Coups de cœur des libraires

« Damya aurait pu continuer de danser. Un soir de novembre 2015 l’en a empêché. Damya aurait pu retrouver ce rendez-vous manqué avec un homme. Un soir de novembre 2015 l’en a empêché. Mais Paris continue de vivre, avec ses blessés, sur le retour, lentement. Et Damya va arpenter ses rues. Elle est en effet chargée par l’une ses amies de repérer des figurants pour La Douleur qui représenteront les déportés qui rentrent des camps. Un casting géant […] sous forme de traversée de Paris pour dénicher des visages éprouvés, des corps tordus. Elle doit rechercher la douleur et observe des hommes et des femmes dans leur vie quotidienne au cœur de la capitale. Ces potentiels figurants ont un passé et un présent bien réels et vivent souvent tragiquement bien loin des palaces parisiens. Hubert Haddad décrit avec poésie cette errance, ce voyage éprouvant avec une grande douceur, comme une danse lente, précise, aérienne et esthétique. » Librairie Vaux Livres — Vaux-le-Pénil
« Entrer dans un roman d’Hubert Haddad, c’est s’engager dans une promenade littéraire inattendue et sans cesse renouvelée, c’est aller à la rencontre d’une fabuleuse écriture. Avec ce Casting sauvage, l’auteur nous invite à l’errance et à la déambulation dans une magnifique traversée de Paris où des visages en marge, des corps fragiles et des êtres sensibles se risquent à des histoires aussi belles que tragiques. » Manuel Hirbec, librairie La Buissonnière — Yvetot
« Un roman d’Hubert Haddad est toujours la promesse d’un grand moment de lecture. À 71 ans, l’écrivain discret, originaire de Tunis, rassemble une œuvre considérable.
Dans ce court récit d’une extraordinaire intensité, il met en scène Paris et ses marginaux de tout poil (les SDF, les fous, les migrants…). Damya, une ancienne danseuse blessée lors des attentats du 13 novembre 2015, arpente les rues de la ville à la recherche de figurants décharnés pour incarner les survivants des camps de concentration dans un film adapté de La Douleur, de Marguerite Duras. Entre la porte de Clignancourt, la Goute-d’Or et Belleville, chaque échange avec la jeune femme se mue en véritable rencontre. Damya caresse surtout l’espoir de retrouver le garçon d’un rendez-vous manqué le soir des attaques terroristes.
Sombre de prime abord, ce texte éblouit par son humanité et sa poésie. Magistral. » Corinne Giroud-Daverio, librairie Comme une orange — Paris
« En peintre, en poète, Hubert Haddad nous offre une déambulation dans les rues de Paris à la rencontre d’âmes funambules. Encore et toujours, c’est sublime. » Christophe Gilquin, librairie L’Arbre à Lettres — Paris

« Derrière une nouvelle couverture toujours aussi réussie du talentueux David Pearson se cache le dernier roman attendu de Hubert Haddad.

Blessée lors des attentats de 2015, Damya ne dansera plus sur scène. La mission qui la tient désormais debout malgré tout : trouver aux détours des rues de Paris des figurants qui incarneront des déportés de retour des camps dans une adaptation cinématographique. La jeune danseuse nous entraîne sans le savoir dans un pas de danse bouleversant d’humanité. Ses rencontres avec des femmes et des hommes blessés, fragilisés, marginalisés sont autant de visages et d’histoires empreints d’une force troublante et d’un espoir insoupçonné. Si Damya ne leur promet pas le premier rôle, elle offre à chacun de ces figurants d’un jour une mise en lumière émouvante, irremplaçable et nécessaire.

La plume poétique de Hubert Haddad porte avec grâce ce roman grave et si lumineux. Magnifique, simplement. » Virginie Deschler, librairie Au Temps lire — Lambersart

« Un roman à deux visages : lecteur, laisse toi entraîner dans cette folle danse des ombres. Laisse toi guider, perds toi au point de ne plus savoir qui est habité par qui. Deux héroïnes se dressent devant toi, et partagent la même devise : « Fluctuat nec mergitur. » Il y a Paris, ville de lumière habitée par ses ombres, ville qui se dévoile et se rédécouvre au fil des pages, au gré des rencontres. Puis il y a Damya, danseuse brisée par la folie des hommes. Danseuse claudiquante à qui l’on a volé son avenir un soir de novembre 2015. Aujourd’hui notre héroïne parcourt les rues de la ville à la recherche de figurants pour une adaptation cinématographique de La Douleur de Duras. Au fil de ses pas, nous rencontrerons ces fantômes qui peuplent la cité, ces destins brisés, ces hommes et ces femmes, nous touchant au travers de leur détresse, de leurs égarements. Un roman sensible, un récit de fragilité, un hommage aux écorchés vifs, un ouvrage qui va droit au coeur. » Luca Ruffini Ronzani, librairie Multipresse — Spa (Belgique)
« Après un grave accident, Damya est obligée d’abandonner sa carrière de danseuse. A présent en mission pour un casting, elle erre dans les rues de Paris, à la recherche de ce qu’elle a perdu. Un très beau texte, poétique et lumineux sur la douleur, la beauté des gestes et sur l’amour. » Rachel, librairie Le Failler — Rennes
 « Ancienne danseuse professionnelle, Damya a été touchée au genou par une balle, un certain 13 novembre 2015, alors qu’elle buvait un verre à la terrasse d’un café. Depuis, elle ne danse plus, mais ne s’enferme pas dans le regret. Restée dans le milieu artistique, dans le cinéma en particulier, elle est chargée de "recruter" une centaine de figurants qui joueront le rôle de déportés de retour des camps en 1945.  En plein Paris, Damya se lance à la rencontre de personnes fragiles, en marge, affaiblies ou isolées pour leur proposer ce rôle de figurant, qui pour certains représente une chance inouïe d’être reconnus et de donner un sens à leur vie. Lors de ce "casting sauvage", Damya en réalité se cherche elle-même, et se perd dans cette quête du figurant, personnage maigre, silencieux et au visage affecté. Qui est-elle pour recruter de tels acteurs? "Paris regorgeait d’exilés que personne n’attendait nulle part. Ils allaient innombrables, hommes et femmes pour tous invisibles, n’espérant rien que la miséricorde des rues. Certains se cachaient si bien au sein des foules que l’antique faucheuse eût pu les y cueillir en toute discrétion. D’autres au contraire les fuyaient, ne pouvant assumer la moindre attention, serait-ce d’un enfant ou d’un chien." Avec une poésie et un style incroyable, Hubert Haddad livre un portrait de Paris à la fois magnifique et désolant. Ses personnages sont tantôt mélancoliques tantôt stimulants. Les phrases s’entrechoquent dans un style qui donne à ce roman une belle voix engagée pour le monde artistique, ses qualités et ses failles. » Librairie Générale — Arcachon
« Blessée dans les attentats du 13 novembre Damya ne peut plus exercer son métier de danseuse. Une amie lui propose de recruter dans les rues de Paris des figurants d’un genre particulier pour le tournage du film adapté du roman de Marguerite Duras, La Douleur. Ses rencontres, ses déambulations dans les rues de Paris lui permettront-elles de se reconstruire ? Ode à Paris, à ses passants, à ses artistes de rue… Hubert Haddad nous charme et nous envoûte une nouvelle fois. »  Valérie Le Braz, librairie Ravy — Quimper