« Une grande force se dégage de ce style épuré, de ces dialogues ciselés. Si bien que, lorsque l’aura de Gabriel commence à se brouiller, un léger malaise s’insinue pour peu à peu envahir tout le récit. L’ange ne cacherait-il pas un visage démoniaque ? Une figure vampirique se nourrissant du malheur d’autrui ?
Mais comme toujours chez Pascal Garnier, le Bien et le Mal ne sont que les deux facettes d’une seule et même pièce qui tournoie sans cesse. La violence est celle d’un ange déchu à qui la solitude et la culpabilité ont coupé les ailes. » Renaud Junillon, librairie Lucioles — Vienne