Coups de cœur des libraires

« Ce livre est une excellente surprise. Deux petits romans en un ou deux grandes nouvelles dans un style policier acéré. La première histoire Fannie et Freddie commence au sixième étage d’un parking de New York. Une jeune femme avec un œil de verre, assoiffée de vengeance, est prête à tout pour obtenir réparation. Elle s’appelle Fannie mais ses collègues l’appellent Minerve car son buste tout entier se tourne quand on l’interpelle. Ceux qui ne la connaissent pas ignorent que c’est une parade pour cacher son œil borgne. Elle est une victime collatérale de l’immense escroquerie des subprimes. Le désespoir va la pousser au pire. La seconde histoire, Ceux qui construisent les bateaux ne les prennent pas se déroule à la Seyne sur mer, ville natale de l’auteur. Elle est aussi prenante que la première. » Librairie Liragif — Gif-sur-Yvette
« Par une nuit d’hiver à Bethleem, Pennsylvanie, Fannie décide que son destin doit être lié à Freddie. Un texte noir comme on les aime » Stéphanie, librairie Charlemagne — La Seyne-sur-Mer
« En deux textes aux thématiques et aux tons différents (un kidnapping sur fond de crise des subprimes aux Etats-Unis, le crime irrésolu depuis des années d’un adolescent sur la côte méditerranéenne), Marcus Malte évoque la manière dont la marche en avant du monde broie les petites gens.

Deux novellas noires et troublantes, qui provoquent la réflexion et surprennent le lecteur au détour de non-dits plus puissants que de longs discours. Etonnant, encore une fois. » Didier Coviaux, librairie Le Comptoir des mots — Paris

« À l’encre noire et sur deux continents, le destin d’anonymes broyés par les tourmentes de la désindustrialisation et de la crise des subprimes. Personnage central du récit éponyme, Fannie semble d’entrée de jeu légèrement inquiétante, sans doute à cause de cette raideur apparente du buste et du cou dont elle dissimule habilement la cause sous sa frange, un œil de verre. Cette raideur lui vaut le surnom de Minerve. « Déesse de la sagesse et de la fureur guerrière », Fannie se fait le bras armé d’une vengeance démente et meurtrière en réponse à la folie économique, une implacable descente aux enfers depuis le parking d’un immeuble de bureaux cossu de New-York jusqu’à Bethlehem en Pennsylvanie, une ancienne ville sidérurgique doublement sinistrée par la fermeture des hauts-fourneaux et la crise de 2008. Ces deux mondes totalement étanches, même si l’un se nourrit de l’exploitation de l’autre, entrent en collision brutale dans cette novella à l’écriture nerveuse, huis-clos éprouvant quoiqu’assez attendu. Empreinte de tristesse, plus touchante et moins folle, la deuxième nouvelle, « Ceux qui construisent des bateaux ne les prennent pas », se déroule dans l’ombre des grues rouillées des chantiers navals de La Seyne-sur-Mer, ville de résidence de Marcus Malte. Ingmar Perhsson, inspecteur de police rongé par les remords, cherche à élucider la mort de son ami d’enfance tué d’un coup de feu sur la plage vingt-sept ans plus tôt. Convaincu qu’il ne s’agissait pas d’un accident mais bien d’un meurtre, Ingmar rumine les passés envolés de la ville et de son meilleur ami, tout en arpentant la plage des Sablettes, le crâne vrillé par des migraines qui le ramènent à sa tentative de rédemption, toujours inachevée. » Librairie Charybde — Paris
« L’auteur du fabuleux Garden of love nous livre ici deux récits : le premier est glaçant ; le second beaucoup plus tendre… » Librairie La Mandragore — Chalon-sur-Saône
« D’une violence inouie mais d’une telle poésie, j’ai adoré !! » Claudia Fleischner, librairie La Parenthèse — Strasbourg
« La vengeance se déguste glacée... ! » Librairie Quai des Brumes — Strasbourg 
Coup de cœur de la librairie Georges de Talence 
« Dans ce recueil de deux longues nouvelles, Marcus Malte nous balance deux coups de poing en plein visage. La vie, d’après Marcus, n’est jamais un long fleuve tranquille, que ce soit à New-York où se passe la première nouvelle ou à la Seyne-sur-Mer où se passe la seconde. (...) Bouleversante d’un bout à l’autre, cette nouvelle prouve encore une fois tout le talent de Marcus Malte. » Jean-François Delapré, librairie Saint-Christophe — Lesneven
« Un recueil de deux courtes nouvelles noires, écrites au scalpel, et qui - bien que très différentes - se rejoignent pour dénoncer une misère sociale due au capitalisme sauvage. Dans FANNIE ET FREDDIE, Marcus Malte nous emmène dans une Amérique plongée dans la crise des subprimes qui a ruiné des milliers de ménages modestes. Fille de l’un de ces couples, Fannie rallie un jour Manhattan, se glisse dans Wall Street et prépare sa vengeance…
Le flic de CEUX QUI CONSTRUISENT LES BATEAUX NE LES PRENNENT PAS arpente la plage de Seyne-sur-Mer avec l’idée de retrouver l’assassin de son ami Paul retrouvé mort sur cette même plage 27 ans plus tôt. »