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Librairie Payot – Rive Gauche

Librairie Payot – Rive Gauche
Rue de la Confédération 7
1204 Genève, Suisse
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Coups de cœur des libraires

Dans le fossé

« « Je pense que c’était ce que maman espérait, pouvoir entrer en scène et faire tout un scandale. Les situations conflictuelles, c’était sa nourriture spirituelle. » Quoi de mieux que la mise en terre d’une tante s’étant étouffée avec un os de poulet pour (re)découvrir l’art de la déflagration systématique qu’est la famille à l’heure de rafler un héritage en sursis… Surtout si la dite-famille est un pur condensé des Balkans : une gouaille persifleuse, des caractères irrationnels aux inflexions éminemment désastreuses, un kitsch récréatif, un casting emprunté aux films d’Almodóvar ou à ceux de Kusturica, et un stoïcisme furieux - ou adulescent - de la narratrice face à la satire ambiante. Cela donne un premier roman jubilatoire sous forme d’un marathon de l’absurde, plein d’un sens en diable de la répartie, et rythmé par un tempo taquin à souhait, qui semble n’avoir jamais besoin de reprendre son souffle - ou si peu. De quoi commencer la semaine avec quelques fous rires d’avance ! »

Typhaine Marc de la librairie Payot à Genève

Au nord du monde

« ”Il disait souvent que depuis qu’on s’était extirpés de la boue primitive à plat ventre, c’était le manque qui nous avait façonnés. (…) L’histoire de l’humanité de masse était l’histoire de gens qui luttent et échouent à se procurer les ressources vitales nécessaires.”

Une vie sur le qui-vive donne vite des airs de prédateur ou d’individu apeuré, dans les deux cas l’air d’une bête aux abois, qui montrera les crocs avant la patte blanche.
Makepeace est du genre cow-boy d’hiver, maintenant sa tournée quotidienne dans une ville abandonnée à ses silences et angle-morts, question d’habitude face au vide.
Sauf que Makepeace est aussi une femme qui se cache sous des oripeaux de bonhomme, plus simple, plus sûr.
Dans son monde qui ne compte plus beaucoup d’âmes, un monde - le nôtre ? - qui a succombé à ses droits pris sur la nature, Makepeace veille en solitaire sur ce qui fut sa ville, et ce que fut sa vie, avant.
Avant ce grand désert froid, instable, tenu par des regards en chien de faïence : ermites, rôdeurs, meutes, tout ce qu’un humain peut encore endosser de rôle et de trivialité.
Alors quand surgit Ping, comme rejetée par la taïga, Makepeace tend une main en même temps que l’oreille puisqu’au loin vrombit aussi un moteur, dans les airs.

”Même si j’ai tendance à dire du mal des gens et à penser les pires choses sur leur compte, au fond j’attends toujours qu’ils me surprennent.”

Sursaut, sursis, espoir ?
Il est alors grand temps pour Makepeace d’arrêter d’attendre quelque chose qui ne vient pas, et grand temps de prendre la route, au-devant de quelque chose de peut-être vivant, vivace, encore possible.
Mais ce serait sans compter sur la férocité grégaire d’une humanité condamnée à errer sur la terre qu’elle a elle-même souillée, transformant ses horizons en des zones hostiles, à rebours.

”Étrange, à quel point l’homme n’est jamais plus cruel que quand il se bat pour une idée.”

Une chevauchée racontée au rythme de sentences brutes, d’intuitions fines et dures, de rencontres qui tournent mal et d’un élan de survie qui tient tout en joue.
Chronique louvoyant entre Stalker, La Route, The Last of us (pour l’esprit du titre et pour rester dans le coup), Au nord du monde est un roman né d’un reportage à Tchernobyl, un roman paru il y a déjà plus de dix ans, un roman qui nous incite à non plus imaginer, mais bien appréhender ce à quoi peut ressembler une ère suspendue à sa propre réinvention. » 

Les Filles d’Égalie

« Plus de quarante ans après sa sortie, ce roman drôle, malin, irrévérencieux, est enfin traduit en français ! Par un renversement de paradigme, la plume et la langue inventive de Gerd Brantenberg laisse toute latitude au féminin, pour mieux remuer le terreau mouvant de l’égalité ! Romantisme latent et dialogues haut-perchés, tout est prétexte au manifeste comme au divertissement. Jouissif, et toujours nécessaire ! » Typhaine, Librairie Payot – Rive Gauche - Genève

Les Filles d’Égalie

« Plus de quarante ans après sa sortie, ce roman, drôle, malin, irrévérencieux, est enfin traduit en français !
Par un renversement de paradigme, la plume et la langue inventive de Gerd Brantenberg laisse toute latitude au féminin, pour mieux remuer le terreau mouvant de l’égalité ! Romantisme lantant et dialogues haut-perchés, tout est prétexte au manifeste comme au divertissement. Jouissif et toujours nécessaire ! » - Librairie Payot

Qui a ramené Doruntine ?

« Au cœur d’une Albanie gardée par ses villages enclavés, Ismaïl Kadaré se joue des légendes et leur couperet, menant tour à tour son huis-clos dans les pas d’une enquête rationnelle puis dans les bras du mystère... Ce récit est de ceux qui vous happent, épopée nocturne et cadencée qui vous rend à l’ordinaire criblé de flèches fantasmagoriques... » Typhaine, Librairie Payot – Rive Gauche - Genève

Qui a ramené Doruntine ?

« "Peut-être qu’elles aiment chevaucher la nuit, enlacées à une ombre, dans les ténèbres et le néant …"
Par un soir sans soupir, Doruntine frappe à la porte de la maison familiale, dont elle n’a pas franchi le seuil depuis son mariage au loin, il y a trois ans. À la première question de sa mère, Doruntine répond que c’est son frère Konstantin qui l’a ramenée, conformément à sa bessa, sa promesse de la conduire à sa mère sur simple demande de cette dernière. Or, jusqu’à ce soir, la promesse ne fut pas honorée, et pour cause, Konstantin est mort et enterré ! Pourtant, Doruntine a bel et bien chevauché aux côtés d’un cavalier prétendant être son frère, mais elle avoue déjà à demi-mot ne pas avoir vraiment vu son visage… Face aux superstitions et autres rumeurs hérétiques, le capitaine Stres flaire une fumisterie sentimentale relevée par une mise en scène obscure, et malgré sa propre ambivalence à l’égard de la revenue, il hisse haut sa raison et son savoir-faire, quitte, au bout du conte, à tourner le dos à ses premiers préceptes. Au cœur d’une Albanie gardée par ses villages enclavés, Ismaïl Kadaré se joue des légendes et leur couperet, menant tour à tour son huis clos dans les pas d’une enquête rationnelle puis dans les bras du mystère, réveillant ainsi des dualités séculaires venues finalement taquiner l’âme d’un seul homme … Ce récit est de ceux qui vous happent entièrement, épopée nocturne et cadencée, avant de vous rendre à l’ordinaire criblé de flèches fantasmagoriques. » Typhaine, Librairie Payot Rive Gauche - Genève

Les Filles d’Égalie

« Au sein de la société matriarcale d’Égalie, le jeune Petronius, élevé en garçon naturellement vulnérable, nourrit pourtant des rêves de carrière maritime destinée aux femmes, comme de grand amour, sincère et partagé. Alors qu’il s’astreint, mal à l’aise dans son soutien-verge étroit et ridicule, à sa présentation au bal des débutants, une jeune femme détonante le repère et décide de le prendre sous son aile, moyennant quelques bouleversements du cœur et de l’esprit…

Plus de quarante ans après sa parution en norvégien, ce roman vif, drôle, malin, irrévérencieux, est enfin traduit en français, et quelle traduction !
Par un renversement de paradigme, la plume comme la langue alerte et inventive de Gerd Brantenberg laissent toute latitude au féminin, pour mieux remuer le terreau mouvant de l’égalité.
Une violence sociétale inversée jusque dans le moindre détail à travers une narration portée par un romantisme salutaire et des dialogues haut-perchés, prétextes au manifeste comme au divertissement.
Un texte jouissif, et toujours nécessaire ! » Typhaine Lockart, Payot Rive Gauche - Genève

La vérité sur la lumière

« Entre blizzard et naissances, Dýja parcourt les manuscrits désordonnés légués par sa grand-tante qui fut sage-femme avant elle. Son testament métaphysique interroge la grâce de la venue au monde face à la précarité de l’existence humaine… Plus que jamais, Ólafsdóttir nimbe son œuvre d’une poésie en toute chose, là où seule demeure, face à l’incertitude, l’étincelle. » Librairie Payot Rive Gauche - Genève