« Entièrement rédigé sous forme de fragments comme autant de poèmes en prose, ce récit se lit comme le journal intime d’un écrivain retiré dans une Bretagne légendaire peuplée des fantômes de femmes jadis aimées (l’énigmatique cantatrice Fedora, l’interdite Amaya ) et imaginaires (Emily Dickinson). Les réminiscences de ces amours absolues composent un rêve éveillé qui n’est pas sans nous rappeler la pure tradition et filiation du roman gothique européen, des contes fantastiques de Poe et de Nerval à l’imaginaire surréaliste (Nadja de Breton, notamment) en y ajoutant l’imaginaire baroque que l’on connaît à son auteur. » Librairie Mollat — Bordeaux