Coups de cœur des libraires
Coup de cœur de la Librairie À la Lettre (Saint-Girons) !
« Vous vous demandez peut-être pourquoi Helga, la petite résidente de La Méridienne, se prénomme ainsi ?
Ce nom vient d’une déclaration d’amour, sous la forme d’un roman épistolaire, que j’ai lu d’une traite tant je l’ai aimé : La lettre à Helga, de Bergsveinn Birgisson, aux éditions Zulma.
Un vieil homme décide, avant de mourir, d’écrire une lettre afin de répondre à sa Belle, Helga. Du cœur de l’Islande, parmi sa vie de pécheur et d’éleveur de mouton, il lui confesse d’une façon des plus intimes son ardeur toujours vivante pour elle, sa beauté, ses formes, ainsi que ses moments de joie et de tristesse dans sa vie.
Son récit est doux, sublime, sans retenue, parfois cru, sensuel, poétique.
Mon nouveau coup de cœur qui restera incrusté en moi pendant, je pense, très, très longtemps. » Océane, Librairie la Méridienne (Fleurance)
« Une éblouissante lettre d’amour doublée d’un hymne à la terre natale, par un homme d'une prodigieuse sensibilité... Dans cette Islande hostile où tout est rudesse, le climat comme les travaux agricoles, le corps rappelle sans cesse son existence, sa vulnérabilité et sa sensualité. Mais c'est aussi à leur disponibilité d’âme que deux êtres délaissés se reconnaissent, le ton se faisant tour à tour tendre ou trivial, selon la brûlure du désir. Et quelle profondeur dans le propos ! Tout y palpite d’une poésie simple et douce, et les sagas de cette contrée de légendes sont maintes fois évoquées. Une ode à l’intensité de la vie, à la nature, à la fidélité à soi-même en dépit de l'amour, ou vice versa ! C’est immensément attachant, très drôle parfois, déchirant souvent, d’un lyrisme échevelé à l’occasion, avec une scène finale qui touche tout simplement au sublime. » Librairie Delamain - Paris
« Alors que la fin de sa vie approche, Bjarni décide, enfin, de répondre à Helga après des années de silence. L’occasion de raconter sa vie d’éleveur dans la campagne islandaise mais aussi sa solitude, loin de l’être aimé. Une ballade poétique dans la "terre de glace". » Librairie du Canal - Paris
« Cette histoire d'amour Islandaise va faire chavirer le cœur de ces dames et saura émouvoir les mâles les plus endurcis ! Il s'agit d’une longue lettre d'amour qu’un vieux paysan écrit au soir de sa vie à son amour de jeunesse. Il revient sur la passion qui a enflammé leurs jeunes années avec moult métaphores agraires qui sont souvent d’un effet assez comique mais en même temps très poétique. Le style enlevé de l’auteur est parfois un peu cru mais jamais vulgaire. Dès le début on sait que les deux amants n’ont pas passé leur vie ensemble et ce retour sur leur passion en est d’autant plus émouvant. L’auteur nous montre que l’intensité des sentiments amoureux ne doit pas conduire les amants à se renier eux-mêmes. Cela les amènera à des choix douloureux qui influenceront toute leur vie. En tout cas, ce petit livre de 130 pages se dévore d’une seule traite, un vrai plaisir ! » Vivement Dimanche - Lyon
« La première chose à laquelle on pense en ouvrant les premières pages de LA LETTRE À HELGA, c’est à l’incroyable persévérance avec laquelle les éditions Zulma nous apportent année après année de grands livres, souvent issus de tradition littéraires étrangères hors du domaine anglo-saxon. Ici l’islandais est de retour, comme un écho du choc que nous avions eu avec ROSA CANDIDA il y a tout juste trois ans, lors de la rentrée littéraire 2010. La traductrice de ce roman de Bergsveinn Birgisson (encore un nouveau nom islandais qu’il va falloir s’habituer à prononcer ; bon, la règle est simple : la maman de ROSA CANDIDA est un écrivain féminin, son nom se termine en « dottir » (fille de) ; le papa de LA LETTRE À HELGA est un écrivain masculin, son nom se termine en « son » (fils de). Pour les prénoms c’est plus compliqué, chacun se débrouille avec ses capacités mémorielles) est d’ailleurs la même que celle Auður Ava Ólafsdóttir.
Très vite on pense à autre chose. Le titre est explicite : il s’agit d’une lettre, adressée à Helga – son ancien amour – par le vieux Gíslason, Bjarni de son prénom, contrôleur de fourrage, éleveur de moutons et brebis, pêcheur, habitant éternel de la lande islandaise. On y découvrira et le parcours et les tribulations de leur relation (chacun fut marié de son côté). On y découvrira aussi les regrets et les non-dits de Bjarni, les tensions qu’il tut, les secrets qu’il enfouit. Confession tout autant que plaidoyer et hymne à la vie, ce testament d’un vieil homme au soir de l’existence se rythme d’éclairs poétiques issus des sagas islandaises, d’un lyrisme naturaliste sans apprêts, d’une qualité intrinsèque de langue, d’une oralité lancinante. Car c’est, plus encore que les aveux et les repentirs qui font histoire, la beauté et la force tranquille de cette langue qui envoûtent le lecteur : âpre, rugueuse, brute et belle, immémoriale, c’est la langue du Cantique des Cantiques, c’est la langue bouleversante de celui qui dit le vrai sans se plier aux codes appliqués du paraître, c’est la langue d’un écrivain au plus juste. Une découverte indispensable ! » Librairie Labyrinthes — Rambouillet
« À 95 ans, Bjarni, ancien éleveur de moutons, écrit à Helga, son amour de jeunesse, amour contrarié par la vie mais qu’il ne cesse de porter en lui. Et c’est tout un monde, toute une vie qui surgissent dans l’âpre et attachante ruralité islandaise où la vigueur d’un bouc comme la beauté d’une femme sont sources d’émotions, fortes et simples, et de profondes tendresses. Une pépite réjouissante, alerte et revigorante, parfois grivoise, à l’humour tendre. » Manuel Hirbec, librairie La Buissonnière — Yvetot