Marcel Theroux
Au nord du monde
Marcel Theroux Au nord du monde

Roman traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Stéphane RoquesPostface de Haruki Murakami




Coups de cœur des libraires

« Makepeace, notre héros solitaire, se lance dans une quête de survie dans un monde post-apocalyptique. Son seul espoir ? Un avion dans le ciel, signe de vie quelque part...

Un roman-western captivant, où chaque page est un combat pour la survie, chaque choix une question de vie ou de mort. Un livre à la beauté brute que vous ne pourrez plus lâcher. »

Louis et Denis de la librairie Le Failler à Rennes

« Tagadam, tagadam, bruit de sabots sur la terre gelée...au retour d'une piste apparaît Makepeace, joues grêlées d’acide, peau sale et yeux perçants...Voyageuse solitaire, esclave, exploratrice de zones contaminées, chasseuse, tueuse, Makepeace vit l’aventure, la vraie et inquiétante aventure dans un monde d’après hostile, marqué par la violence de rares survivants. Comme boussole, l‘espoir d'un retour à la civilisation...Fougueux et flippant, un récit que l’on dévore cœur battant ! » Lola, Librairie Calligrammes – La Rochelle

« Dans ce néant, ici et ailleurs seule la survie compte ! Une personne isolée défend la paix, sauve des livres mais plonge aussi dans la violence. Survivante d'un monde émietté, elle recherche encore la possibilité d'exister tout en courant vers sa destinée avec l‘espoir d‘une autre humanité, MAGISTRAL...» Jérome — FNAC Nantes

« Avançant tambour et coeur battant, ce western d’anticipation plonge, dans les pas de sa sublime héroïne Makepeace, au coeur de l‘'’humanité réduite en sauvagerie pour y traquer, malgré tout, la lumière de l’espoir... Entre La Route, Stalker et La Constellation du Chien, un très grand roman !!! » librairie Passages – Lyon

« ”Il disait souvent que depuis qu’on s’était extirpés de la boue primitive à plat ventre, c’était le manque qui nous avait façonnés. (…) L’histoire de l’humanité de masse était l’histoire de gens qui luttent et échouent à se procurer les ressources vitales nécessaires.”

Une vie sur le qui-vive donne vite des airs de prédateur ou d’individu apeuré, dans les deux cas l’air d’une bête aux abois, qui montrera les crocs avant la patte blanche.
Makepeace est du genre cow-boy d’hiver, maintenant sa tournée quotidienne dans une ville abandonnée à ses silences et angle-morts, question d’habitude face au vide.
Sauf que Makepeace est aussi une femme qui se cache sous des oripeaux de bonhomme, plus simple, plus sûr.
Dans son monde qui ne compte plus beaucoup d’âmes, un monde - le nôtre ? - qui a succombé à ses droits pris sur la nature, Makepeace veille en solitaire sur ce qui fut sa ville, et ce que fut sa vie, avant.
Avant ce grand désert froid, instable, tenu par des regards en chien de faïence : ermites, rôdeurs, meutes, tout ce qu’un humain peut encore endosser de rôle et de trivialité.
Alors quand surgit Ping, comme rejetée par la taïga, Makepeace tend une main en même temps que l’oreille puisqu’au loin vrombit aussi un moteur, dans les airs.

”Même si j’ai tendance à dire du mal des gens et à penser les pires choses sur leur compte, au fond j’attends toujours qu’ils me surprennent.”

Sursaut, sursis, espoir ?
Il est alors grand temps pour Makepeace d’arrêter d’attendre quelque chose qui ne vient pas, et grand temps de prendre la route, au-devant de quelque chose de peut-être vivant, vivace, encore possible.
Mais ce serait sans compter sur la férocité grégaire d’une humanité condamnée à errer sur la terre qu’elle a elle-même souillée, transformant ses horizons en des zones hostiles, à rebours.

”Étrange, à quel point l’homme n’est jamais plus cruel que quand il se bat pour une idée.”

Une chevauchée racontée au rythme de sentences brutes, d’intuitions fines et dures, de rencontres qui tournent mal et d’un élan de survie qui tient tout en joue.
Chronique louvoyant entre Stalker, La Route, The Last of us (pour l’esprit du titre et pour rester dans le coup), Au nord du monde est un roman né d’un reportage à Tchernobyl, un roman paru il y a déjà plus de dix ans, un roman qui nous incite à non plus imaginer, mais bien appréhender ce à quoi peut ressembler une ère suspendue à sa propre réinvention. » 

« Dans ce roman post-apocalyptique, une cowboy solitaire malgré elle, tente tant bien que mal de retrouver l’espoir d’un monde humain. Magnifique. » Raphaëlle, La Grande — Hendaye

« On ne sait pas trop quand ça se passe, probablement après une catastrophe climatique, ni vraiment où, dans le grand nord, les steppes sibériennes, peut-être. La personne qui raconte vit seule, dans son village, armée jusqu’aux dents, au cas où. Jusqu’au jour où passe un avion. Et qui dit avion dit humanité, quelque part. Makepeace prend la route pour une épopée de plusieurs années.
Une dystopie très originale où le lecteur, sans indication de lieu ni d’époque se laisse entraîner par la voix d’un véritable conteur. Une voix qui, tout en se souvenant un peu du “monde d’avant”, ne s’étonne pas de ce présent auquel il a su s’adapter, pour survivre, avec acharnement.
Coup de cœur pour ce roman mené tambour battant, entre western et road movie aux frontières d’un monde... pas si “dyptopique” que ça... » Aurore C., librairie La Comédie humaine - Avignon

« Western génial dans les plaines d’une Sibérie dévastée, Au nord du monde est un roman lumineux, rempli d’espoir. On y rencontre Makepeace, dernier membre de sa communauté, en quête de civilisation. Une écriture superbe et une narration pleine de surprise, un personnage attachant qu’on découvre au fil des chapitres, dans une réécriture de notre monde moderne pleine de pertinence. » Yann, librairie Decitre - Ecully

« Makepeace est sheriff, mais elle est aussi une femme seule dans une ville fantôme désertée par ses habitants qu’un cataclysme a emporté. Gardant espoir, elle décide de prendre la route avec son fidèle cheval pour aller à la rencontre de nouveau lieux ou de nouvelles personnes. Mais le froid sibérien et ses dangers la guettent. Un magnifique roman d’aventure, un western du Nord incarné par une femme que la rage de vivre poussera toujours plus loin. » Librairie L’Antidote - Parthenay

« L’auteur Marcel Theroux, qui est aussi documentariste, a beaucoup voyagé aux confins de la Russie et les images qu’il en a gardées imprègnent fortement tout le récit qui se déroule dans cette partie du monde, sauvage, très peu peuplée ; et dire que les hivers y sont rudes est un doux euphémisme...          
La narratrice, Makepeace, vit dans une ville désormais fantôme où tous ceux qui la peuplaient sont morts ou s’en sont enfuis. Elle est la dernière rescapée de sa communauté et tente de continuer à vivre malgré tout, maintenant à flot les valeurs que lui ont inculquées ses parents.
La nature sauvage ne s’offre qu’à ceux qui la côtoient quotidiennement et la respectent, comme le peuple Toungouse, éleveur de caribous. Makepeace en a fait son terrain de jeu, chasse et pêche n’ont pas de secrets pour elle. Son intelligence, son habileté et son endurance vont désormais être ses seules armes dans un monde devenu impitoyable et qu’elle va affronter pour obtenir une réponse à une question lancinante : qu’est devenu le reste du monde ? On s’attache très vite à cette femme à la trempe exceptionnelle ; le récit de sa vie est un roman d’aventure et de rencontres mâtiné de western à la sauce sibérienne, un superbe roman de survie en milieu hostile, une réflexion sur l’humain et l’humanité, mais également sur les dangers qui menacent notre planète. Un très gros coup de cœur ! » Laurence, librairie Au Moulin des lettres - Épinal

« Formidable roman d'anticipation, dystopie haletante, western mené de main de maître, Au nord du monde est tout cela à la fois et bien plus encore ! Un texte salué notamment par l’écrivain japonais Haruki Murakami, auteur d’une postface à l’ouvrage. Un petit bijou des belles éditions Zulma !
Makepeace vit seule dans une ville abandonnée du Grand Nord. Ses parents y avaient élu domicile des années plus tôt afin d’échapper aux villes tentaculaires et de renouer avec une existence simple et proche de la terre. Mais les guerres, les famines et les cataclysmes les ont rattrapés et Makepeace s'est retrouvée seule. Bousculée par la vie, profondément meurtrie, c’est au plus sombre du désespoir qu’elle entraperçoit une lueur d’espoir, une lueur de vie : un avion qui survole la région. Symbole d’un ailleurs possible, d’une vie différente, cet avion est pour Makepeace un déclic. Elle décide alors de prendre la route pour voir ce que cet ailleurs pourrait bien lui réserver. C'est le début pour elle d'un voyage dont elle ne sortira pas indemne, semé d'embûches, de violence et de dangers. De la petite ville à la population sous le joug d’un prédicateur à la colonne d’esclaves enchaînés marchant péniblement vers un travail rude et exténuant dans une ferme, Makepeace devra redoubler de ruse et de courage pour échapper à l’oppression et recouvrer sa liberté. Son expérience dans « la Zone », où d’étranges objets doivent être récupérés, sera déterminante pour son destin.
Fils de l’écrivain-voyageur Paul Theroux, Marcel Theroux nous livre ici son premier roman. Documentariste, il a notamment beaucoup voyagé en Russie, dans le Nord de la Sibérie, et s’est également rendu aux confins de l’Arctique, en avion et en traîneau. Inspiré de ces voyages, Au nord du monde a aussi été imaginé par l’auteur après un séjour en Ukraine, réalisé en 2020. Lors de ce voyage, Marcel Theroux a rencontré Galina, une femme qui vivait avec sa mère dans la zone d’exclusion de trente kilomètres autour de Tchernobyl. Elle y vivait en travaillant dans une ferme de la zone, chargée d’observer les effets de la radioactivité sur les animaux et les récoltes. Les paysages observés et les rencontres effectuées lors de ces voyages ont donné matière à l’écrivain. Le réchauffement climatique est également au cœur des préoccupations du documentariste qui a enquêté sur notre dépendance aux énergies fossiles et sur l’énergie nucléaire. « Et je me suis mis à voyager dans un monde où l’existence de Galina était un aperçu, non plus du passé de mes ancêtres, mais de l’avenir de mes enfants. Et c’est ainsi que ce livre a commencé. » Et quel livre ! Un immense roman incarné par son incroyable héroïne, une femme a laquelle on s’attache dès les premiers instants de lecture pour ne plus la lâcher ! » Marianne, librairie Les Lisières - Villeneuve d’Ascq

« Il est des personnages de roman que l’on aimerait serrer contre soi. Makepeace je n’aurais pas osé la serrer contre moi, mais je lui aurais tendu une main forte et chaude, et je lui aurais dit qu’elle pouvait rester à la maison ce soir - et toute la vie.
Au nord du monde nous emmène ailleurs dans le temps et dans l’espace, et pourtant il y a ce petit quelque chose qui nous dit que c’est tout près. Nous sommes au nord de la Sibérie, le monde humain peine à se tenir debout. Makepeace est la shérif d’une ville morte. Elle s’accroche à Ping, à Chamsoudine, à la force des paysages qu’elle traverse, à ses connaissances toungouzes.
Il y a des odeurs de Tchernobyl, de la fin d’une technologie humaine dépassée par sa propre force, de colonialité, de camps de concentration et de ce que l’humain peut déployer comme violence lorsque sa vie est en jeu.
Mais il y aussi ce goût de l’amour de l’autre reconnu.e comme pair, celui de la beauté des paysages et de notre puissance à lutter pour notre liberté et la joie d’être en vie. » Cloé, librairie Les Carnets d’Albert - Sallanches

« Ce détonnant mélange de post-apocalyptique et d’aventure avec un petit côté western est un vrai coup de cœur ! Le destin que l’auteur (spécialiste du changement climatique) nous prédit fait frissonner et pourtant, on adore suivre les nombreuses péripéties de Makepeace, héroïne forte, endurcie par les épreuves mais au cœur bon. Cette ambiance sans foi ni loi rappelle un peu l’excellent La route de Cormac McCarthy mais sans abandonner totalement l’espoir et l’humanité. Un vrai plaisir de lecture ! » Charlotte, librairie La Mouette Rieuse - Paris

« Étonnant, fourmillant et terrible western en Sibérie dont vous n’oublierez pas l’intrépide héroïne. » Librairie La Préface - Colomiers

« Sergio Leone n’est plus là, il aurait sûrement apprécié ce western apocalyptique dans cette vaste steppe sibérienne peuplée de cavaliers, descendants de pionniers vivant dans "un monde déjà vieux, un monde qui avait tout l’air d'un canasson à bout de force que de vieilles blessures font boiter, bien décidé à envoyer valser son cavalier". Makepeace est de ceux-là, en guerrière rusée et solitaire, elle entreprend une odyssée dans cette taïga sans foi ni loi, direction le nord, armée de son savoir ancestral et d’un espoir fou, celui de retrouver ce qui pourrait ressembler à une civilisation...le chemin va être long et périlleux, quant à ce qu’elle va y trouver... ? Laissez-vous porter par ce grand et sublime roman d’aventure. » Jacky Flenoir, librairie Calligrammes - La Rochelle

« Au Nord du monde de Marcel Théroux, un sublime roman d’aventure dans un monde où le réchauffement climatique a mené l’humanité à sa perte. » Charlotte, librairie La Mouette rieuse – Paris

« Makepeace, shérif d’une ville de Sibérie, ou de ce qu’il en reste, vide d’habitants, est la narratrice de ce récit post-apocalyptique : ses parents, des quakers, sont venus s’y installer pour fuir un monde déréglé, mais ils ont été rattrapés par la catastrophe, qui n’est révélée au lecteur que par petites touches : dérèglement climatique, troubles politiques, voire virus. Elle doit survivre dans cet espace immense, qui le paraît encore davantage car tous les déplacements se font à cheval ou à pied, dans cet univers glacé une grande partie de l’année, avec des ressources limitées ; et surtout, elle est en permanence confrontée à la violence, à la sauvagerie humaine, quelles que soient ses rencontres. C’est autour de cette figure centrale, de sa vie antérieure, qu’elle dévoile peu à peu, de son envie d’aller vers le monde de la technologie (avec l’importance de l’avion qui semble un lien possible avec d’autres territoires, mais qui est en fait une promesse illusoire) que s’organise le récit. Des descriptions envoûtantes de la nature.
Le roman fait inévitablement penser à La Route de Cormac McCarthy, mais il laisse entrevoir à la fin une lueur d’espoir ou tout au moins, une possibilité d’autre chose que la désolation. » Librairie Le Livre Bleu - Versailles

« Attention, vous allez découvrir un petit chef d’œuvre, de 400 pages qui se dévore. Un roman à nouveau disponible grâce au travail de la maison d’édition Zulma, éditeur de pépites ! Makepeace (dont je ne vous dirai presque rien pour vous laisser le découvrir par vous-même) vit dans un village fantôme de Sibérie. En cavalier solitaire, il sauve les livres et cache les armes. Jusqu’au jour où une personne à l’identité bien étrange débarque. Makepeace n’est plus la dernière personne sur place, mais que va-t-il se jouer entre ces deux personnages : solidarité, suspicion, entraide, amitié ? Une drôle d’aventure commence à travers les vastes étendues sauvages… Difficile de poursuivre la description de ce roman qui ne se laisse pas résumer facilement. Et qu’il convient surtout de déguster au fur et à mesure de la lecture. Sachez néanmoins que vous ne sortirez pas indemne de ces pages que clôture une postface d’Haruki Murakami ! » Corinne Dalloz, librairie Polinoise - Poligny

« Un roman d’aventure magistral jouant avec les codes du western, pour mieux les transposer dans un univers futuriste et nordique. Palpitant et dépaysant ! » Le Comptoir des lettres – Paris

« À la frontière du roman d’anticipation et de la littérature des grands espaces, entre western post-apocalyptique et fable politique au temps de nouveaux totalitarismes, Au nord du monde est un roman fascinant et passionnant, haletant et tenant, riche d'émotions, d’interrogations et de projections qui catalyse les inquiétudes du monde à travers la survie de son héroïne dans une Sibérie dévastée et un monde dépeuplé. Une découverte ! » Manuel, librairie La Buissonnière - Yvetot

« Roman d’aventure magistral aux accents post-apocalyptique, Marcel Theroux nous offre un moment d’évasion indispensable. » Librairie de Paris - Paris

« Gros, gros, coup de cœur pour ce livre inclassable que l’on dévore sans reprendre son souffle. » Grégoire, librairie Longtemps - Paris

« Si vous avez aimé La Route de Mc carthy, bienvenue à Evangeline, petite ville de Sibérie où survit le shériff Makepeace. Alors qu'il pensait que "la catastrophe" avait tout détruit, voici qu'un avion s'écrase près de chez lui. Peut-être que toute civilisation n'a pas disparue? » Librairie Vivement dimanche – Lyon