« L’ode du poète à l’humanité meurtrie, la gifle superbe donnée aux tortionnaires, la beauté lumineuse de l’enfance dans les ténèbres de l’indifférence assassine, la gloire de l’art dans les silences de l’effroi, la victoire de la vie sur la mort, de l’écriture sur l’humiliation.
Hubert Haddad nous plonge dans l’univers étroit et clos du ghetto de Lodz en Pologne où sévit la machine de mort nazie avec son lot d’hypocrisie et de cynisme meurtriers.
1000 romans et récits nous ont déjà décrit toute cette ignominie. Pourtant la force de ce livre-fiction puisé et forgé dans un réalisme insoutenable, réside dans la beauté irradiante des fulgurances d’humanité magnifiées par la si belle écriture de Hubert Haddad, riche, inventive, créative, chaque mot adapté par le poète à l’image à laquelle il donne vie, puissante comme une œuvre de Rodin, ciselée aux bords de l’émotion.

Ces étincelles au milieu de la nuit sont comme des rappels et des signes de l’universelle et éternelle transcendance de la liberté sur l’oppression, dont Hubert Haddad, cependant, nous rappelle également la fragilité temporelle.
En effet, dès le titre percutant du roman, chaque mot pèse comme une chape de plomb :  – Un – monstre – et – un – chaos – De même la violence superbe et sans détour de l’épigraphe de Primo Lévi choisie par l’auteur, ne laisse aucun doute : ‘‘Cest arrivé, cela peut donc arriver de nouveau’’

Hubert Haddad dit lui-même que les choix de ses projets d’écriture sont dictés par la nécessité. » Michel, librairie Livresse — Villeneuve-sur-Lot