« Je ne suis pas né artiste, je suis un enfant de la guerre. C’est la guerre, et l’injustice dont mon peuple a été victime, qui ont été pour moi l’élément déclencheur. Je n’ai jamais considéré la littérature comme un moyen de subsistance. J’ai quitté l’école très tôt, et le tamoul est la seule langue que je parle et que j’écrive véritablement. Ma culture littéraire est plutôt modeste. Mais j’ai toujours résisté, et j’utiliserai toujours ma voix pour parler de ce dont les autres ne veulent pas parler. Mes récits sont pour moi le moyen d’y parvenir. »
Extrait d’un entretien accordé au Southbank Centre.