Rupture de stock


11,5 × 17 cm
64 pages
978-2-909031-80-4
7,70
Paru le 01/01/1970
On a beaucoup parlé, et on parle encore, d’une crise de la littérature. A cette crise, on donne toutes les raisons - le système, la télévision, l’époque, la société...- toutes, sauf une rarement évoquée.
Cette crise de la littérature, ne faudrait-il pas, en effet, en chercher la cause du côté de ceux qui la font, du côté des écrivains.
Vidée de son contenu, la littérature n’est trop souvent qu’une enveloppe vide, au point que même le mot a disparu de l’usage, pour laisser place à l’écriture, au fait d’écrire. Pour sortir d’une telle impasse, il suffit d’en revenir à la littérature, et pour en revenir à la  littérature, il suffit d’y croire. On pourrait penser que c’est bien le minimum qu’un écrivain puisse faire, mais à l’ère du soupçon et de la dérision, c’est encore un maximum.

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« Moins de soixante petites pages, mais bien assez pour établir un propos vigoureux selon lequel la crise de la littérature ne prend pas sa source dans la désaffection d’une époque mais dans la trahison des écrivains eux-mêmes. Depuis qu’une certaine cuistrerie universitaire s’est emparée de la littérature, non pour l’accompagner, mais pour l’investir de l’intérieur, pour faire d’elle le vecteur de soupçons qu’elle porte à son propre endroit, l’écrivain lui-même est entré dans cette brèche commode pour lui substituer “l’écriture“ et suggérer implicitement qu’avant cette mise en examen, ses prédécesseurs n’étaient que de pauvres dupes de leurs créations. »

Ghislain Cotton, Le Vif/L’Express
Cécile Wajsbrot
Cécile Wajsbrot est née en 1954. Il lui arrive de traduire de l’anglais – Les Vagues de Virginia Woolf – ou de l’allemand. Elle vit depuis quelques années entre Paris et Berlin.


11,5 × 17 cm
64 pages
978-2-909031-80-4
7,70
Paru le 01/01/1970

Cécile Wajsbrot chez Zulma