« Noële avec un seul “l” est au cœur du roman. Elle en est la narratrice, transformée par ce qui la traverse de la situation : un homme, malade séjourne là, au pied de la Géante.

Elle dit le lieu, les êtres ( Rimbaud, Maxim sans “e”, Carmen) dans leur solitude, dans leurs choix de présence aux autres, des circonstances, de ce qui leur semble le mieux.
Cela se passe au pied et dans la montagne.
De lire, on perçoit les paysages, les luminosités selon l’heure, on sent les parfums et odeurs, la chaleur du soleil sur le visage, l’humidité et le froid de la nuit qui tombe et fait trembler le corps.
Tout est donné à voir.
Et de lenteur, on saisit la subtilité et la complexité des êtres.
De lire, on voit, on vit l’histoire.
On est porté par la force poétique de l’écriture.
À peine le livre terminé, on espère le moment où de nouveau on le lira. » Nathalie M., librairie Page 36 — Gisors