« Opium Poppy est l’histoire d’un enfant doux et docile qui sera brisé par la brutalité du monde dans lequel il vit.
Âgé de 12 ans, celui que l’on surnomme l’Évanoui a grandi dans une famille d’agriculteurs chargés de la récolte du pavot en Afghanistan. Enfant de la misère et de la débrouille, il est très tôt confronté au climat de violence qui règne autour de ces cultures. Pilleurs, trafiquants et soldats se livrent une guerre sans merci, au détriment des civils. Abandonné par sa mère en raison du manque de ressources, l’Evanoui se retrouve embrigadé dans une armée terroriste. Commence alors son instruction en tant qu’enfant soldat. Cet enfant sauvage mais docile perd peu à peu ses émotions, ses sentiments, jusqu’à en oublier la peur. Conditionné pour obéir aux ordres, l’Évanoui est devenu une arme. Jusqu’au jour où, dans un sursaut de conscience, il refuse d’obéir à un ordre meurtrier et est laissé pour mort dans un petit village dévasté. Sauvé par Médecins sans frontières, le jeune garçon va alors faire l’expérience des camps de réfugiés et s’enfuir pour un périple qui le mènera à Paris. Mais là encore, cet eldorado tant fantasmé lui offrira une toute autre réalité… Devenu enfant des rues, celui qui se fait dorénavant appeler Alam, a trouvé refuge parmi les dealers. Et quand il s’agit de drogue, la violence n’est jamais loin…
Opium Poppy est un roman bouleversant qui témoigne de la difficulté extrême d’une vie qui paraît complètement étrangère à la nôtre et qui pourtant, peut la côtoyer. L’écriture est à la fois pleine de poésie et de violence et l’auteur trouve toujours le mot juste pour exprimer des idées qui n’en sont que plus fortes. Le lecteur assiste impuissant au drame humain qui se joue sous ses yeux. Un bijou ! » Myriam Mazeaud - Fnac Saint-Lazare, Paris
« Un écrivain talentueux, éclaireur de son siècle.
La force captivante, envoutante de ce roman réside dans le pouvoir de l’écriture, élégante, ardente, précise, sensuelle et sensible de Hubert Haddad, sa capacité à s’adapter puis à transcender avec conviction le réel, à créer un lien bouleversant entre son imaginaire et les soubresauts, les violences de la société humaine. » Anne Brouilhet, Fnac Montparnasse - Paris
« Hubert Haddad voit le monde en devenir et l’effroi le saisit. Cruauté, violence, domination et manipulation, tout conduit au désespoir et à l’abandon, à la destruction de l’enfance et de ses aspirations, à notre perte.
Alam, le petit afghan qui rêvait de bonheur possible dans sa campagne verra peu à peu broyer son environnement et sa force vitale pour n’être plus qu’un être en sursis, inexorablement happé par le vertige de la mort.
Ce livre est un cri que les lecteurs ne pourront oublier, mais pas seulement. Ce livre déchire le voile qui nous masque le réel, pour nous conduire à redonner du sens à la vie, celle de nos enfants.
Indispensable et salutaire. » Patrick Frêche, librairie du Rivage - Royan
Lu et conseillé par Isabelle Viala de la librairie Page et Plume de Limoges
« Ce roman est bouleversant, de ceux qui laissent une empreinte en nous. Le pouvoir d’Hubert Haddad est de tisser un lien entre nous et Alam, le jeune afghan écrasé par la guerre et le trafic d’opium. » Librairie Folies d’Encre — Le Perreux-sur-Marne
« Ce que la guerre prend à l’enfance »
« Comment peut-on perdre tout humanité alors qu’on est encore qu’un enfant ? À qui doit-on la perte de l’innocence ? Pourquoi aucune rédemption n’est-elle possible ? Le nouveau roman de Hubert Haddad s’attache à répondre à ces questions. Un roman bouleversant. » Mélanie Le Loupp, librairie Lettre et Merveilles — Pontoise
Le coup de cœur de Claude Boyaval de la librairie Folies d’Encre de Saint-Ouen
« Opium Poppy fait partie de ces livres qui rendent meilleur le lecteur. » Thomas Auxerre, librairie L’Amandier — Puteaux
« Hubert Haddad choisit de nous conter le récit d’une enfance dans un pays ombragé par une guerre longue et dévastatrice. Ainsi déroule-t-il l’histoire d’Alam, tour à tour fils de paysan afghan, enfant soldat, trafiquant de drogue, puis réfugié orphelin dans la banlieue de Paris.
L’auteur de Palestine pointe une fois encore la violence des mondes traversés par les vertiges de la guerre et les séquelles laissées par une telle perte de sens. Et voilà notre Alam en porte étendard d’une humanité libre ou plus justement d’une humanité libérée. » Brindha Seethanen, librairie Millepages — Vincennes
Sélection 2011 « Les pépites de la rentrée littéraire » de la librairie Dédicaces de Rueil-Malmaison
« Quelle belle écriture, comme toujours, même les scènes les plus dures restent un poème. » Françoise Bascou, librairie L’Horloge — Carpentras
Coup de cœur de la librairie Bain d’Encre au Chesnay
« Notre admiration pour le travail d’Hubert Haddad commence d’être connue des lecteurs qui fréquentent Labyrinthes. Année après année, livre après livre, ce prodigieux romancier, cet exceptionnel auteur de nouvelles, ce formidable manieur de langue, qui allie lyrisme et métaphores, manifeste un sens du rythme narratif quasiment sans égal dans la littérature française contemporaine. Année après année Hubert Haddad écrit et publie. Il y eut L’Univers, ce roman dictionnaire, Palestine qui nous disait l’étrangeté de la notion d’identité et d’appartenance à une nation, Géométrie d’un rêve, l’un des romans français « littéraires » les plus marquants de la décennie, la réédition en deux magnifiques coffrets de ses nouvelles sous le joli titre Nouvelles du jour et de la nuit… Nos dithyrambes ont raison d’être, et nous invitons ceux qui n’ont pas encore goûté à l’écriture d’Haddad d’y aller faire station et bombance. Son nouveau roman, Opium Poppy, s’attaque à un sujet choc : un enfant soldat d’Afghanistan, un patchoune, qui fera le coup de feu et le trafic d’opium, puis prendra le chemin des exilés pour finir en France. Un autre écrivain aura tiré profit de toute la charge potentielle de pathos d’un tel thème pour faire un livre plein de bons sentiments, voire se terminant d’hollywoodienne façon par un happy end. Pas Hubert Haddad, qui respecte trop ses lecteurs et l’humanité en général (et l’écriture) pour s’égarer dans cette voie. Alternant des chapitres de misère d’exilé pourchassé dans la France d’aujourd’hui et des chapitres de flash back de son jeune héros enfant sans nom et sans identité (il est nommé par les autres, qui lui attribuent surnom après surnom, en fonction des accidents et circonstances qui le ballotent), Haddad sur un rythme très rapide, sans temps mort, s’appuie sur la puissance d’une langue très travaillée pour entraîner le lecteur dans l’alternance de l’élégiaque et de l’apocalyptique. Le monde est beau. Le monde est empli de violence. Les hommes sont hideux et violents. L’humanité est toujours là. La terrible fin de ce livre ne fait aucune concession à cette démarche qui oscille entre l’exposition des simples faits que nous ne devons pas ignorer et le désir qu’il en soit autrement. Grand livre, grande écriture, une fois encore la preuve que l’une des fonctions de l’écrivain peut être de « prendre la parole pour ceux qui ne l’ont pas pour qu’ils se fassent entendre », Opium Poppy ne laissera aucun lecteur indifférent. Déjà repéré par certains critiques (il y en a parfois des bons, il faut le reconnaître), ce nouveau roman de Hubert Haddad sera peut être celui qui le fera le plus connaître du grand public (un de ces critiques a écrit « Avec Opium Poppy, l’un des romans phares de cette rentrée, l’auteur de Palestine mériterait d’obtenir enfin un grand prix littéraire à l’aune de son talent »… on prie pour que cela se réalise !). » Jean Milbergue, librairie Labyrinthes — Rambouillet
« Opium Poppy, ou la tragédie de la guerre des hommes face aux mondes des enfants, suit les traces d’un petit paysan afghan écrasé par la guerre et le trafic d’opium. Même l’exil ne suffira pas à le sauver. La guerre et ses protagonistes vident les têtes, lavent les cerveaux, et poussent au départ, à la fuite, engendrent de profondes mutations dans le psychisme de chacun. La survie est une lutte permanente, incite à de lourds compromis, vous bouscule, vous transforme et inhibe toute réflexion. Chacun devient un rouage d’une machine puissante que personne ne maîtrise. L’enfance n’existe plus, et pire, l’avenir est définitivement et irrémédiablement marqué, obstrué (« Le passé n’est jamais si simple »), les vies futures sont réglées, inexorablement. Un roman bouleversant, noir, d’une grande simplicité comme un miroir réaliste et sans révolte de la guerre et de notre propre monde. Vous n’oublierez pas le petit Alam, je vous l’assure ! » Max Buvry, librairie Vaux Livres — Vaux-le-Pénil
Le coup de cœur de Manuel de la librairie La Buissonnière de Yvetot
« Hubert Haddad manie la langue comme un poète, même quand il raconte une histoire.
Celle-ci a pour personnage principal un jeune garçon afghan qui, tour à tour paysan, enfant des rues, victime, guerrier et pour finir étranger, en oublie jusqu’à son nom.
Préparez vos mouchoirs... » Librairie Le Merle Moqueur — Paris
« De l’Afghanistan à la France, l’auteur retrace le destin d’un enfant afghan dont l’innocence est volée par la guerre, le trafic de drogue et la perte de sa famille. Il fera de nombreuses rencontres, bonnes ou destructrices, mais qui toutes forgeront son impitoyable caractère. Un sujet très dur donc, parfois à la limite du supportable, mais porté par une très belle écriture, une certaine poésie et une absence totale de complaisance. » Julie Quédeville, librairie Fontaine - Sèvres — Paris
« Hubert Haddad nous conte l’histoire de l’Evanoui, paysan afghan élevé dans la guerre, mêlé au trafic de drogue, puis enfant soldat, et enfin exilé à Paris. C’est en Europe qu’Alam notre petit héros de 12 ans espère enfin trouver le salut, la paix, ou tout simplement la possibilité d’une vie meilleure, une vie possible. Mais la vie n’est pas si simple, à Paris elle est aussi un combat de chaque instant. Alam est alors confronté à la guerre des gangs et aux trafics en tout genre, notamment au trafic d’armes et à la drogue, encore. L’enfance n’existe pas. L’être humain est comme aspiré dans une spirale infernale. La stabilité est impossible, pas même pour trouver un toit ou un endroit tranquille pour dormir. Il ne s’agit pas de vie mais de survie dans un monde très noir. Des touches de couleur éclairent ce roman, grâce à Malalaï, petite voisine afghane avec laquelle il découvrira la beauté possible de l’être humain et les joies de l’école. D’autres respirations sont données grâce aux chants des oiseaux.
Magnifique et terrifiant, Opium Poppy nous fait réfléchir sur le sort des enfants dans la guerre, l’accueil ou plutôt le non accueil qui leur est réservé en Europe, réfléchir sur notre monde cruel et injuste. Un roman qui sonne juste. » Pauline Savatier, librairie Fontaine - Haussmann — Paris
« Une histoire triste d’immigration, transcendée par une langue tellement poétique... » Frédérique Pingault et Romain Vachoux, librairie du Tramway — Lyon
« Douloureux et très bien écrit, ce terrible récit de guerre, d’amour, de frères est bouleversant. » Isabelle Howald, librairie Kléber — Strasbourg