« Condamné à dix-huit ans de cauchemar carcéral pour avoir poursuivi le rêve d’une vie meilleure, le militant socialiste – ou “l’impureté sociale” – O Hyônu retrouve, libéré, l’usage triste et salutaire des mots, des sentiments, pour se souvenir du tourbillon des jours clandestins vécus à Séoul par des individus ordinaires et fragiles comme du détail si calme des saisons passées à Kalmoe aux côtés d’Han Yunhi, la femme – disparue – de sa vie. Kalmoe, un hameau isolé de la campagne coréenne, le pays d’une idylle, ce vieux jardin, l’utopie, cette île introuvable. » Julien de la Panneterie, librairie Millepages — Vincennes