Cocktail Sugar et autres nouvelles de Corée
Cocktail Sugar — Collectif Cocktail Sugar et autres nouvelles de Corée

Nouvelles traduites du coréen sous la direction de Choi Mikyung et Jean-Noël Juttet.

Nouveauté



Coups de cœur des libraires

« La société sud-coréenne vue par huit grandes écrivaines, à travers huit nouvelles tour à tour graves, drôles et inquiétantes. Des histoires subtiles, percutantes, surprenantes et magnifiquement écrites. »

Annabella, Ici Librairie à Paris

« Huit nouvelles surprenantes qui nous invitent dans les foyers de coréens à travers un regard féminin. Absolument passionnant. »

Librairie de Paris

« Cocktail Sugar et autres nouvelles de Corée comprend huit textes écrits par des autrices, certaines connues du public occidental comme Han Kang et Kim Ae-ran, certaines moins telles que Go eun-ju ou Jeon Gyeong-nin. Grâce à leur texte, ces autrices ouvrent pour nous huit fenêtres sur la Corée contemporaine, racontée à travers le couple et la cellule familiale.

Dans cette société coréenne, il est difficile d’échapper au mariage, véritable institution. La solution pour s’en extraire semble de se réfugier dans la solitude des souvenirs, comme la narratrice de La philosophie du boudoir, mariée à un homme brutal. Elle finit par prendre un amant, qu’elle réussit à différencier du mari. Comme s’il fallait s’extirper de l’institution du mariage, pour pouvoir aimer à nouveau. L’adultère comme échappatoire est d’ailleurs au cœur de la nouvelle titre « Cocktail Sugar », dans lequel une sucrerie est comme un témoin transmis entre des couples adultères.
Pour refuser l’injonction au mariage, chose presque invraisemblable, il faudrait accepter de s’exclure complètement de la société comme la narratrice de Trois jours en automne.

Qu’en est-il des enfants dans tout ça ? Dans « Le Couteau de ma mère » et « Les Chiens du soleil couchant », ils sont les témoins et victimes collatérales de l’incompréhension entre leurs parents, de leurs souffrances et de leurs mésententes.

Chacun des textes, à sa manière, se place dans l’intimité d’une (ou d’un) narrateur, souffrant dans son existence à deux, souvent forcée. 

La diversité des textes permet de s’interroger sur un problème sociétal touchant une grande partie de la population, en se concentrant pourtant sur des souffrances et des solitudes individuelles.
Un recueil idéal pour découvrir les styles de différentes autrices, certaines plus pessimistes, quand d’autres préfèrent l’humour noir et la malice. »

Librairie Le Phénix

« Un véritable voyage littéraire... Ces nouvelles, puissamment évocatrices, non seulement nous décrivent ce que c'est que d'être femme en Corée aujourd'hui, mais elles nous plongent aussi avec maestria dans la complexité fascinante de la société coréenne actuelle.

Un coup de cœur tout particulier pour les nouvelles de Han Kang, Eun Hee-Kyung et Jeon Gyeong-Nin ! »

Matilde Bagnis de la librairie Atout Livre à Paris

« Il est fréquent de tomber sur des livres bons, mauvais, passionnants, inintéressants, etc. Alors quand une merveille débarque sans crier gare, il est de notre devoir de libraire de le crier sur tous les toits et de le défendre comme il se doit. C’est donc avec enthousiasme que nous accueillons sur notre table « Coups de cœur » Cocktail Sugar et autres nouvelles de Corée publié aux éditions Zulma. Le titre déjà nous invite à une douceur que nous retrouvons sans conteste dans le livre. Comme un sucre qui fond lentement dans la bouche, nous goutons la belle plume de ces huit auteurs qui partagent leur histoire tout droit sorti de leur imagination mais qui traduit avec clarté et honnêteté la vie coréenne actuelle. Certains d’entre vous diront certainement que les nouvelles ne sont pas à leur goût car c’est un style bien particulier. Cependant, nous pouvons vous affirmer que la fin de chacune ne laisse place qu’au désir d’en commencer une autre. De cette jeune fille qui nous parle de sa mère à travers un couteau de cuisine qui ne l’a jamais quitté, de cette petite fille qui combat la dépression de son père en silence, de cette femme que le temps n’a pas épargné ou de celle qui a bâti sa fortune sur l’avortement, nous retiendrons l’émotion qu’elles nous apportent ; de la joie, de la tristesse, de la surprise, de l’inquiétude… Aucune de ces nouvelles ne laissent indifférent. S’il fallait ne dire qu’un mot pour parler de ce livre, nous dirions : magnifique. » Librairie Mollat — Bordeaux
« Que sait-on de la Corée du Sud ? Que sait-on de ses écrivains ? C’est tout à l’honneur des Editions Zulma de nous proposer un cocktail détonnant de jeunes auteures coréennes. Bienvenue dans un autre monde !
Ce qui frappe en premier lieu, c’est la liberté de ton, cette manière si simple et si directe de poser les mots. Il y a dans leurs écritures une fraîcheur incroyable. L’art de la nouvelle est très difficile à maîtriser et ce qu’il y a d’admirable ici peut se résumer en peu. Ces huit nouvelles nous parlent de ce que peut-être un pays aux multiples facettes, vu au prisme des femmes et de ce qu’elles ont à dire dans une société coréenne dominée par les hommes.
Mais ce qui y est dit de plus beau, c’est aussi que la tradition, si importante et si prégnante surtout, ne se laisse pas étouffer. Quoi de plus présent que le culte des anciens et quoi de plus beau que le regard d’une mère dont un simple couteau sera le garant, l’évidence d’une vie à résumer.
Ce qui est étrange également, c’est que ces huit nouvelles se répondent et se correspondent. Elles auraient pu être écrites par un seul auteur, tant elles ont un effet miroir qui renvoie de l’une à l’autre, mais c’est bien évidemment la multiplicité des écrivains qui rend l’évidence des voix encore plus intense. Finalement, n’est-ce pas le meilleur moyen pour découvrir un pays que de lire ses nouvellistes. Ils nous proposent tous une photo singulière de leur monde qui change, entre nouvelles technologies et traditions séculaires, un monde où la femme a son rôle non seulement à jouer mais à dire et à montrer également qu’elle est une évidence dans la Corée d’aujourd’hui.
Il y a de la beauté à chaque page, non seulement dans les mots, mais surtout dans les attitudes des hommes et des femmes de cette Corée si secrète pour nous Français et qui se révèle bien plus qu’attachante, bouleversante d’humanité, car écrite par des femmes…
C’est un livre qui se referme avec un sourire et des larmes. » Jean-François Delapré, librairie Saint-Christophe — Lesneven
Lu et conseillé par Geneviève Gimeno de la librairie Maupetit de Marseille 
Lu et conseillé par Aurélie Paschal de la librairie Prado Paradis de Marseille