Argent brûlé
Ricardo Piglia Argent brûlé

Roman traduit de l’espagnol (Argentine) par François-Michel Durazzo




Coups de cœur des libraires

« L’Histoire vraie d’un casse en Argentine qui tourne au vinaigre. Une lutte acharnée contre les forces de l’ordre, et une folie nourrie d’amour, de haine, du gain et des rêves, qui donne à cette histoire des airs de légende urbaine. Un roman fort qui renie l’espoir et souligne une sombre partie de l’histoire d’un pays ! » Marcos Lloveras, librairie La Manœuvre - Paris

« Un roman polyphonique haletant qui revient sur le casse du siècle, reflet d’une Argentine corrompue et violente. Génial ! » Librairie Mollat – Bordeaux

« Véritable chronique en diable d'un fait divers sanglant et épique.
Dans les années 60 à Buenos Aires on braque un convoi de fonds. Des voyous chargés comme des mules Afghanes. Pas de loi pas de foi. On tire sur ce qui se met en travers de la route. Et si l'horizon est en enfer alors Bébé Brigione, Dorda et Le Corbeau iront crécher en enfer.
L'écriture de Ricardo Piglia, c'est comme lire la chronique judiciaire dans le canard local mais avec l'impression inouïe de se retrouver au cœur même de la chronique, un Alice au pays des faits divers.
C'est de l'écriture à balles réelles, avec vision de nuit et détecteur de mensonges.
Ça fourmille de détails, chaque protagoniste de l'histoire se voit tailler un costard sur mesure. Personne n'est oublié. La construction est telle qu'on se balade d'un personnage à l'autre sans même s'en rendre compte.
Chaque action tonitrue comme si elle se passait là ! face à nous.
Ça grésille ça grouille ça se fait la cavale à fond de train et c'est tout juste si on n'entend pas siffler les balles après qu'elles nous ont effleuré le visage.
Une reconstitution aux petits oignons qui nous plonge comme en caméra embarquée. Dantesque haletant fou et sanguinaire, politique, social et démesuré. Ça se passe dans les tripes parce que tous, les flics et les braqueurs, se livrent un combat de boxe sans merci.
Voilà, une master class d'écriture en immersion pour un sacré bon bouquin bien noir ! »

Fabien Bernier, librairie Decitre - Grenoble

« Tiré d’un fait divers, Argent brûlé nous entraîne à la suite de bandits pour qui tout va très mal tourner. Haletant et rudement bien mené. » Mélanie et Laurence, librairie Lettre et Merveilles — Pontoise
« On croit lire un polar ordinaire. Tous les codes du hard-boiled novel sont réunis : des bas fonds glauques et interlopes, royaume d’individus solitaires, drogués, alcoolos à la sexualité débridée et la gâchette facile, terreau idoine au "casse du siècle". Petite variante néanmoins, l’action se déroule en Argentine dans les années 60, après le coup d’état de l’extrême droite nationaliste qui renversa le justicialiste Perón. Autre distinction à noter, il ne s’agit en aucun cas d’une fiction. Piglia (déjà auteur du remarquable La Ville absente, toujours chez Zulma, paru en 2009) retrace un fait divers oublié, un braquage, "version argentine d’une tragédie grecque" (dixit l’auteur).
L’histoire. Un braquage, une cavale, trois malfrats qui finissent piégés comme des rats dans un appartement uruguayen, cerné par la police.
On pense ici à De sang froid. Car, comme Capote, Piglia tente d’appréhender les motivations, les mobiles des malfaiteurs. L’auteur ne se limite pas à une simple chronique policière. Par le biais de témoins, d’archives qu’il a consultées, il ponctue le récit d’incursions dans le passé des personnages, attendrissant le lecteur confronté ici à des individus ultra dangereux car acculés, désespérés, ayant la violence comme ultime recours. En tentant de maîtriser un destin pourtant tout tracé, ces truands renoueront avec le mythe du bandit de grand chemin (la bande à Bonnot, Bonnie Parker et Clyde Barrow), ici opposé à une police aux méthodes des plus expéditives, bras armé d’un régime totalitaire.
Violence, désespoir, mort, sexe, défiance, cocktail détonnant pour un sombre récit social. Bien plus qu’un polar !!! » Thomas, librairie des Halles — Niort
« Une histoire palpitante, tissée autour d’un fait-divers de 1965 à Buenos Aires. Ambiance braquage et mauvais garçon très séduisante ; les personnages sont décrits et mis en scène sans artifice, bruts, à l’image de leurs actes sans pitié et meurtriers. À offrir sans modération ! » Librairie Le Monde d’Arthur — Meaux
Le coup de cœur de Sebastien Wespiser de la librairie Longtemps à Paris
« L’Argentine militarisée et déliquescente des années 60, une bande de gouapes farouches et romantiques, une police brutale et semi-mafieuse... mettez le feu aux poudres et ça donne un braquage branque et tragique.
Tirant le meilleur parti de ce fait divers qui a défrayé la chronique à Buenos Aires en 1965, Piglia nous plonge dans la mythologie de la violence sud-américaine. » Quentin Schoëvaërt-Brossault, librairie Atout Livre — Paris
« Argent brûlé nous conte les méfaits de Mereles, Bébé, Dorda et Mazan, quatre bandits argentins qui braquent une fourgonnette dans le Buenos Aires des années 60. Braquage, planques, fuite vers le nord et l’Uruguay, rêves de secondes vies aux États-Unis... Poursuivis par le charismatique commissaire Silva, adepte de la torture comme moyen d’investigation, l’aventure de nos quatre héros se révèlera de plus en plus sanglante, tournant à l’hécatombe sous fonds de violence gratuite exercée par des hommes sans scrupules.
Inspiré de faits réels, le roman noir de Piglia, auteur majeur de la littérature argentine, détonne par sa violence brute, retranscrite par des portraits psychologiques profonds, un style réaliste, puissant, qui fascine et nous emporte dans les bas fonds de la société argentine et les noirceurs de l’âme humaine. » Cyril Dewavrin, librairie Detrad - Cadet — Paris
Le coup de cœur de Philippe Dagorne de la librairie Les Cahiers de Colette à Paris
« Vous ne lâcherez ce remarquable roman qu’après la dernière page. » Librairie Passages — Lyon 
Lu et conseillé par la librairie le Libr’air d’Obernai
« S’inspirant d’un casse ayant fait les gros titres de la presse dans l’Argentine trouble des années 60 post-péroniste, la plongée dans l’univers du gangstérisme aux franges du politique et de petites frappes sociopathes tenant tête à des forces de police corrompues et d’une brutalité décomplexée qui préfigure le régime des colonels est menée tambour battant par R. Piglia.
S’appuyant sur une enquête minutieuse, R. Piglia reconstitue cette cavale dans un style sec, nerveux, étroitement collé à l’action, les plongées introspectives dans l’esprit de ces hommes pris au piège apparaissent alors comme des respirations dans le rythme suffocant du récit.
Dans un acte final qui apparaît comme le symbole nihiliste du panache de ces hommes, R. Piglia, figure du polar argentin, construit la légende de braqueurs qui n’ont rien à envier à celle de grands noms du grand banditisme américain des années 30 et signe avec Argent brûlé un roman noir de haut niveau. » Sébastien Balidas, librairie Richer — Angers
« On les appelle les jumeaux, mais ils ne sont pas frères, ils sont amants. Et, inséparables, ils vont participer à un braquage qui tournera mal. Nous sommes à Buenos Aires en 1965, et leur cavale, jusqu’à leur arrestation d’une rare violence, est tirée d’un fait divers singulier que Ricardo Piglia, à l’instar de Truman Capote avec son De sang froid, nous fait vivre de l’intérieur. La violence de petits malfrats mêlés malgré eux à des magouilles politiques dans une Argentine instable, enfermés pour se cacher entre l’Argentine et le Paraguay, l’amour et la haine jusqu’à étouffer, jusqu’à exploser, et surtout les personnalités étonnantes des jumeaux nous plongent dans ce récit haletant pour ne relever la tête qu’après la dernière page. » Philippe, librairie La Machine à lire — Bordeaux
« Simple, rapide, tourbillonnant. Ricardo Piglia nous entraine partout à la fois : en avant, en arrière, dans l’intimité des braqueurs et l’envergure des opérations de police, auprès des psychiatres et des témoins. Un concentré de violence et de folie, avec de vrais vilains dedans. » Julie – Ici Librairie, Paris
Le coup de cœur de Claudine Mattieu, librairie Davagnier - Gap
Le coup de cœur de Daniel Vigne.