Les Kâma-sûtra suivis de l’Anangaranga
Vâtsyâyana & Kalyanamalla Les Kâma-sûtra suivis de l’Anangaranga

Textes traduits du sanskrit par Jean Papin

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12,5 × 19 cm
400 pages
978-2-84304-493-9
23,40
Paru le 12/11/2009
Autres formats
Numérique

Les Kâma-sûtra, ou « Livre de l’amour », traduits directement du sanskrit dans leur version complète, offrent grâce à leur ton, leur rythme et à la fraîcheur de l’original, d’en savourer toute la poésie.
Dans la même tradition, qui s’est maintenue jusqu’au XVIe siècle, l’Anangaranga, ou « Théâtre de l’Amour », présente un caractère de franche actualité par le nouveau statut qu’il accorde à la femme, aux voluptés de l’amour et par l’habileté avec laquelle il se joue de la morale. Dans un style riche et imagé, sont notamment proposés un choix exceptionnel de recettes aphrodisiaques et magies diverses, parfois judicieuses, souvent cocasses, telle cette classification des zones érogènes des différents types de femmes selon les phases de la lune... Accessible dès l’origine en arabe, en persan et en urdu, l’Anangaranga est ici directement traduit du sanskrit au français, dans sa version intégrale.

Vâtsyâyana & Kalyanamalla

Shrî Vâtsâyana Muni — les Kamâ-sûtra — devait vivre entre le IIe et le Ve siècle. Peut-être même entre le Ier et VIe siècle comme le suggère avec prudence Jean Papin, son traducteur, en « l’absence  d’éléments biographiques et l’impossibilité de l’associer à une époque précise de l’Histoire ».
Ce dont on peut convenir, c’est que l’auteur des mille deux cents versets qui constituent les Kâma-sûtra ou « Livre de l’amour », a composé son ouvrage en condensant des textes d’auteurs vivant mille ou deux mille ans plus tôt. Ce qu’il annonce d’ailleurs lui-même. « Il s’appelait probablement Mallinâga ou Mrllana. Vatsâyana était son patronyme. Son titre, Shrî, indique qu’il était considéré comme un sage, ou, tout au moins, comme un homme de mérite. Enfin le mot Muni, accolé à son nom de famille, signifie ascète, ou ermite, ce qui confirme bien qu’à un certain moment de sa jeunesse il fut étudiant brahmanique (…) Par conséquent, il devait être brahmane. »

Le roi Kalyanamalla — l’Anangaranga — régna aux alentours de 1520-1540. De son nom et du ton de son ouvrage on peut déduire qu’il était de stricte obédience brahmanique  « malgré son insistance, précise Jean Papin, son traducteur, à exalter les vertus de son inspirateur et noble ancêtre musulman Lâdakhâna, fils du roi Ahamada de la dynastie Lodi ».



12,5 × 19 cm
400 pages
978-2-84304-493-9
23,40
Paru le 12/11/2009
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Vâtsyâyana & Kalyanamalla chez Zulma