« La jungle de Banerji, ses habitant.e.s, sa faune, sa flore et ses dieux m’ont envoûtée. L’écriture est belle. Assise à mon bureau, mon café a pris l’odeur du jasmin, j’ai vu le dieu Tarbaro se dressé devant ma porte, mes pâtes sont devenues de la farine de pois chiche et les miaulements de mon chat le feulement d’un tigre dans la nuit. 

Le regard de Banerji sur le monde qui l’entoure — plantes, animaux humains et non-humains, lumière, ambiance — est d’une bienveillance telle que tout devient superbe. 

Évidemment, quelques passages font un peu tiquer : regard sur les femmes, sur les castes, sur les « peaux noires » etc. Mais la postface permet de comprendre que ce qui semble être un vieux relent de pouvoir patriarcal et raciste n’est que le reflet d’une époque – et qu’en celle-ci, Banerji a les bras grands ouverts vers l’autre. » Laurence Lourdel, librairie Les Carnets d’Albert — Sallanches