« Dans un village mexicain accablé par la sécheresse, Remigio trouve, au fond de son puits, le cadavre d’une fillette. Il se tourne vers son père Lucio pour savoir comment en disposer: ce dernier, bibliothécaire municipal par défaut, se tourne à son tour vers les livres pour trouver la réponse. Par une sorte de mise en abyme inversée, Toscana lie étroitement son récit à celui des romans évoqués par son personnage. Dans une mécanique poétique, malgré sa déviance, Lucio recrée dans le monde réel les trames romanesques qui lui semblent incomplètes, pour leur rendre les détails et les émotions vraies que l’écrivain aura omis de décrire, faute de les avoir vécus. Ne m’étant jamais frottée au courant du réalisme magique (non, jamais !), je ne saurais dire si ce livre en fait partie, même si la deuxième de couverture m’assure du contraire. Je peux cependant affirmer que ce livre est un objet unique. » Anne-Marie Genest, librairie Pantoute — Québec (Canada)