-ce une simple et innocente histoire de voisinage dans un petit village brésilien ? Est-ce le quotidien qui défile sous nos yeux d’une communauté paisible où s’écoulent les vieux jours de tout un chacun ? Sont-ce ces portraits colorés et ces personnages d’une douceur joliment extravagante qui se jouent de nous tandis que tournent avec une étonnante facilité les premières pages d’un roman sans intrigue apparente ? Il y a d’abord Otto et Ada. Les inséparables. Un demi-siècle de vie commune sous le toit d’une maison jaune perchée au sommet de la colline. Une vie rythmée par une menue passion pour le ping-pong, les puzzles géants de châteaux européens et les documentaires animaliers. Elle, figure gaillarde du voisinage. Lui, volontiers plus cabochard. Deux âmes sœurs, quelques rues parallèles et des maisons collées les unes aux autres : voyez-vous, un village sans prétention. Et puis il y a Nico, le préparateur en pharmacie, volubile jeune homme passionné par les effets indésirables des médicaments génériques. Il y a Aníbal, le facteur le plus calamiteux qui soit, dont la lubie consiste à distribuer à tort et à travers paquets, factures et lettres d’amour pour favoriser le lien social. Iolanda, septuagénaire mystique qui dans le doute a décidé de croire en tout. Sans oublier M. Taniguchi, l’unique centenaire japonais persuadé 30 ans après la guerre qu’il y a encore une bataille à mener. Il y a enfin Mariana, petite dernière du village, anthropologue solitaire et incomprise par son mari.

Touchant petit monde folklorique sans incidence aucune. Sauf qu’un beau matin, alors que le linge n’avait pas encore eu le temps de sécher, que l’élastique du jogging était encore humide, les grosses chaussettes, les T-shirts et les serviettes toujours sur le fil, Ada est morte. En lecteur passionné de romans noirs, insomniaque et convaincu qu’on lui cache quelque chose de louche, Otto est sur le point de mener sa petite enquête.

Avec beaucoup d’humour et de tendresse pour ses personnages, Vanessa Barbara signe d’une écriture fine un premier roman habile et folâtre, jouant avec les codes du genre policier et dont la trame réservera au lecteur de nombreuses surprises ! » Librairie des Cordeliers — Romans-sur-Isère

La Somme de nos folies« La vie est une addition de chances et d’accidents, de rencontres, d’erreurs et de rêves réalisés ou non. La Somme de nos folies est tout cela, mais à la sauce malaisienne, croyez-moi, c’est irrésistible ! » Librairie des Cordeliers — Romans-sur-Isère
On s’y fera« Ce portrait attachant d’une femme moderne en plein cœur de Téhéran est habité d’une douce rage, de celles que l’on ne voile pas.
A la mort de son père, Arezou a hérité d’une agence immobilière. L’incrédulité et les sarcasmes des débuts n’ont fait qu’un temps. En femme d’affaires moderne et avisée, elle a fait prospérer l’entreprise familiale qu’elle dirige désormais en toute complicité avec Shirine, conseillère et confidente avec qui elle partage le statut à la fois agréable et stigmatisant de célibataire.
Ajoutons qu’Arezou est divorcée d’un homme qui s’est rapidement avéré aussi imbuvable qu’il paraissait charmant à ses débuts et vous comprendrez qu’en plein cœur de Téhéran vivent aujourd’hui des femmes aussi modernes et heureuses que la plus commune des Parisiennes. Lorsqu’un jour un client particulièrement pénible fait appel à ses services, elle ne se doute pas que ce séduisant quadragénaire, serrurier de son métier, va remettre en question le tracé de l’interminable plaine que la vie semblait lui promettre.
Mais les conventions, même parmi les souches les plus éclairées de la société iranienne, sont d’un poids non négligeable. Coincée entre Ayeh sa fille, pur produit d’une jeunesse dorée à l’égoïsme forcené qui lui reproche sans cesse le divorce d’avec son père pour ce qu’il compromettrait un avenir brillant, le sien, et Mah-Monir, sa mère, riche héritière pour qui les apparences sociales sont tout et les sentiments particuliers rien, Arezou la divorcée a-t-elle droit à une seconde chance ? En femme libre et seule contre toutes, elle va décider d’y aller vers ce "vendeur de cadenas" comme l’appelle sa mère avec mépris. Et quand aux conséquences...Eh bien, quelles qu’elles soient, "On s’y fera" !
Voici un texte très vif, remarquable de légèreté, qui dit, entre rires et larmes, les tabous, les blessures profondes et les joies d’un pays que l’on ne connaît que trop par ce que nos clichés de 20h nous en disent. » François Reynaud, librairie des Cordeliers — Romans-sur-Isère