Coups de cœur des libraires

« Lecteur, te voici à nouveau bercé par l’écho des vagues, ce vent qui pleure et te saisit d’effroi va te tirailler entre passé et présent. Ses complaintes rendent hommage aux combattants avant le grand effacement. Dans les nébuleuses du passé, apparaissent les cicatrices du présent. Nous revoici, vous l’aurez compris à Okinawa. Au sommet d’une colline qui abrite un ancien ossuaire où réside un crâne. Quand le vent de la mer s’engage dans ses orbites, ce dernier émet un sifflement, une plainte venue de la tristesse des hommes tombés durant la guerre. Ces pleurs du vent vont attirer les convoitises d’un groupe d’enfants et de journalistes. Certains voudront percer le mystère du crâne, d’autres voudront le protéger. Nos héros sont habités par le souvenir de cette bataille qui a défigurer l’île. Un roman poétique, presque hypnotique. On ne peut pas s’arrêter en chemin, on le dévore tout simplement. L’écriture est ronde et douce. Un style délicat qui se veut entraînant, une réussite. » Luca Ruffini Ronzani, librairie Multipresse — Spa (Belgique)
« Sur l’île d’Okinawa, dans l’ossuaire du village tout en haut de la falaise, un crâne gémit et pleure sous le vent. À travers trois personnages gravitant autour de cette relique — Akira, un jeune garçon intrépide, son père Seikichi et Fujii, ancien soldat reconverti en journaliste —, on assiste à l’horreur de la bataille d’Okinawa près de quarante ans après les faits. Cet affrontement, l’un des plus sanglants de la Deuxième Guerre mondiale, fit en tout juste vingt-deux jours plus de 9 000 victimes. Ce mystérieux crâne qui pleure en est le dernier vestige, un étrange monument à la mémoire des disparus. Un roman bref porté par une écriture lyrique et belle, qui frappe en plein cœur. Une grande révélation. » Charles, librairie Pantoute – Québec