« La crise de la quarantaine, un mythe ou un réel bouleversement ?
À 44 ans, Katja fait le bilan d‘un quotidien où rien ne va plus vraiment. Alors qu‘elle est écrivaine, elle décide de se lancer dans une formation pour devenir pédicure. Ses proches sont pour le moins effarés mais elle a trouvé un nouveau cap et s‘y tiendra.
Embauchée dans un institut de beauté à Marzahn, quartier haut en couleur de l‘est de Berlin, elle s‘occupe jour après jour de centaines d'orteils et de pieds derrière lesquels se cachent toute une galerie de personnages que Katja nous livre avec un humour teinté de tendresse.
Durant ces séances où elle lave les pieds, enlève la corne et masse, ses patients s‘épanchent et font revivre le Berlin Est des années d'après-guerre à la chute du Mur.
Comme elle le dit à ses collègues au détour d‘une conversation, les pieds ne suffisent pas. Ce nouveau travail la révèle au monde de façon différente mais les mots gardent une place essentielle dans son existence.
Au fil des pages on se laisse porter par la force tranquille qui émane de cette femme qui semble avoir trouvé sa place, on glisse avec elle doucement dans l‘invisibilité qu‘elle sent l‘envelopper en approchant de la cinquantaine et on se dit comme elle que finalement la vie est belle.
Une très jolie découverte que ce roman. » Aurélie, La Pléiade à Cagnes-sur-Mer
« Pédicure n’est pas un métier simple et pas forcément très glamour pourtant c’est le métier choisi par Katja quand elle cherche à se reconvertir. Dans ce livre, elle nous raconte avec respect et humour ses différents patients, leurs habitudes et leurs vies.
Dans chaque soin qu’elle leur prodigue, on ressent toute sa tendresse envers eux. Beaucoup d’humanité se dégage de ces instants partagés, on ressort de ce livre le sourire aux lèvres et avec l’impression d’avoir rencontrer une belle personne en rencontrant Katja Oskamp. » Virginie, Librairie La Pléiade à Cagnes-sur-Mer
« Je viens de terminer ce court roman qui a eu l'effet d'une brise légère sur ma petite vie de lectrice.
Je ne compte pas le nombre de fois où je me suis surprise à sourire en ces pages. La narration se fait à travers Macey, petite fille vivant seule avec sa mère. Leur vie bien réglée va être bouleversée quand Mitchell, scientifique un poil excentrique pour ce petit coin de campagne des États-Unis, arrive dans la région pour ses recherches. La mère de Macey décide vite de le prendre entre ses filets mais cet homme charmant semble plus intéressé par les serpents et leur observation. À hauteur d'enfant, on analyse la naissance d'un couple, on ressent à quel point les adultes peuvent parfois avoir des comportements étranges et on apprend tout sur les particularités du serpent des blés qui gagne une place centrale dans toute cette histoire.
Un texte particulièrement intelligent et finement fantaisiste qui devrait naturellement trouver sa place auprès des grands classiques américains dans votre bibliothèque. » Aurélie, Librairie La Pléiade - Cagnes-sur-Mer
« Palme du plus grand dépaysement de la rentrée pour ce roman que Zulma est allé dénicher en Malaisie !
La petite ville de Lubok Sayong vous réserve bien des surprises. En retrait de la capitale et d’une normalisation un peu triste, ses habitants plein de fantaisie illuminent de leur vécu singulier une communauté ouverte au multiculturalisme, à l’entraide et au fabuleux.
Vous vous attacherez particulièrement à Mary Anne, jeune orpheline recueillie par Mami Beevi, figure incontournable de la région mais aussi à Auyong, personnage discret qui entoure de bienveillance ceux qui comptent pour lui.
Dans cette petite société en pleine mutation qui ne renie pourtant pas ses coutumes et des liens sociaux très forts, la plume de Shih-Li Kow nous démontre avec douceur et humour que le mal peut facilement être mis à genou. Parfait pour l’optimiste invétérée que je suis ! » Aurélie Barlet, librairie La Pléiade — Cagnes-sur-Mer
« Suivre les pas du jeune Alter de son petit shtetl au ghetto de Lodz. Savoir que tout se terminera encore plus mal que cela n’a commencé et pourtant se raccrocher à la beauté des mots de l’auteur, se prendre à rêver que la réalité est autre, comme cet enfant qui ne peut vraiment croire à l’enfer grotesque devenu son quotidien.
Un monument de la littérature à mettre en avant dans le foisonnement de la rentrée, absolument. » Aurélie Barlet, librairie La Pléiade — Cagnes-sur-Mer