By the rivers of Babylon
Kei Miller By the rivers of Babylon

Roman traduit de l’anglais (Jamaïque) par Nathalie Carré
Prix Carbet de la Caraïbe et du Tout-Monde – Prix Pierre-François Caillé de la traduction




Coups de cœur des libraires

« Une langue créole poétique débordante de couleurs et d’oralité, où gronde le vent de la révolte. Un cri contre l’injustice et la révolte. » Solène, Librairie Livres in Room

« By the rivers of Babylon nous transporte dans un quartier pauvre au coeur d’une Jamaïque authentique. Un roman choral, à la narration poétique et enchanteresse qui raconte la douleur, le racisme et la misère. Un témoignage essentiel d’une histoire orale qui marquera vos mémoires. » Élodie, Ici Librairie - Paris

Coup de cœur de la rentrée littéraire 2017 de la librairie L’Amandier de Puteaux
« Kei Miller, l’auteur de By the rivers of Babylon, va vous entraîner à vive allure dans un roman qui oscille entre la période des années 80 et celle des années 20. (...) À la fois roman d’une communauté, de son histoire, roman de personnages, tous plus beaux les uns que les autres, By the rivers of Babylon est aussi le grand roman de la lutte permanente entre les descendants d’esclaves qui, même affranchis, restent et resteront des sortes de sous-hommes aux yeux de ceux qui possèdent et exploitent. Ce n’est pas l’esclavage comme autrefois, mais c’est peut-être pire. Les moments sublimes ou émouvants ne manqueront pas, pas plus que les moments de colère ou d’impuissance (voire des moments drôles, les scènes cocasses et des « croquis » de personnages qui passent parfois en arrière-plan de la ligne narrative principale). On croisera des rastafari, des gangs, mais aussi des gens engagés. On entendra des parlers de toute sorte, des langues qui se mêlent, des syntaxes inventives, des adjectifs rares et des métaphores oubliées, des récits qui ressemblent à des contes mais qui sont plus vrais que la réalité. 

Ne passez pas à côté de ce By the rivers of Babylon, et retenez le nom de Kei Miller ; c’est l’un des grands écrivains à découvrir cette année ! » Librairie Labyrinthes — Rambouillet

Coup de cœur de la librairie Michel de Fontainebleau
« 1982, Augustown, Jamaïque. M. Saint-Joseph a beau être professeur il ignore qu’en coupant les dreadlocks du petit Kaia, pour le punir d’une improbable faute, il va déclencher bien plus que l’indignation d’une famille. C’est du sel qu’il vient de jeter sur une plaie ouverte, du bois sec qu’il vient de déposer sur des braises encore chaudes. La colère gronde au sein de la communauté, une colère ravivée, aussi ancienne que ne l’est l’oppression économique et sociale subie par les rastafaris. Pour comprendre la violence sourde que provoque cet acte sacrilège Kei Miller, par l’entremise de la sage et magnifique grand-mère de Kaia, va raconter l’histoire de ce peuple en zoomant sur une série de personnages, dont Alexander Bedward, prophète sublime et fondateur du Bedwardisme. Il signe un roman brûlant et enchanteur, oscillant entre poésie, fiction et histoire, dont on ressort avide d’en connaître davantage sur la culture rasta et qui porte en son sein l’empreinte universelle des révoltes justes. » Géraldine Guiho, librairie La Buissonnière — Yvetot
Coup de cœur de Camille Gadelin de la librairie L’Humeur Vagabonde à Paris
« Augustown, faubourg de Kingston, Jamaïque. Ce fabuleux roman parcourt un demi-siècle d’Histoire et d’histoires incarnées par des personnages rudes et généreux, complexes et humains. Grâce à une ingénieuse construction narrative, cette fiction interroge brillamment les notions de croyance, de communauté, d’identité, tout en faisant la part belle au rêve et à l’imagination ! » Librairie Le Divan — Paris 
« Avec By the rivers of Babylon, Kei Miller signe un troisième roman sur la condition du peuple Rastafari et condense avec poésie toute l’histoire de la Jamaïque. Prodigieux ! » Librairie L’Atelier 09 — Paris
« Un rasta ne croit pas, il sait. Et quand les dreadlocks tombent par la main de Babylone, le parfum de la révolte devient entêtant. Là où la campagne s’est transformée en ghetto et les enfants en gangsters, la vieille Ma Taffy revient sur son passé et celui d’Augustown pour comprendre l’inéluctable. Kei Miller raconte une Jamaïque authentique dans un lyrisme puissant auquel se mêle une réalité sociale implacable dans ce texte magnifique qui éveille les sens, en particulier celui de l’insoumission. » Tiphaine Boullet, librairie Decitre — Annecy
« À travers cette fiction captivante au verbe magnifique, Kei Miller nous plonge dans l’atmosphère de son île natale : la Jamaïque. Et nous fait découvrir le monde vibrant des rastafari, indissociable de la question de l’insoumission, de la liberté et des révoltes justes. » Librairie Terre des livres — Lyon
« Augustown, Jamaïque, un après-midi d’avril 1982. Kaïa, un jeune garçon élevé dans la culture rastafari, rentre de l’école et se présente à sa grand-mère Ma taffy en pleurs, la tête nue. Son professeur a commis un sacrilège gravissime, il a coupé les dreadlocks de Kaïa, fer de lance de l’autoclapse : une calamité aux promesses d’apocalypse. Et c’est le passé qui ressurgit : les souvenirs du prêcheur volant, les stigmates de l’esclavage, les chants d’amour, de mort et de libération. By the Rivers of Babylon est un texte magnifique, à la croisée du magique et du poétique, à découvrir absolument ! » Librairie La Madeleine — Lyon 

« Allez, un premier choix pour la rentrée, de quoi rire, voyager, réfléchir, s’émouvoir... De quoi oublier le mauvais temps, de quoi se régaler. » Librairie Ouvrir l’Oeil — Lyon

« Jamaïca style ! Ça tonne, ça gronde… ça enchante ! » Coup de cœur de la librairie Quai des Brumes de Strasbourg 
« Un conte jamaïcain : fort, puissant, coloré, émouvant, pimenté, unique ! etc. » Jérémy, librairie Furet du Nord — Dunkerque
« Premier candidat en lice du Prix curieux de la librairie curieuse. By the rivers of Babylon est un roman dans lequel résonnent les sons et rythmes de la Jamaïque, grondent la puissance des personnages et leur force de résistance et où légendes et Histoire se tutoient. » Librairie Le Cyprès — Nevers
« Augustown, quartier pauvre de Kingston, Jamaïque. En revenant de l’école, cet après-midi d’avril 1982, Kaia sait que plus rien ne sera comme avant. Car aujourd’hui son maître a commis l’irréparable : il a coupé les dreadlocks du garçon. La réaction de la communauté ne se fera pas attendre… Magnifique roman sur cette communauté et son apparition au début du XXe siècle ! Génial ! » Lucile, librairie Furet du Nord — Lille 
« Un récit chorale bouleversant, où s’enchâssent dans une Jamaïque, en proie à la ségrégation, les drames et les destinées individuels. Une charge sociale émouvante dont s’échappe même une touche de réalisme magique ! » Librairie Myriagone — Angers 
« C’est vers d’autres moiteurs qu’on vous envole cette semaine. Car d’envol il est question tout au long de ce roman. "Quoi de plus humain que ce désir : échapper aux tourments de la Terre et à sa sinistre gravité ? Existe-t-il désir plus humain que celui de s’élever, de voler ?" se demande Gina, en route vers d’autres cieux. Gina c’est la fille - la surdouée d’Augustown, quartier de Kingston en déshérence. Elle est brillante et féroce, promue à un grand avenir. Elle s’élèvera de sa condition de Noire, de pauvre, parce qu’elle maîtrise les armes de Babylon... À savoir l’écriture et la culture des autres, des Blancs d’en haut qui font la pluie et le beau temps. Mais Gina c’est aussi la mère. La mère de Kaia qui en cette chaude après-midi vient de subir l’humiliation suprême pour un rastafari : se faire couper les dreadlocks par un instituteur mal embouché. Une mère rage et courage dont la colère, inévitablement, sera redoutable. Alors en l’attendant et pour passer le temps, Ma Taffy, la grand mère aveugle, la doyenne, la gardienne de la cité, console l’enfant. Elle lui conte la plus belle histoire et la fierté de son peuple : l’ascension du prêcheur Alexander Bedward, qui jadis s’envola au ciel. Et c’est dans une langue poétique, émaillée de créole, que l’ancêtre redonne vie à l’histoire du peuple jamaïcain. Une histoire faite de non-dits et de mutilations, de hauts-faits, de merveilles et de magie aussi. Un conte en quelque sorte, bien au-delà de tout folklore réducteur. Car Gina elle-même nous avertis « (...) attention, ce n’est pas du réalisme magique. Non, vous ne vous en tirerez pas si facilement. Cette histoire parle de gens qui existent comme vous et moi, (...). Et vous pouvez aussi vous arrêter sur une question plus urgente : non pas de savoir si vous croyez à cette histoire, mais plutôt si celle-ci parle de gens que vous n’avez jamais envisagé de prendre en considération » Librairie La Géosphère — Montpellier

« Voici un texte magnifique sur la condition et la rébellion des noirs dans les ghettos Jamaïcains. Chez les rastafaris, se couper les cheveux est un sacrilège. Alors quand le petit Kaia revient de l’école, le crâne rasé par son instituteur, la vieille Ma Tay comprend que le temps de la violence est revenu. Elle se met à lui raconter l’histoire du prêcheur volant, avant que l’humiliation et l’injustice n’embrasent ce quartier pauvre de Kingston. » Coup de cœur de la librairie Effets de pages de L’Isle-Jourdain

« Savez-vous qu’à Augustown, quartier de Kingston, Jamaïque, on ne rigole pas beaucoup avec les dreadlocks. Aussi, quand Monsieur Saint-Josephs a coupé les tresses de Kaïa, comment ne pouvait-il pas imaginer que toutes les foudres des esprits allaient finir par fondre sur lui et l’engloutir tout entier au moment de l’autoclapse, ce moment où l’Apocalypse, oui, entendez-vous bien, vous les gens de peu, les gens de rien, rien de moins que l’Apocalypse !!! Heureusement, Ma Tafy, la grand-mère de Kaïa connaît tout ce qui tisse la communauté, toutes ces légendes rastafaris qui circulent de bouches en bouches, la nuit. Et il y a Gina, la mère, celle qui va apprendre, sortir du ghetto, tenter d’aimer Matthew, le blanc, même si comme dit Ma Tafy : “Laisser un idiot t’embrasser, passe encore, mais laisser un baiser faire de toi une idiote, ça non !” Alors Matthew s’en ira bien sûr et les dreads de Kaïa traîneront sur le sol comme de vieux chiffons sales. Gina fera alors ce qui lui restait à faire, prendre des rues qu’elle ne connaît plus, retourner jusqu’à l’école de Monsieur Saint-Josephs. Alors le poète qu’est Kei Miller prend la voix de la douleur, les mots s’envolent vers cette rumeur qui enfle, Gina avance encore franchit la porte… C’est le temps de l’autoclapse, le temps de la fin des temps, la fin du livre qui laisse sans voix, la gorge nouée, le ventre vide, je crois même la larme qui coule de l’œil mort. Alors, vous remettez le 33 tours sur la platine, le disque est vieux, craque un peu… Redemption Song et ses trois accords, la nuit est calme, l’esprit de Gina vole ici ou là-bas, enfin quelque part. » Jean-François Delapré, librairie Saint-Christophe — Lesneven
« Un rasta ne croit pas, il sait. Et quand les dreadlocks tombent par la main de Babylone, le parfum de la révolte devient entêtant. Là où la campagne s’est transformée en ghetto et les enfants en gangsters, la vieille Ma Taffy revient sur son passé et celui d’Augustown pour comprendre l’inéluctable. Kei Miller raconte une Jamaïque authentique dans un lyrisme puissant auquel se mêle une réalité sociale implacable dans ce texte magnifique qui éveille les sens, en particulier celui de l’insoumission. » Librairie Ravy — Quimper