« Herr Paulke est l’un des premiers à avoir emménagé là, il habite le quartier depuis 1983 : un autochtone de Marzahn, un prolétaire, aujourd’hui un vieillard, mais avec un savoir-vivre qui lui collait à la peau, faisant des blagues fatalistes et arborant une belle humilité face aux ravages de l’âge. Herr Paulke ne prenait tout simplement pas la grosse tête. Une pagaille asymétrique dominait son visage, un méli-mélo datant de différentes époques. Ses genoux étaient totalement esquintés. Arthrose. Ses pieds, on aurait dit des pierres érodées. »

Katja Oskamp, Marzahn, mon amour