« Damya aurait pu continuer de danser. Un soir de novembre 2015 l’en a empêché. Damya aurait pu retrouver ce rendez-vous manqué avec un homme. Un soir de novembre 2015 l’en a empêché. Mais Paris continue de vivre, avec ses blessés, sur le retour, lentement. Et Damya va arpenter ses rues. Elle est en effet chargée par l’une ses amies de repérer des figurants pour La Douleur qui représenteront les déportés qui rentrent des camps. Un casting géant […] sous forme de traversée de Paris pour dénicher des visages éprouvés, des corps tordus. Elle doit rechercher la douleur et observe des hommes et des femmes dans leur vie quotidienne au cœur de la capitale. Ces potentiels figurants ont un passé et un présent bien réels et vivent souvent tragiquement bien loin des palaces parisiens. Hubert Haddad décrit avec poésie cette errance, ce voyage éprouvant avec une grande douceur, comme une danse lente, précise, aérienne et esthétique. » Librairie Vaux Livres — Vaux-le-Pénil