Le Vieux Jardin
Hwang Sok-yong Le Vieux Jardin

Roman traduit du coréen par Jeong Eun-Jin et Jacques Batilliot

Rupture de stock


14 × 21 cm
576 pages
978-2-84304-500-4
23,90
Paru le 06/01/2010
Autres formats
Poche Z/a
Quand O Hyônu sort de prison, il n’a qu’un désir : retrouver Han Yunhi. Mais dix-huit ans ont passé depuis son arrestation et leur séparation brutale. Dans la vieille maison perdue au milieu des collines, là où ils ont vécu quelques mois de passion après la répression du printemps de Séoul, il ne retrouve d’elle que son journal intime, ses lettres, ses dessins, ses cahiers, qui par-delà le temps lui sont tous adressés…
À travers la voix magnifique et intense de cette femme engagée, O Hyônu renoue avec le monde et les combats qu’elle a menés sans lui. Ceux d’une génération qui a lutté contre les dictatures pour réaliser le rêve d’une vie meilleure. Un immense roman politique et d’amour, saisissant de vérité.

« Cette histoire d’amour, qui résiste à tous les cachots et à toutes les désillusions politiques, est éblouissante. » Télérama

Sok-yong Hwang

« Né en 1943 en Mandchourie, où sa famille s’était réfugiée pour fuir les Japonais, Hwang Sok-yong se retrouve quelques années plus tard à Pyongyang, la cité rouge repeinte aux couleurs soviétiques, puis à Séoul, où il est surpris par la guerre de Corée. Avant de partir combattre au Vietnam, de rentrer au pays, et de se lancer dans d’autres luttes, au nom de la démocratie. De 1993 à 1998, il est expédié en prison pour avoir osé se rendre à Pyongyang, afin de soutenir les artistes du Nord. Lorsque j’étais en détention, raconte-t-il, on n’avait pas le droit d’avoir un stylo bille. On m’a mis au cachot pendant deux mois pour avoir gardé secrètement un stylo. Je me suis battu énergiquement. J’ai fait dix-huit fois la grève de la faim. Certaines ont duré jusqu’à vingt jours. Hwang Sok-yong est un écrivain du défi. Un idéaliste dans un monde privé d’idéal. »

André Clavel


14 × 21 cm
576 pages
978-2-84304-500-4
23,90
Paru le 06/01/2010
Autres formats
Poche Z/a

« Son écriture au stylo plume m’était
devenue si familière qu’elle semblait
s’animer pour me parler.
Elle reflétait ses états d’âme.
Quand Yunhi était triste,
son écriture se faisait estompée et pâle ;
quand elle était joyeuse, les caractères
étaient ronds, pleins de vivacité ;
et sa plume animée par la passion
devenait plus impérieuse. »

Le Vieux Jardin, Hwang Sok-Yong

Sok-yong Hwang chez Zulma