Thomas Bernhard

Thomas Bernhard

Né en 1931 à Heerlen, aux Pays-Bas, il grandit à Salzbourg auprès de son grand-père maternel, l’écrivain Johannes Freumbichler, qui lui donne le goût de l’art et de l’écriture. Son adolescence sera marquée par de nombreux événements dont la montée du nazisme et la maladie (la tuberculose). En quittant l’hôpital il décide de devenir écrivain. Il voyage à travers l’Europe avant de revenir étudier à l’Académie de musique et d’art dramatique de Vienne ainsi qu’au Mozarteum de Salzbourg. Son premier roman Gel (1962) lui vaut de nombreux prix et une reconnaissance internationale. Plusieurs de ses pièces seront jouées dans de nombreux pays dont la France à partir de 1960. Il a obtenu en 1970 le prix Georg Büchner, la plus importante récompense littéraire d’Allemagne occidentale. Entre 1975 et 1982, il publie cinq œuvres autobiographiques L’Origine ; La Cave ; Le Souffle ; Le Froid et Un enfant. Thomas Bernhard décède en 1989, à l’âge de 58 ans.

Auteur au style singulier, misanthrope, vivant une relation d’amour et de haine avec son pays natal, il est un des auteurs les plus importants de la littérature germanique d’après-guerre. Dramaturge et romancier il a écrit 250 articles, 5 recueils de poésie, 31 grands textes en prose et nouvelles, 20 pièces de théâtre. 

Bonus

« Ouvrir la revue Apulée, du nom de cet auteur berbère qui, avec les Métamorphoses, ouvrit au IIe siècle une brèche de liberté aux littératures de l’imaginaire, est toujours un moment magique. »

Alexandra Schwartzbrod, Libération   

« Le titre de ce quatrième numéro, Traduire le monde, confirme bien la mission de passeur (…) que son rédacteur en chef, Hubert Haddad, revendique et pratique avec générosité. »

Thierry Cécille, Le Matricule des anges       

« Apulée est une perle de littérature. »

Luca Ruffini Ronzani, librairie Multipresse – Spa (Belgique)