« La jeune femme tâta sa tempe de la main gauche.
La blessure par balle qu’elle s’était dessinée sur le front,
avec son rouge à lèvres, était encore grasse et fraîche
au toucher. Elle quitta son lit, se posta devant le miroir
et contempla son front avec ébahissement.
Puis elle se dessina des blessures au ventre et au cou,
toujours avec son rouge à lèvres. Le corps d’Ala
était chargé de blessures, comme les arbres rujovk
de leurs baies qui tapissent au printemps
le sol de Lando Plancé. »

La Sterne rouge, Antonythasan Jesuthasan