Ör
Auður Ava Ólafsdóttir Ör

Roman traduit de l’islandais par Catherine Eyjólfsson
Nordic Council Literature Prize




Coups de cœur des libraires

« Surprise par cette lecture, j’y ai trouvé une fragilité masculine assumée teintée d’un humour décalé. Audur Ava Olafsdottir nous entraîne dans son univers singulier, signé à l’islandaise. » Ambre, Les Mondes de Zulma - Veules-les-Roses

« Un livre qu'on ne veut pas quitter, tant on est bien entre ses pages, où l'humour et la douceur guérissent les cicatrices.
Et pourtant, cela débute par les questionnements de Jónas Ebenser, qui souhaite mettre fin à ses jours et réfléchit à la manière dont il va s'y prendre. Divorcé depuis peu, sa vieille mère perdant un peu la tête et venant d'apprendre que sa fille Nymphéa n'est en réalité pas sa fille de sang, il se sent déboussolé, seul et incompris face aux 3 femmes de sa vie.
De manière cocasse, les réflexions pour mener au suicide s'élucubrent dans sa tête, mais sans trouver de solution faisable. Il décide alors de partir dans un pays en guerre, en ruine, le pays le plus dangereux du monde.
Bricoleur dans l'âme, il part avec pour seul attirail sa malette à outils. Et que vogue la galère. Et s'il se fait tirer dessus au coin d'une rue, tant mieux pour lui. Mais lorsqu'il débarque à l'Hôtel Silence, rien ne se passe comme il l'avait imaginé. De rencontres en rencontres, il se fait une place parmi ces habitants, aidant pour les menus travaux et tenant compagnie. Son projet de fin de vie se trouve alors entravé et résonne à son oreille les paroles de sa mère en rêve : "Au lieu de mettre fin à ton existence, tu n'as qu'à cesser d'être toi et devenir un autre."
Ör en islandais signifie "cicatrices", de genre neutre. "Ör dit que nous avons regardé dans les yeux, affronté la bête sauvage, et survécu." » Justine, Librairie 47° Nord

« Quelle joie de retrouver Ólafsdóttir ! C’est un réel bonheur de lecture, un rayon de soleil dans un ciel un peu gris. Mais pas un rayon de soleil franc, celui qui avance feutré, légèrement blanc et or, avec des grains de poussières qui volettent. On retrouve les sentiments qui nous avaient animés à la lecture de Rosa candida, l’empathie, la nostalgie, le vague à l’âme, une douce mélancolie, puis l’espoir, la force, un élan de vie incroyable. Le terme “Feel Good Book” a tellement été galvaudé et appliqué à des choses sans valeur qu’il serait dommage de l’appliquer à ce roman et pourtant Ör est réellement un “livre qui fait du bien”. Il nous réconcilie avec la force de l’humanité, il nous invite à aller puiser en soi les ressources nécessaires pour regarder le monde d’un autre œil et continuer d’y construire son propre destin. En remettant quelques gonds en place, en réparant quelques tuyaux, petit à petit, on peut réhabiliter son hôtel intérieur. Magnifique ! » Aurélie, librairie Page et Plume —Limoges
« Se sentant abandonné de tous et toutes (femme, fille, mère !!) Jonas est bien décidé à en finir avec la vie. Il décide pour cela de partir dans un pays en guerre, c’est plus discret et moins pénible pour ses proches. Pour seul bagage une boîte à outil. Au fil de ses rencontres va-t-il se réparer ? Drôle, poétique mais profond, un nouveau roman d’Olafsdottir très réussi, certainement le plus abouti ! » Librairie des Halles — Niort
« Quel bonheur, quel enchantement! Humour et mélancolie sont finement associés dans une belle et lente réflexion autour de l’âme humaine, le fait d’exister dans son essence et son non-sens. Les cicatrices, les blessures à peine refermées, entrouvertes, sont aussi une ressource et nourrissent l’envie de continuer. L’auteure séduit de ses textes et de sensibilité romanesque et humaine. » Betty, librairie La Buissonnière — Yvetot

« Errance.
Jonas a perdu le goût de vivre; il est déterminé, la seule solution c’est mourir. Le problème est de procéder à cette éviction dans une relative discrétion. Il serait en effet d’un goût douteux d’imposer à sa fille, qui n’est pas vraiment la sienne, ou à son ex épouse la vue de sa désespérante dépouille. Avec pour unique bagage une chemise rouge et une boîte à outils notre héros décide de provoquer le destin et s’embarque pour un voyage peu ordinaire : il s’envole à destination d’une contrée lointaine non identifiée ravagée par la guerre dans laquelle il y a fort à parier qu’il rencontrera la Dame en noir sans encombre. Mais c’est précisément au contact des meurtrissures d’autrui qu’il va apprendre à panser ses blessures, baigné dans un univers dévasté il va peu à peu se construire.
Le récit délicat et tendre d’une âme vacillante en quête d’identité; un roman tendre tout en finesse sur le pouvoir de la solidarité. » Rosalie, librairie L’Armitière — Rouen 

« Le personnage de ce roman, on a envie de le serrer dans nos bras. Un roman subtil qui aborde avec délicatesse les souffrances intimes qui traversent nos vies et les manières parfois singulières que nous avons de les panser. Un petit bijou de poésie et de sensibilité… » Perrine, librairie Le Genre Urbain — Paris 

« Un roman émouvant.

Un sujet grave, des personnages très attachants, pour un livre poignant. Une légère intrigue, une rencontre qui change tout, lorsque notre héros cherche un lieu propice où mettre fin à ses jours. Rencontrer des gens aux cicatrices plus saillantes sera salvateur pour notre homme. » Anne, librairie des Canuts — Lyon

Coup de cœur de la librairie Le 5ème Art de Saint-Jean-de-Luz

« Jonas, quarante neuf ans, vit seul.
Pourtant, dans sa vie trois Gudrun, sa mère, son ex-femme, sa fille.
Toutes trois peuvent compter sur lui à tout moment, d’être un bricoleur hors pair, de toujours se plier à leurs demandes naturellement, jusqu’à ce que son ex-épouse lui confie une information qui l’ébranle totalement.
Jonas, alors, ne sait plus qui il est, quel sens donner à sa vie.
Il veut en finir avec la vie mais pas n’importe comment.
Pour que ce ne soit pas sa fille qui découvre son corps, il décide de partir mourir à l’étranger dans un pays détruit par la guerre, où un corps supplémentaire ne choquera personne, équipé de sa caisse à outils. 
Ailleurs, il rencontre d’autres, vulnérables et forts à la fois, des circonstances on ne peut plus difficiles à vivre.
Ailleurs, il devient autre lui-même, lui-même ? 
On suit Jonas dans ses réflexions et pérégrinations, avec les mêmes questionnements que ceux qui le traversent.
Ils ont trait au sens de la vie, à la place qu’on a ou gagne d’être né, et de ce à quoi on peut s’employer, d’être au monde de toute façon.
Ce roman, d’une grande finesse, aborde le sens de la vie avec délicatesse et ingéniosité, en posant les fondements pierre après pierre, patiemment. » Nathalie M., librairie Page 36 — Gisors

« Accompagné de sa fidèle perceuse, Jonas part soigner sa mélancolie dans un pays encore plus délabré que lui.

C’est dans cet éloignement et ce décor qu’il trouve un nouveau sens à sa vie. Un très joli texte, tour à tour ironique et touchant et un (anti) héros ultra attachant » Julia Duroy, librairie L’Atelier  — Paris

« L’auteur nous réjouit à chacune de ses nouvelles parutions. L’enthousiasme reste intact. » Librairie Tonnet — Pau
« La romancière islandaise Auður Ava Ólafsdóttir revient avec un magnifique cinquième roman traduit et publié aux si belles éditions Zulma. Son titre Ör signifie “cicatrices” et selon son auteur, “ce mot n’est ni féminin, ni masculin mais d’un troisième genre qu’on appelle neutre. Ör est identique au singulier et au pluriel. Le terme s’applique au corps humain, mais aussi à un pays, ou un paysage, malmené par la construction d’un barrage ou par une guerre. Nous sommes tous porteurs d’une cicatrice à la naissance et au fil des années s’y ajoutent d’autres cicatrices”. Le héros de Ör s’appelle Jónas, la vie lui a laissé nombre de blessures.  Elles lui font perdre l’équilibre et l’envie de continuer à vivre. Il décide de partir, loin de sa mère, de son ex-femme, de sa fille, avec pour uniques bagages sa caisse à outils et sa perceuse. C’est dans un pays meurtri par la guerre qu’il posera sa vie. Comme dans chacun de ses romans Auður Ava Ólafsdóttir sait faire d’une situation désespérée une histoire lumineuse, délicate et profondément humaine. On referme Ör avec le courage et l’irrésistible volonté de panser les blessures de chacun, de reconstruire un monde en miettes et de faire la paix. Ce roman est un bouleversement, un enchantement, un miracle. Le plus prestigieux prix littéraire d’Islande lui a été décerné. Auður Ava Ólafsdóttir a ce talent de semer un peu de magie islandaise dans ses romans avec une simplicité et une délicatesse exceptionnelles. » Virginie, librairie Au Temps lire — Lambersart
« On retrouve avec grand plaisir toute la délicatesse de cette autrice islandaise dans ce cinquième roman traduit en français. Ólafsdóttir n’a pas son pareil pour illuminer la noirceur de son propos, puisqu’il s’agit ici du dernier voyage d’un homme de 49 ans qui a décidé d’en finir avec la vie, n’ayant plus aucune femme dans sa vie (son ex-femme l’a quitté 8 ans auparavant, sa fille vole de ses propres ailes et sa mère est à l’hospice; toutes trois prénommées Gudrun). On suivra donc, d’abord avec inquiétude, puis très vite avec empathie, le voyage entrepris par Jónas Ebeneser dans un pays ravagé et traumatisé, emportant avec lui quelques outils dont sa fidèle perceuse et devenant le locataire inhabituel de l’Hôtel Silence, dirigé par un couple frère/sœur, rescapé d’une guerre jamais nommée. De même que dans Rosa Candida, Auður Ava Ólafsdóttir parvient à aborder ici des sujets difficiles - le suicide, la solitude, les cicatrices accumulées au fil du temps - avec légèreté et poésie et c’est bien là que réside toute la force et l’humanité de son écriture. Une histoire lumineuse, simple et tendre, qui (re)donne foi en l’humanité !! » Catherine, librairie Papyrus — Namur (Belgique)
« Jonas Ebeneser est divorcé, père et fils d’une Gudrun. Homme sans histoire, sans avenir, sans relief apparent, il a pourtant été jeune et collectionné des conquêtes dont il parlait dans un carnet intime au temps où il se rêvait philosophe.

Le voici au mi-temps de sa vie, avec rien dans les mains si ce n’est ses outils. Rien ne le retient, ni sa mère qui a perdu la tête, ni sa femme qui a demandé le divorce ni sa fille qui ne l’est pas vraiment. Il part donc “en vacances” dans un pays en guerre où il pourrait peut-être perdre la vie. Finalement il va peut-être la retrouver, qui sait.

Plein de poésie, d’humour, de philosophie. Un livre doux-amer qui m’a plu. » Laurence, librairie Antigone — Gembloux (Belgique)

« Un récit poétique absurde et génial. » Librairie Longtemps — Paris

« Je suis sous le charme ! Des livres comme celui-là, j’aimerais en lire tous les jours ! Bien sûr, j’avais aimé Rosa candida (comment ne pas aimer ?), mais Ör a des qualités littéraires qui convaincront les plus exigeants des lecteurs. » André Zaradzki, librairie Le Chant de la Terre — Pont-Saint-Esprit

« Est-ce l’histoire d’un homme ou celle de l’humanité qu’Auður Ava Ólafsdóttir vient ici d’écrire ? Mais celle d’une humanité glorieuse, celle qui répare, avec une perceuse et trois bouts de scotch tout ce que d’autres hommes se sont acharnés à détruire. Dans ce nouveau roman, qui est à coup sûr le plus beau, elle nous bouscule dans toutes nos certitudes en empruntant la voix de Jónas, célibataire divorcé, entouré de ses trois Guðrun, sa mère, sa fille, son ex. Désabusé de son existence sans saveur, il va partir dans un autre bout du monde, ravagé par la guerre avec une seule idée en tête. Et je ne vous dirai pas laquelle ! 
Dans l’hôtel où il arrive, la plomberie est défaillante, les portes grincent, les mines encombrent les jardins et les champs et estropient les rares habitants qui restent, ceux qui n’ont pas été passés par les armes. Dans cette ville qui n’en est plus une, Jónas va rencontrer May et son fils Adam, devenu sourd à cause des bombes, ainsi que son frère, Fifi, avec qui elle gère tant bien que mal l’hôtel. Et c’est dans cette ville arrêtée, dans un cessez-le-feu incertain, que Jónas va devoir se rendre utile. Il commence par la douche, et chaque petite réparation devient une fleur dans les gravats. Alors, chaque personnage commence à se dévoiler, à ouvrir ses portes et fenêtres bloquées par la guerre. Le roman prend alors une ampleur incroyable, se libère et nous libère de l’oppression. Jónas va oublier pourquoi il était venu ici, un peu comme Arnljótur dans Rosa candida, et fera finalement ce qu’il n’avait absolument pas voulu faire. Roman intense, d’une finesse d’écriture remarquable, Auður Ava Ólafsdóttir nous transporte encore une fois dans ses mondes qui n’ont pas de nom, sauf peut-être celui de Ör qui veut dire “cicatrices” en islandais, celles que Jónas vient panser avec cette inadvertance qui sied aux hommes de bontés. » Librairie Saint-Christophe — Lesneven
« Une fois encore, Audur Ava Olafsdottir nous raconte la vie d’un homme qui doute et qui est à un moment charnière de sa vie. Sa femme l’a quitté, sa fille s’éloigne. Lui reste sa mère, installée dans une maison de retraite, qui oublie une fois sur deux que son fils lui a rendu visite. Alors il se dit que la vie pourrait lui glisser entre les mains... Mais un voyage dans un pays ravagé par la guerre va bouleverser son existence. Avec comme bagage une caisse à outils, il va se rendre utile et faire des rencontres qui vont redonner un sens à sa vie... L’auteur dépeint avec grâce et brio le désarroi d’un homme. On pourrait penser ce roman triste et douloureux mais il n’en est rien. Ponctué d’humour, de pensées ou d’aphorismes poétiques, il nous invite à méditer sur notre propre condition et nous interpelle sur l’idée qu’on peut mener plusieurs vies. Audur Olafsdottir aime brouiller les pistes et nous donne le sentiment que l’humanité est trouble mais que la solidarité est un moteur essentiel. Son écriture sensible, laisse le lecteur méditatif et ouvre des portes enfouies au plus profond de nos êtres. » Julien, librairie Dialogues — Brest
« Il existe plusieurs manières pour disparaître. Jonas tente de le faire le plus discrètement possible, surtout à l’égard de sa fille, dont il n’est pas le père, et de sa mère qui ne parle que de guerre, et puisque c’est un homme qui aime être utile, plutôt qu’une valise, c’est muni d’une caisse à outils qu’il s’envole. Où ? Peu importe, loin, peut-être un pays aussi meurtri que lui, où diverses réparations seront sûrement nécessaires, et enfin disparaître ? Émerveillé par le nouveau roman de la prodige islandaise, un joyau de pudeur et d’humanité. Que ce livre fait du bien ! » Jacky, librairie Calligrammes — La Rochelle
« Jonas Ebener, 49 ans, voit les trois femmes de sa vie, sa mère, son ex-femme et sa fille, s’éloigner. Seul et désoeuvré, il s’envole vers un pays lui aussi anéanti, détruit par la guerre, Comme unique bagage, sa caisse à outils : un marteau et une perceuse pour réparer les murs, les cicatrices et sa vie peut-être.
Un roman suspendu rempli de sourires, une bulle poétique à saisir absolument. » Sophie, librairie Cheminant – Vannes