Le Trésor de la guerre d’Espagne
Serge Pey Le Trésor de la guerre d’Espagne

Récits d’enfance et de guerre suivis de La Boîte aux lettres du cimetière




Coups de cœur des libraires

« Toutes les nouvelles de ce recueil sont au service d’un même récit, d’une mémoire. La parole est donnée aux enfants et aux petites gens ayant vécu les années trente, livrant un témoignage de leurs espérances, de leurs combats, de leurs résistances. Dramatiques mais souvent tendres et drôles, ces tranches de vies hautes en couleurs et en parfums nous font vibrer tant elles nous rappellent que chaque part d’ombre dans nos histoires fait écho à de grands moments d’intelligence collective et d’humanité. Un tour de force d’une grande sensibilité poétique. » Librairie du Contretemps - Bègles

« Espagnols, descendants d’espagnols, amis d’espagnols, historiens spécialistes de la guerre d’Espagne, combattants de la liberté, amis de la littérature… lisez Serge Pey.
Il a 71 ans, n’écrit que de la poésie sauf des nouvelles qu’il a édité sous le titre Le trésor de la guerre d’Espagne un condensé d’histoires vraies, chaque chapitre est une anthologie… Un bonheur même si certaines sont d’une cruauté sans nom, on en apprend toujours sur les franquistes.
Je ne me retiens pas de vous en citer un petit bout : « Quand nous allions au cinéma, on sortait de la maison avec une chaise sur la tête. On emportait, bien sûr, les plus pourries, les plus éventrées, la paille qui sortait du siège nous coiffait de perruques jaunes et hirsutes. On parcourait ainsi comme des sorciers noirs, les deux kilomètres qui nous séparaient du cinéma juste après la frontière. Nos visages, à travers l’encadrement des barreaux, devenaient des masques de l’enfer. On se saluait de chaise à chaise. « Salut ! Salut ! » Parfois les chaises chantaient. C’étaient de curieuses processions, sans vierges et sans saints, qui se rendaient à la plage malgré la menace des moustiques ou des fantômes de la mer. Nous étions des monstres ou des chevaliers, des Don Quichotte de la nuit à la recherche de moulins invraisemblables. Quand il pleuvait, les chaises nous servaient de parapluie. Sur la plage à côté des chiottes, se dressait l’écran du cinéma. Vu l’odeur, on ne savait pas si cela tuait les moustiques ou bien si cela les attirait. Il y avait débat disait mon père… L’entrée n’était pas chère, mais nous étions plus pauvres que les pauvres, et c’est derrière la palissade de roseaux que nous nous installions pour voir le cinéma à l’œil. On était les rois de la nuit.
Quand tout s’éteignait, nous écartions les canisses et nous regardions le film. Nous étions juste derrière l’écran. Pour le son ça allait. Trop peut-être parfois. Le sous-titrage nous arrachait les yeux… » Je vous laisse découvrir la fin et vous en rirez encore une semaine après.
Le livre terminé, vous aurez envie d’écrire une lettre à Antonio Machado, le poète, au cimetière de Collioure…il a une boîte aux lettres. » Jacky, librairie La Mémoire du monde - Avignon

« Serge Pey, enfant de républicains espagnols, nous propose un hommage à ses aïeux résistants sous la forme de témoignages d’histoires vécues, pour la plupart, par des enfants pendant la guerre civile. Ce recueil illustre par des scènes atroces car véridiques (tel le petit terrorisé par ses bourreaux qui lui offrent le choix entre son chien et l’un de ses amis), le sort réservé aux enfants des antifranquistes. Toutes ces blessures et traumatismes, ces récits de souffrances, sont transcendés par la poésie de Serge Pey, omniprésente, qui s’exprime à travers les bouches innocentes des enfants et sait exalter les sens. De plus, l’auteur, au long de son œuvre, nous gratifie de jeux littéraires variés et de trouvailles qui sauront redonner le sourire au lecteur, comme le récit fantastique de la partie d’échecs entre deux hommes les yeux bandés, avec pour seul repère le parfum des pièces qui ont été remplacées par des liqueurs. Chaque nouvelle est une situation, métaphore tragique de la guerre et des blessures qu’elle inflige, et une ode à la poésie qui est vie, survie et qui fait office de résilience. Le trésor de la guerre d’Espagne est le titre d’une nouvelle atypique de ce recueil où en 1956 deux hommes partent à la recherche d’une partie de l’or de la République qui serait enterré sur une plage de France, plage qu’ils massacreront littéralement malgré eux, comme une revanche des camps dans lesquels étaient parqués les réfugiés… Une lecture difficile certes mais une œuvre importante pour notre mémoire collective qui ne doit jamais oublier ce que fut la période la plus sombre de l’histoire à travers tout le continent. » Librairie L’Éternel Retour — Paris
« Un livre riche, porté par une voix de poète qui raconte l’héritage de la guerre d’Espagne. Magnifique, mémorable, à lire ! » Marion, librairie Le Divan — Paris 
« Serge Pey, enfant de républicains espagnols, nous propose un hommage à ses aïeux résistants sous la forme de témoignages d’histoires vécues, pour la plupart, par des enfants pendant la guerre civile. Ce recueil illustre par des scènes atroces car véridiques (tel le petit terrorisé par ses bourreaux qui lui offrent le choix entre son chien et l’un de ses amis), le sort réservé aux enfants des antifranquistes. Toutes ces blessures et traumatismes, ces récits de souffrances, sont transcendés par la poésie de Serge Pey, omniprésente, qui s’exprime à travers les bouches innocentes des enfants et sait exalter les sens. De plus, l’auteur, au long de son œuvre, nous gratifie de jeux littéraires variés et de trouvailles qui sauront redonner le sourire au lecteur, comme le récit fantastique de la partie d’échecs entre deux hommes les yeux bandés, avec pour seul repère le parfum des pièces qui ont été remplacées par des liqueurs. Chaque nouvelle est une situation, métaphore tragique de la guerre et des blessures qu’elle inflige, et une ode à la poésie qui est vie, survie et qui fait office de résilence. « Le trésor de la guerre d’Espagne » est le titre d’une nouvelle atypique de ce recueil où en 1956 deux hommes partent à la recherche d’une partie de l’or de la République qui serait enterré sur une plage de France, plage qu’ils massacreront littéralement malgré eux, comme une revanche des camps dans lesquels étaient parqués les réfugiés… Une lecture difficile certes mais une œuvre importante pour notre mémoire collective qui ne doit jamais oublier ce que fut la période la plus sombre de l’histoire à travers tout le continent. » Cyril Dewavrin, librairie Detrad - Cadet — Paris
« Le sujet ne se prête certes pas à la poésie : la guerre d’Espagne. Et pourtant, peut-être parce que l’auteur enseigne la poésie contemporaine à l’Université de Toulouse-Le Mirail, ces 16 histoires sont auréolées, malgré leur dureté, d’une grâce troublante. Que ce soit l’enfant qui, pour échapper à des soldats franquistes, se cache dans le tronc d’un arbre et connaitra un sort inattendu, ou le prisonnier qui s’évade en se dissimulant dans un tonneau contenant un cadavre et que l’on va jeter à la rivière, ces histoires, qui semblent inspirées de faits vrais, sont empreintes d’une dimension bien supérieure à la simple réalité qu’elles décrivent. C’est peut-être ce qu’on appelle la littérature. C’est, en tous cas ce qui fait de ce Trésor de la guerre d’Espagne un livre d’une beauté rare. » Librairie de la Rue en pente — Bayonne 
« Lecteur, l’air est sec, la chaleur est étouffante. Dans le bas de la vallée on ne nous signale que peu de contrôle de la part des autorités. Il nous faudra tout de même être discret… Lecteur tes pieds foulent une terre de poésie, nous ne parlons pas, nous déclamons. Ici le zénith est l’espoir, il traverse les existences sans jamais se disperser, l’espoir est une lumière dans les heures sombres de la bêtise humaine. Résister à l’obscur pour toujours briller, souviens-toi lecteur l’intelligence et la poésie triomphent toujours. Une superbe découverte ! Un petit livre dans lequel se croisent plusieurs récits, parfois touchants, tantôt misérables mais toujours d’une intelligence et d’une inventivité rare ! On y apprendra à parler le chien, notre sens olfactif sera mis à rude épreuve dans une partie d’échecs des plus vaporeuses et en triomphe ultime on y découvrira le charme tout particulier d’une bibliothèque. Le style imagé de Serge Pey nous immerge dès les premières lignes dans ce livre si créatif. La plume est poétique, douce et délicate. Un auteur que je me réjouis de découvrir plus amplement. » Luca Ruffini Ronzani, librairie Multipresse — Spa (Belgique)
« Les récits de ce recueil portent la marque de ces années à polir le langage, il n’y a jamais un mot de trop et la poésie, c’est à dire la capacité à montrer le sublime , affleure à chaque instant. Dans le traité à l’usage des bâtons et des chemins que Pey a publié en 2008 une phrase résume la destination de son travail "la poésie sert à faire avaler la poussière" et c’est bien de cela qu’il s’agit dans Le Trésor de la guerre d’Espagne. Que ce soit la mère que tout le monde croit folle à étendre son linge par tous les temps sans rime ni raison, le vieil oncle qui baptise au couteau tous les arbres de son verger du nom de résistants tombés sous les balles ou encore l’instituteur du village qui du fond de sa prison continue de jouer aux échecs avec les moyens du bord, ces destins tragiques ont la beauté des geste inutiles et porteurs d’espérance. Toutes ces histoires et d’autres encore auraient pu tomber dans l’oubli. Ce sont des histoires de fous, de gens qui se moquent des règles et qui résistent, non pas par idéologie, mais pour continuer à vivre comme ils l’entendent, il y a celle bouleversante qui ouvre le recueil et qui donne le ton, un homme est debout au milieu de sa cour et rien, ni les menaces ni les balles ne le feront changer de place. Ce n’est pas un héros, pas un révolutionnaire, juste un paysan, mais il a le courage d’un chêne et sait, au contraire de l’arbre, que lorsque la hache se lèvera, s’en sera fini de lui. » Michel Edo, librairie Lucioles — Vienne
« Serge Pey, écrivain toulousain, nous laisse ouvrir la porte de son enfance, de la grande, petite histoire, et la refermer après la lecture jubilatoire, poétique, tendre et aussi parfois cruelle de trente histoires. Après TRESOR DE LA GUERRE D’ESPAGNE, Serge Pey poursuit la chronique de l’immigration républicaine espagnole et l’histoire d’une école libertaire du sud de la France, bâtie par les immigrés espagnols à l’intérieur d’une ancienne Porcherie et dirigée par des enseignants anarchistes. Découvrez ce merveilleux conteur et poète, emblème de la poésie d’action. » Librairie C’est la faute à Voltaire — Amboise
Lu et conseillé par Cécile Vidaller de la librairie Sauramps Odyssée de Montpellier
« On croyait connaître Serge Pey qu’on avait classé trop tôt parmi les poètes remarquables de notre temps, et si cette affirmation n’est pas à atténuer il faudra désormais le compter parmi les plus beaux conteurs qu’on ait découvert récemment. Quand on songe que ce monsieur enseigne la poésie (cela s’enseignerait donc ?) dans une université toulousaine, on est en droit de considérer que l’étendue de sa gamme impressionne. Avec Le Trésor de la guerre d’Espagne paru aux éditions Zulma, il réussit là où beaucoup échouent : tisser un recueil de nouvelles dont l’unité ne nuit pas à la beauté de chacune. Parler de roman serait néanmoins trompeur ou pour le moins artificiel, même si certains personnages réapparaissent. Non, chaque histoire possède assez de force pour se lire seule, en écho avec celles qui précèdent ou suivront, éclats d’un projet magnifique qui redonne voix à des oubliés de l’Histoire. Le temps n’est pas vraiment dit, pour nous rappeler que sous le drame évoqué se déploie une universalité de la misère des temps difficiles. On reconnaît les années trente et quarante, le combat perdu des républicains et anarchistes espagnols placés en camps de concentration ou poursuivis, leurs enfants héritiers d’une guerre honteuse mais dont le sang contient de cette révolte bafouée. Les personnages sont souvent des perdants qui tiennent leur victoire ailleurs : dans le jeu d’échecs pour Chucho et Floridor qui tiennent en haleine leurs camarades prisonniers par des parties faites à distance qui se prolongeront la liberté revenue par des défis où il faut comprendre que l’important n’est pas de gagner. La nouvelle qui narre cette partie où les pièces sont remplacées par des verres d’alccol est sublime. La victoire peut aussi tenir à une corde où pend un linge qui tient lieu de message, à une barrique transformée en cercueil pour un enfant qui fuit la geôle immonde où on traite les gamins comme des chiens, à une horloge comme celle qu’est devenue la vieille Cega, aveugle dont les déplacements suivent les heures, à un écran de cinéma qu’on est trop pauvre pour voir en face et dont on va apprendre, à l’envers, à lire les sous-titres, à une plage où se retrouvent après des années d’attente les chercheurs d’un hypothétique trésor Républicain qui vont jouer ardemment de la pelle. Ces “récits d’enfance et de guerre” éclatent de ce merveilleux qui transmue l’horreur en or et la misère en argent ; ils ont surtout cette langue maîtrisée, sans affectation, une langue précise et déliée qui s’entend et qui charme. C’est peut-être le secret des poètes quand ils racontent des histoires : elles deviennent des chants. » Librairie Mollat — Bordeaux
Lu et conseillé par Nicolas Vivès de la librairie Ombres Blanches de Toulouse
Lu et conseillé par Geneviève Gimeno de la librairie Maupetit de Marseille 
« Portraits de ces hommes, ces femmes, ces enfants de la guerre d’Espagne, ceux qui ont résisté et aidé les républicains, ceux qui ont survécu en passant les montagnes pour rejoindre la France, ceux qui sont tombés... » Librairie Au Temps Retrouvé — Villeneuve-de-Berg