Mangalam Shubam ! Que le bonheur vous sourie !
C’est ainsi que Basheer ponctue ses histoires, facétieuses et riches d’enseignements. Et pour leur donner une saveur plus épicée, il n’hésite pas à puiser dans sa vie de militant et de nomade.
Dans les Murs, par exemple, il profite de son séjour en prison à Trivandrum, capitale du Kerala, pour prendre à son compte une histoire d’amour née de la séparation qu’impose un mur entre les hommes et les femmes. La poésie naît d’une odeur de femme, et de l’imagination débordante du prisonnier.
Cocasses négociations conjugales, peurs ancestrales tutoyant parfois le fantastique, toute situation est bonne pour l’écrivain qui brosse ici un saisissant portrait de la société indienne.