« À 22 ans, le jeune Islandais Arnljótur se décide à quitter sa famille après le drame qui l’a frappée. Sa mère est décédée lors d’un accident de voiture et le laisse avec son père bientôt octogénaire et son frère qui reste anormalement silencieux. Arnljótur, petit rouquin, était très proche de sa mère qui trouva la force, quelques instants avant de mourir, de l’appeler, de le rassurer, de le conseiller et de lui offrir une dernière preuve d’amour. Elle lui avait fait partager sa passion pour les roses dans la serre et le jardin où elle cultivait une variété exceptionnelle sans épines et à huit pétales, la Rosa candida. Avant de partir, Arnljótur raconte son enfance, ses liens familiaux forts encore resserrés à la mort de sa mère, mais aussi la naissance de sa fille née un jour particulier, après une rencontre rapide, sans avenir. Lorsque Arnljótur part restaurer une roseraie d’un monastère du continent, il emporte évidemment quelques boutures de la Rosa candida qui perpétueront la mémoire de sa mère. Ce premier roman traduit en France d’Audur Ava Ólafsdóttir est une vraie réussite, un livre véritablement apaisant qui dégage une atmosphère remplie de tendresse et délicate. Ce “garçon des roses” charme par sa naïveté et sa candeur, sa tendresse dans sa relation à l’autre et avec sa fille, dans ses sentiments et ses préoccupations. Un charme aux accents féminins indéniables dans ce portrait tendre d’un homme solitaire attentif aux autres auquel il ne manque que l’odeur de la Rosa candida mais avec un peu d’imagination, vous la devinerez au fil des pages… » Librairie Vaux Livres — Vaux-le-Pénil